ANDALOUSIE

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Manger - Dormir

PRATIQUE
Séjour
Préparatifs
Avion
Voiture
Climat
Formalités





TYPIQUE
Urbanisme
Patio
Jambon
Céramiques





CARTES
Andalousie
Séville
Grenade
Alhambra
SEVILLE ***

Lundi 24 octobre 2005

** Barrio Santa Cruz
** Cathédrale et Giralda
** Place d'Espagne
* Parc Maria Luiza

Mardi 25 octobre 2005

*** Real Alcazar
** Musée des beaux arts

Mercredi 26 octobre 2005

CORDOUE ***

*** La Mosquée
La Juderia
* L'Alcazar

Jeudi 27 octobre 2005

AL-ZAHRA **
GRENADE ***

*** L'Alhambra
** Generalife
** Alcazaba
Palais Carlos V
*** Palais Nasrides

Vendredi 28 octobre 2005

** Albayzin
** Centre ville

Samedi 29 octobre 2005

OSUNA
CARMONA *
HOTELS
Séville
Cordoue
Grenade
Carmona





REPAS
Séville
Cordoue
Grenade
Carmona





COLLATIONS
Séville
Cordoue
Grenade

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Généralités

Pratique

Séjour

Il s'agit d'un séjour d'une semaine, avec départ le dimanche 23 octobre 2005 et retour le dimanche 30 octobre, en famille, organisé par nous-même.
L'ensemble du séjour (avion, voiture de louage, hotels), y compris les dépenses sur place, (restaurants, souvenirs, essence, téléphone) et au retour (développement des 130 photos) revient à moins de 3 000 euros pour 4 personnes.
D'une façon générale, nous n'avons pas rencontré de difficulté sur place, mais plutot des gens aimables et accueillants. La langue française n'est pas très usitée malgré l'affluence des touristes francophones qui constituent l'essentiel des visiteurs étrangers hors groupe. Le plus difficile a peut être été de trouver des timbres (seulement à la poste) et des boites aux lettres (jaunes), assez rares dans les villes…

Préparatifs

Pour ce séjour, décidé brusquement, et seulement quelques semaines avant le départ, nous avons fait appel aux services de l'internet. Nous y avons trouvé les vols, la voiture, et le premier hôtel.

Pour les aspect pratiques du séjour, nous avons utilisé l'édition 2005 du guide michelin Andalousie de la collection voyager pratique. A mi chemin entre le guide vert et le routard, il s'est révélé à l'usage très pratique, complet et juste.


Avion

Après quelques heures de recherches, il est apparu que les prix pour un même vol sur le même site internet peuvent changer du simple au double, et inversement, entre le matin et l'après midi, sans préavis et sans raison apparente. Aussi je recommande ici la plus grande circonspection avant tout achat. Il faut d'abord consulter régulièrement (même si c'est fastidieux) différents sites à différents horaires pour avoir une bonne idée du prix convenable. Il ne faut pas se jeter sur les vols avec escales qui sont plus faciles à trouver et semblent moins chers mais avec des horaires invraisemblables et une durée de voyage triple ou quadruple. En cherchant encore, on trouve des vols directs au même prix. La plupart des vols sont des Roissy Malaga.
Nous avons tout de même trouvé un Orly (ce qui nous arrange) Séville. Cela permet de gagner une bonne demi journée de voiture. Nous préférions un vol régulier sur une compagnie nationale à cause de la proximité des accidents de l'été.
Finalement, nous avons acheté sur voyages-sncf.com où nous avons pris avion () et voiture (, à l'aéroport), le tout pour 1 493,37 euros toutes taxes inclues.
Le vol aller est parti à 19:15 et arrivé à 21 :30, le retour est parti à 9:00 et arrivé à 11:00, c'est à dire exactement à l'heure prévue. A noter que l'heure est la même en Espagne et en France et que nous avons bénéficié du changement d'heure été/hiver qui nous a permis de dormir une heure de plus.
Notons tout de même que même à l'aller, malgré la durée et l'horaire du vol, aucune restauration n'était prévue à bord, pas même un café, hormis des sandwichs à 8 euros si répugnants que nous n'avons pas pu (à quatre) finir celui que nous avions pris pour goûter. Ainsi, la restauration dans l'avion est encore plus mauvaise maintenant qu'elle est payante !

Voiture

La voiture, une Opel Corsa nous attendait à l'aéroport. Le comptoir d'Avis (comme des autres loueurs) est idéalement placé dans le grand hall du (petit) aéroport de Séville. Le parking des voitures de locations est tout aussi bien situé. En quelques minutes (une signature et la remise de la clef) tout était réglé. Au retour, c'était encore plus simple. Nous avons juste rendu la clef et les papiers du véhicule, sans aucune question ni autre formalité.

Climat

Pour cette semaine d'octobre, nous avons eu une température entre 17° le matin, 23 à plus de 25° l'après midi, et des fins de soirée, vers 11 heures, à 19°. Le ciel a toujours été limpide, sauf le vendredi où nous avons eu, après une journée nuageuse, une averse le soir.
Avant de partir, nous avions été attentifs aux prévisions météorologiques disponibles pour l'Andalousie sur les sites locaux de l'internet. Ces prévisions, qui annonçaient une semaine pluvieuse et des températures de 20° au plus ont été heureusement et largement démenties.

Formalités

Les ressortissants de l'U.E. doivent avoir leur carte d'identité ou leur passeport. La monnaie en cours est l'euro. C'est simple.
Pourtant, nous avons été confrontés, avant le départ, pour obtenir les cartes d'identité des enfants, à une administration pinailleuse et tatillonne, qui a refusé deux séries de photos d'identité aux prétextes que les visages étaient trop petits, puis trop grands (alors qu'elles sortaient toutes du même photomaton), qui a réclamé des documents originaux (dédaignant des photocopies pourtant accompagnées de l'original) qu'elle a ensuite négligé, et qui a fourni des documents incomplets qu'elle a finalement du refaire !
Bref, comptez 3 semaines minimum et une bonne dose de patience pour obtenir des papiers.


Typique

Urbanisme

Un apeçu de Seville La première chose qui frappe, c'est l'urbanisme des centres villes. Séville, Grenade, Cordoue, Osuna, Carmona ont gardé les anciens shémas, avec un château ou palais (l'Alcazar), une cathédrale (une mosquée bâtie sur les ruines d'une basilique wisigothique puis réaménagée et convertie), et un incroyable enchevêtrement de ruelles torves, étroites, sans buts, qui séparent plus ou moins des blocs de bâtiments de 3 étages.
La ligne droite est bannie.
Les constructions d'inégales hauteurs, penchent et empiètent sur la chaussée. Les rues n'attendent pas les croisements pour changer de direction et la chaussée, pavée, présente toutes les déclivités imaginables.
On tombe à l'improviste sur des places, plantées d'orangers, qui offrent des bancs ombragés appréciés des promeneurs.
Ces quartiers, forcement piétonniers, bénéficient d'une ambiance très particulière, changeante au cours de la journée, les rayons du soleil peinant à pénétrer, animés tour à tour par les échoppes et les bars à tapas.


Patio

Séville, et surtout Cordoue regorge de patios. D'ailleurs, nos hôtels, dans ces deux villes, en possédaient un, au moins symbolique. Il ne faut pas hésiter à jeter un œil entre les grilles de fer forgé. On découvrira souvent une fontaine cernée de plantes en pots.
A Grenade. L'hotel à Cordoue. A Cordoue.


A Séville.

Jambon

On trouve de très nombreuses boutiques de jambon et les supermarchés y consacrent des rayons entiers. Des dizaines de variétés sont disponibles et il faut bien dire que la qualité est au rendez vous. Pour les amateurs, il est possible de revenir en France par avion avec un jambon en bagage à main. L'emballage permet de ne pas trop embaumer la cabine. Sur place, les occasions sont nombreuses de consommer des tapas de jambon pour en apprécier les différentes qualités.






Les murs de céramique.

La variété et l'inventivité des motifs géométrique laisse tout simplement pantois. Voici quelque exemples de la magnificence de ces murs dont les couleurs sont toujours aussi vivantes.

Séville

Barrio Santa Cruz, Place de Doña Elvira

Seville Place et Banc. Sophie et Vincent, à Séville sur la Place d'Espagne (Tolede). Vincent, à Séville sur la Place d'Espagne

2 vues de la place d'Espagne, dans le parc Marie Louise

Dans l'Alcazar de Seville.
Vincent, à Séville dans l'Alcazar. Seville Alcazar. Judite, à Séville dans l'Alcazar.

Le Patio de los Arrayanes dans l'Alhambra
Grenade : l'Alhambra.

Petite collection prise sur les murs de l'alcazar de Séville.

Les Cartes

Andalousie

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Séville

Plan du nord du centre ville de Séville Cliquez au bon endroit pour plus d'explications.

Plan basculé du centre de Séville. Les itinéraires dessinés sont ceux proposés par l'office du tourisme. Cliquez au bon endroit pour plus d'explications.

Grenade

Grenade : Le centre historique Cliquez au bon endroit pour plus d'explications.

Alhambra

Plan du site de l'Alhambra
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Manger - Dormir


Hôtels

Comme l'avion arrivait assez tard le dimanche, nous avons cherché à réserver un hôtel. La réservation par téléphone s'est avérée impossible en si peu de temps à cause de la difficulté à verser un accompte. Nous avons dû réserver sur l'internet par le site .
Ainsi, lorsque nous sommes arrivés, nous étions attendus.
L'hôtel étant pratique et convenable, nous l'avons gardé pour les premières nuits à Séville. Nous avons ensuite fait confiance, avec profit au guide Michelin pour Cordoue et Grenade. Enfin, nous avons trouvé un hôtel au gré de la providence, hors de Séville mais proche de l'autoroute et de l'aéroport pour la dernière nuit avant l'avion de retour.
L'hôtellerie, en individuel, est plutôt chère. Il faut compter environ 60 euros la nuit pour un confort modeste. La facturation est assez obscure et le règlement en liquide est de mise. Bien que nous ne l'ayons pas fait, il semble probable que la négociation soit possible. Dans tous les cas, vous n'aurez aucune facture.

Seville

Hostal Paco's, dans la calle Pedro del Toro. Nous avions réservé par l'internet. Nous avons occupé 2 chambres avec douche, au 3eme et dernier étage (sans ascenseur, un raide escalier de marbre s'enroule autour d'un patio symbolique). Pas de petit déjeuner, de télévision, de téléphone ou d'autre confort. Nous avons laissé la voiture au parking souterrain payant (12 € la journée) de l'avenue Marques de Paradas, sous l'ancienne gare, reconvertie en petit centre commercial, à 50 m de l'hôtel. L'hôtel propre, au gardien de nuit sympathique, sans confort superflu, nous a plu. On y est resté 3 nuits pour environ 165 €, en liquide et sans facture, en plus de 55 € payés d'avance lors de la réservation.
J-F à la fenêtre de la chambre.

Cordoue

Hostal Alcazar des deux coté de la calle San Basilio. D'un coté la pension et de l'autre des appartements. Il n'y avait plus de place en pension aussi avons-nous obtenu un deux pièces ( séjour avec canapé convertible, frigo et télévision, chambre matrimoniale et salle de bain ) pour 85 euros la nuit avec petit déjeuner et parking souterrain compris. Finalement, c'était très bien, séjour et salle de bain sur patio, voiture garée juste au dessous, petit déjeuner copieux, emplacement idéal et hôteliers père et fils très urbains et francophones.

Grenade

La pension Gomérez Gallegos est tenue par Ma Carmen Gallegos Lopez. L'entrée est au 3eme étage d'un immeuble au 2-3 cuesta de Gomérez (sans ascenseur, tel 958 226 398). Nous avons bénéficié d'une chambre spacieuse donnant sur la plaza Nova. Aménagement sobre : 1 grand lit et 2 petits, un lavabo à eau froide, et c'est tout. Salle de bain et toilettes dans le couloir. Nous sommes resté 2 nuits pour la modique somme de 80 euros.

Carmona

L'hotel Palmero présente l'avantage d'etre proche de l'aéroport (10 minutes, garanti sans embouteillages) d'un luxe ** moderne (télévision, parking, salle de bain comme à la maison) qui nous changeait de Grenade, d'un trés grand calme, et d'un service de réveil par téléphone trés efficace (Vol le matin à 9 heures donc enregistrement à 7 et lever à 6 tout cela compliqué par le passage à l'heure d'hiver dans la nuit!). La nuit nous a couté 72,76 euros.

Restaurants

On trouve un peu partout des restaurants proposant la gamme de pates Tutti Pasta. Les enfants ont testé les pates et les paellas. C'est pas mal.

Séville

Le quartier de Santa Cruz, piétonnier, offre de nombreuses possibilités de restauration pour touriste. Proche de la cathédrale, de l'Alcazar et des jardins, il est toujours là pour proposer ses tables en extérieur dans les ruelles ou les places, loin de la circulation automobile. De fait, nous y avons fait quatre repas :
Lundi midi (14h) : La promenade matinale nous avait permis de repérer un petit restaurant proche de la place de los venerables. Nous avons mangé à une petite table installée dans la ruelle de Jamerdana.
Lundi soir (21h) : Nous avons choisi les tables de la place Alianza. Il faisait déjà sombre et j'ai opté pour un plat dont le nom ne révélait pas la nature à nos esprits trop peu hispanophone. Ca c'est révélé être d'excellentes tripes à la tomate que je recommande à tous.
Mardi midi (14h) : La formule midi à 12 euros du restaurant La Cueva de la place Doña Elvira nous convainc. Pas mal, mais on peut facilement se passer du flan proposé en dessert.
Mardi soir (21h) : Nous avons profité de la douceur du soir au bord du fleuve grace aux quelques tables en exterieur de la taberna del pescadore au 1 calle betis dans Triana. Le repas fait d'assiettes de jambon ou de morue tenait du pique-nique. Tres agréable.

Cordoue

Dans un patio, tout proche de la cathédrale. Menu simple et tres bon, leger (les postres sont de trop cependant). Mercredi midi (14h) : Nos périgrinations nous amènent devant les portes du restaurant aux 5 arcs. Nous nous régalons de la formule midi à base de poulpe.




En les murs à la porte d'Almodovar. Bon et bon marché.

Mercredi soir (20h) : A la casa Rubio, nous nous sommes offert, entre autre, un verre de sangria fort honorable, et divers assiettes dont des champignons et de croquettes qui restent dans les mémoires. Bref un repas complet, boissons comprises pour moins de 8 euros par personnes.



Grenade

Jeudi midi (13h30) : Triste repas fait de maigres sandwichs et de petits sachets de chips acquis à la buvette de l'entrée de l'Alhambra. Cher et sans intéret.
Jeudi soir (20h30) : Honnete diner à la Antigua Bodega Castañeda, Calle Elvira, au débouché sur la plaza Nueva, pour pas cher.
Vendredi midi (14h00) : Nous nous installons à la Bodega la bella y la bestia, 37 carrera del Daro. Trois tables étroites pourvues de bancs. L'endroit est plutot un bar à tapas nocturne, cependant, nous nous sommes régalé d'une salade maison, de piments farcies, de pizzas au fromage pour les enfants, de vin rosé et de café, le tout pour 39,10 euros.
Vendredi soir (20h00) : Nous dînons à la Trastienda (11 calle Cuchilleros, près de la plaza Nueva 958 226 965). Il s'agit d'un charcutier qui se transforme en bar le soir. Il faut passer à droite de l'étal de charcuterie et derrière le mur où pendent chorizo et jambon se trouve une petite salle sombre munie de tables basses et de tabouret de même tonneau. Nous nous sommes régalés d'assiettes de jambons, de pâtés et de saucissons à l'ail. Par contre, le fromage est de moindre intérêt. L'ambiance est intime, mais lorsque vers 9 heures nous avons quittés l'endroit, il commençait à y avoir foule.

Carmona

Samedi soir (19h30) : Nous commençons par un thé en terrasse pour profiter des derniers rayons du soleil tempérés par un fort vent froid. Puis nous rentrons dans la salle. C'est plus un bar qu'un restaurant. Il n'y a que trois tables, mais l'autre bar de la place qui annonce pourtant restaurant en devanture ne sert pas à manger. Et là, nous nous régalons de l'assiette de tapas assortis. Super bon. Pas cher. Et sensiblement francophone !

Gouters

Vincent et ses Churros.
A Séville, nous avons régulièrement pris notre petit déjeuner dans un café sur l'avenue Marques de Paradas au coin de la place Legion (2eme café sur l'avenue, à gauche en sortant de Pedro del Toro, sans traverser l'avenue). Il y à une petite salle en passant par la droite derrière le comptoir qui barre l'avant salle. Le choix est au rendez vous depuis le thé, café ou chocolat jusqu'au jambons et pâtés de foie de porc. Nous en sommes resté au Chocolate (ce n'est pas de la poudre soluble) con Churros (un churros pour deux, c'est assez), et au café (vraiment très bon) et au pain avec du beuure et de la confiture. A quatre, le petit déjeuner ressort à environ 10 euros et le service est vraiment rapide. On trouve aussi facilement de trés interessantes et trés variées glaces aux agrumes.


A Cordoue, le petit déjeuner était compris dans le cout de l'hotel. Nous avons juste pris une glace, honnete et de bon aloi, place Santa Catalina, au milieu de l'apres midi, assis au soleil en regardant passer les groupes de touristes.


Grenade

VISITES


Ces journées se sont réellement déroulées ainsi. Les différentes visites d'une même journée peuvent vraiment être faites dans la journée.

SEVILLE

Lundi 24 octobre 2005

Les sacs de pain livrés dans la calle Rodrigo Caro La croix de la place Santa Cruz Nous partîmes matin, à pied, par les rues essentiellement piétonnières, du cœur de la ville.
Notre agréable et typique (nombreux commerces de jambon) promenade nous mena par la place San Francisco jusqu'à la porte du Pardon (c'est la sortie de la cathédrale). Nous doublâmes la Giralda et la place del Triunfo pour investir finalement notre premier objectif : Les ruelles piétonnières du barrio de Santa Cruz par la romero Morube.
Nous sillonnâmes ces lieux remarquables et en particulier la place Doña Elvira, la place de los venerables, de Santa Cruz, de Alfaro. Chaque place présente son caractère propre avec ici ses bancs, ici ses boutiques ou son jardin. Les passages entr'elles sont emplies de la musique des guitaristes des rues ou des serins des fenêtres, et en glissant un œil aux ferrures des portes, on découvre des chefs d'œuvre de patios sévillans (mais de barbier point).
Barrio Santa Cruz, Place de Doña Elvira Barrio Santa Cruz, Place de Doña Elvira

La Giralda prise depuis son orangeraie. La Giralda vue depuis l'Alcazar. La porte du padron. La matinée s'est poursuivie par la visite de la cathédrale. L'entrée n'est pas donnée (7 euros), mais bon, c'est le monument de Séville. Apres s'etre acquité de l'entrée (E), on traverse un petit musée d'art sacré (M), présentant des vêtements et autres équipements de rites. On entre ensuite dans le bâtiment lui même avec ses piliers colossaux. Certains sont équipés de formidables atèles de poutrelles métalliques. On remarque bien sur les grandes orgues (O)qui ceignent le chœur (plutôt joli), et le tombeau de Christophe Colomb(C). Le trésor(T), d'or et d'argent, remarquable, est exposé dans les sacristies et la salle capitulaire (Elle même d'une élégante architecture). La visite ne peut s'affranchir de l'ascension de la Giralda(G). La tour de Séville. L'ancien minaret transformé en campanile ou en beffroi, bref en clocher. De là haut, on profite d'une vue intéressante sur la ville et les alentours, mais surtout sur la cathédrale elle même dont on domine les arcs-boutants, les toitures, les fenestrons, et le patio(P) qui abrite rien moins qu'une orangeraie. C'est d'ailleurs par là que l'on termine la visite(S).
La Giralda La cathédrale Christophe Colomb

Après cette visite, nous sommes retourné dans le quartier de Santa Cruz pour nous
restaurer.
Puis nous sommes repartis à pied en contournant les jardins de l'Alcazar pour rejoindre le parc de Maria Luiza et tout d'abord la célèbre place d'Espagne. Un bâtiment en hémicycle agrémente la place. Il est orné de bancs de céramique sur les quels sont représentés l'histoire et la géographie du pays. Chaque banc est consacré à une province et illustré d'un épisode de l'histoire nationale. L'ensemble constitue une curiosité pittoresque que l'on apprécie tout particulièrement au soleil de l'après midi d'automne.
La Giralda La Giralda La Giralda
La place jouxte le parc de Maria Luiza. Une vaste collection de plantes plus ou moins tropicales et exubérantes qui offre au promeneur un havre de calme et à la ville un poumon de verdure. L'aménagement de la place comme du parc date de l'exposition 1929.
Alentours, subsistent toutes une série de pavillons bâtis pour cette occasion par les différentes nations des Amériques et d'Ibérie. Ils présentent des styles remarquables et ont été conservés à l'usage d'ambassades, de musées ou d'écoles artistiques.
Nous avons pris un cabriolet à cheval, avenue d'isabelle la catholique. Un circuit d'une demi heure (30 euros) nous a emmener depuis la torre del Oro et le palais de san Telmo jusqu'au musée archéologique, au rythme du cheval et accompagné d'un commentaire franco-andalou parfaitement intelligible et instructif.
Nous avons fini l'après midi en parcourant les rues Sierpies et Tetuan, commerçantes et populeuses, en passant par la chapelle San José, à la recherche de vaisselle. Le soir, nous avons dîné dans le barrio de Santa Cruz
place Alianza.

Mardi 25 octobre 2005

Nous commençons la journée par la visite de l'Alcazar Royal de Séville. Les trois principaux centres d'intérêts des lieux sont : les jardins, comme le patio del Leon, les jardins avec ses bassins, ses labyrinthes et ses pergolas, etc, l'architecture comme au patio del yeso, au patio de la monteria, mais surtout la décoration mudéjar du palais de Pierre I. Là, les salons à couper le souffle s'enchaînent aux patios époustouflants et aux chambres qui laissent sans voix. Autant dire que l'on passe facilement la matinée en admiration devant les murs et les plafonds, les voûtes et les colonnes, les fenêtres et les moucharabiehs. Kapoc du patio del leon. Le patio des demoiselles Détail des ornements. La décoration du palais gothique : Le salon de Charles Quint. Citerne de l'Alcazar, sous le palais gothique et la patio del crucero. Bassin du parc de l'Alcazar. Banc du pars de l'Alcazar.

Apres cette visite, la paresse nous pousse vers un restaurant de la
place Doña Elvira.

Vincent dans le cloitre de l'ancien couvent de la Merced. Sophie dans le cloitre de l'ancien convento de la Merced.


La promenade à travers la ville nous amene jusqu'au musée des beaux arts.
L'entrée en est gratuite pour les ressortissants de l'union européenne.
Il abrite, dans un ancien couvent dont l'église a gardé une bonne partie de ses fresques, une magnifique collection de toiles aux sujets principalement religieux. Les salles présentent des pièces contemporaines les unes des autres de façon très didactique mettant en évidence le jeu des influences croisées. Le baroque espagnol y est particulièrement mis en valeur.









Le soir, nous avons diné au bord du Guadalquivir, dans le
quartier de Triana.

Mercredi 26 octobre 2005

Apres un dernier petit déjeuner dans notre taverne préférée, nous prenons la voiture et l'autoroute en direction de Cordoue. 2 petites heures de routes suffisent et, le temps de trouver l'hotel, il est un peu plus de onze heure lorsque nous nous présentons devant la cathédrale.

CORDOUE

Le minaret vu du patio de los naranjos, dans la cathédrale. Le clocher vu depuis l'Alcazar. Bien sur, Cordoue c'est d'abord la mosquée. Un témoignage magistral d'une époque lointaine que rien ni personne n'a pu effacer malgré les retournements de l'histoire. On est nécessairement saisi par l'atmosphère étrange émanant des clairs obscurs qui se dégagent des successions de colonnes, des alternances rouges et blanches qui se répètent comme dans un jeu de miroirs.
Jeu de lumière dans le décor de moçarabes et de stuc proche du mihrab. Quelques unes des fameuses colonnes.

L'entrée à la mezquita coute 8 euros pour un adulte et 4 pour un enfants.
La coupole de la maqsura. Le mihrab. Détail du mihrab.
Détail du décor du plafond de la cathédrale. Le mur d'enceinte de la mezquita est aussi consacré. Les parties les plus sacrées de la mosquée sont encore visibles et richement décorées (cf. ci-dessus). Mais la mosquée est à présent une cathédrale. En fait les lieux et constructions ont été plus longtemps église que mosquée. La façon dont la cathédrale s'incère au cœur du bâtiment est tout à fait originale. La cathédrale n'a tout simplement pas de mur. Tous ses éléments sont présents, disposés selon le schéma habituel, mais sans les murs. Et bien sur, les décors (ci-contre) sont radicalement différents et s'opposent dans les thèmes, les matériaux, les couleurs...

Une ruelle de la juderia : la calleja de las flores. Après cette visite, nous nous sommes promené dans les ruelles attenantes de la Juderia profitant de la douceur du début de l'aprés-midi.
Notre promenade nous amene au bord du fleuve (où le pont romain est en refection), à la puerta de Almodovar. Patios, fleurs, ruelles...
Le fumet s'échappant des restaurants, la mine réjouie des convive et l'heure tardive nous amenèrent finallement à nous arreter aux 5 arcs.
L'alcazar n'ouvrant ses portes qu'en fin d'apres midi, nous avons continué par une promenade digestive dans la juderia, une sieste réparatrice à l'hotel et une petite glace.


Le mur d'enceinte vu de l'exterieur.Vue du bassin principal du jardin avec le palais au fond.Les fortification de l'Alcazar.
L'alcazar conserve de vestiges de fortification intéressants et un hammam des plus classique avec son ciel étoilé. Mais c'est surtout les jardins qui offrent un moment relaxant et frais dans la chaleur de l'après midi finissante.
Le palais et ses jeux d'eau. Le ciel dans un réservoir. Vincent devant les pinceaux du jardin.

Nous avons fini la journée au restaurant Casa Rubio dans la juderia.

Jeudi 27 octobre 2005

Medina Azahara

Les 5 arcs de l'entrée principale de la médina. Mais là, on en voit que 4.
On remarquebien sur la bichromie des arcs, et leur forme caractéristique. Ici le décor de stuc a pu etre partiellement replacé. Quel puzzle! Après un petit-déjeuner continental pris à l'hotel, nous sommes parti découvrir la Médina Azahara. Proche de Cordoue, l'ouverture est à 10 heures, c'est gratuit pour les ressortissants de l'UE et le parking coute 70 centimes. Nous étions sans a priori et avons été séduit par le décor théâtral de ces ruines dominant le Guadalquivir. Une vue surplombante depuis l'entrée permet de découvrir la ville dans toute son ampleur. Les étages en terrasse se succèdent, dévoilant l'urbanisme à la fois embrouillé dans les détails et structuré dans les grandes parties. La visite, particulièrement romantique, permet de passer par les palais, les demeures de luxe, la mosquée, l'agora, les 5 arcs de la porte principale, les fortifications, les murs d'enceintes … Mais on découvre aussi les communs, le système d'eau courante, les silos, greniers et citernes, les 'atriums', patios, hammams… La ville se dévoile toute entière. Malheureusement, certaines parties ont été grossièrement restaurées mais l'esprit est là et il y a tout de même de remarquables vestiges de dallages et de bas reliefs. Le site était peu fréquenté et parfois, au détour d'une venelle coincée entre deux hauts murs, on s'attendait presque à déboucher sur un souk oriental ou une ménagère en djellaba. Il est intéressant de comparer les éléments architecturaux de ce site avec ceux de la mezquita, de l'Alhambra, ou de l'alcazar de Cordoue. Les correspondances, résonances, filiations semblent transparentes.
L'une des résidence princière.Exemple de reconstitution un peu rapide.

GRENADE

Alhambra

Depuis la France, le site de réservation par internet exigeait l'indication de l'heure d'entrée à la demi-heure près. Nous avions renoncé à reserver, voulant nous ménager la possibilité de choisir au dernier moment en fonction des aléas du voyage et de la clémence du ciel.
Mais, à Cordoue, l'hôtelier nous avait alarmé en nous certifiant qu'il fallait à tout prix réserver sa place pour visiter l'Alhambra. Nous fîmes donc halte à Baena pour réserver au guichet de la banque BBVA. Il nous fut répondu qu'il n'y avait plus de place ni pour le jour même, ni pour le lendemain, ni même pour le surlendemain. Nous étions fort déconfits mais ne perdîmes pas espoir et décidâmes de nous rendre directement sur le site.
Nous sommes arrivé vers 13:30. Nous nous sommes garé au parking de l'entrée. Il n'y avait pas de queue et nous obtînmes très simplement des billets au guichet valables le jour meme de 14 à 20 heures avec visite des palais nazaréens entre 17 et 17:30. Le temps était superbe, comme d'habitude.
Nous payâmes 30 euros : 10 euros chacun, et gratuit pour Vincent.
Comme il nous restait un peu de temps avant d'entrer, nous nous sommes restauré d'un sandwich. Le site présente plusieurs parties qui se visitent avec le meme ticket, dans l'ordre de son choix, indépendamment les unes des autres.
Nous avons d'abord été visité les jardins du Généralife.
Patio de la Acequia. Patio de la Acequia avec l'entrée du pavillon qui domine la ville. Galerie couverte du patio de la Acequia face à l'Alhambra.
Le Généralife, c'est avant tout le paseo de la acequia, reflet de celui des Myrtes du
palais nasride. Sa structure allongée, son étroit bassin central habité par le murmure des jets d'eau, sa galerie couverte, ornée de stucs, d'où l'on admire l'Alhambra - proche et pourtant lointain, par delà la cuesta del rey chico - , et le pavillon, à l'extrémité, qui offre un formidable panorama sur le quartier d'Albayzin. L'atmosphère, la quiétude, l'isolement, les parfums, tout participe au dépaysement, au voyage dans le voyage.
Mais il y a aussi les jardins en terrasse, et le réjouissant et rafraîchissant escalier d'eau qui permet de gravir la pente jusqu'à un ultime point de vue sur les jardins.
Le palais nasride dominé au fond par l'alcazaba. L'enceinte de l'Alhambra vue depuis le paseo de los cipreses.
Nous avons ensuite rejoint l'Alcazaba, la forteresse de l'Alhambra, en passant par les paseos de las adelfas et de los cipreces, et la calle real. La promenade est l'occasion de franchir les murailles et de longer l'ancienne médina et le parador de San Francisco.
La Forteresse conserve une fière silhouette et offre de nouveau points de vus sur l'Alhambra, le
Généralife, Albayzin et l'ensemble de la ville.
Nous, devant la porte del Vino qui donne acces à la place de los aljibes, devant la forteresse. La tour del homenaje. L'Albayzin.
Nous nous sommes accordé une breve halte au glacier de l'endroit pour profiter du soleil.
Notre visite s'est poursuivi alors avec le palais de Carlos V. Le batiment est certe remarquable, pourtant il reste froid et sans ame. Sans doute trop intellectuel dans sa conception (un jeu géométrique de cercles et de carrés) et trop présomptueux dans ses dimensions (plus grand et plus haut que le palais nasrides). Une petite expositions présentait les oeuvres artistiques, essentiellement romantiques, inspirées par les lieux (comme les nouvelles de Washington Irving).

Le palais nasrides
Patio de los arrayanes. Vincent et Sophie devant le bassin du patio des myrtes. Judite au Patio de los arrayanes. Exemple de dentelle de pierre. Exemple de stucs.

Comme on le déplore ci-dessus, notre pauvre maîtrise de l'art photographique nous empêche de rendre ici toute la splendeur du patio de los arrayanes.
Le traitement du sol en longues bandes d'eau et de verdure, des murs ornés d'azulejos, des portes monumentales cloisonnées et ouvragées, des étages aux galeries de stucs et de moucharabieh, des plafonds disparaissant sous les moçarabes, des proportions des ouvertures, des cloisons et des parcours, tout forme un ensemble d'une indicible harmonie. Bref, faut y aller.

L'une des galeries donnant sur la ville.


Passage vers le patio des myrtes. Le patio de los leones. Les arcades du patio des arrayanes.
Avec le patio des lions, on atteint le point extrême du voyage. Rien de commun avec tout ce que l'on a pu voir auparavant. La magie est présente. L'harmonie, le rythme des arcades imposent leur propre musique soutenue par le murmure de l'eau. On oublie tout.
Vincent dans le palais.Vue de la ville.Torre de las Damas.
Le palais offre de très nombreuses échappées sur la ville en contre bas et en face.
Après cette visite inoubliable, nous avons recherché un logement. Pour cela nous avons mis à l'épreuve notre guide michelin, l'espagnol de Judite et notre téléphone portable : Nous avons appelé l'une des pensions recommandées. Il y avait de la place, mais nous avons eu pas mal de difficultés à l'atteindre car la quasi-totalité d'albayzin et de ses alentours proches sont interdits à la circulation des voitures particulières. Nous avons du abandonner notre auto dans un parking de la Puentezuelas, à environ 800 m de là.
Fatigués et étourdis par cette journée pleine de suspens et de splendeurs, nous avons mangé, simplement, sur la plaza Nueva.

Vendredi 28 octobre 2005

Ce vendredi 28, il fait moins beau, c'est le premier jour couvert et nous craignons la pluie, aussi décidons nous d'aller nous promener dans notre quartier d'adoption, l'Albayzin. Mais d'abord un bon petit déjeuner.
La promenade est agréable, le temps, couvert, se maintient.
Nous montons tranquillement dans les ruelles (un peu sales) : La caldereria Veija, la cuesta de San Gregorio, l'église San José (avec son minaret), la place San Miguel Bajo. A son extrémité, on bénéficie d'une jolie vue sur la ville basse de la cathédrale à l'hopital San Juan de Dios.
Sophie et Vincent, dans le palais Daralhorra. Nous poursuivons en essayant de longer au plus pres la muraille qui subsiste à cet endroit, en direction de l'arco de las pesas. Mais elle reste tout à fait inaccessible, masquée par un mur dont les tags et autres inscriptions et peintures rupestres modernes ne parviennent pas à masquer la laideur. Cependant, cette partie de la promenade vaut par la simple visite du palais Daralhorra *. La construction, est adossée au couvent de Ste Isabel la Real. De l'époque nasride, le palais rappelle celui de l'Alhambra avec ses galeries ouvertes sur l'extérieur, ses stucs, son patio à bassin. La difficulté consiste à trouver l'entrée particulièrement modeste et absolument pas indiquée.
Un mur de particulier pres de la colegiata de nuestro salvador.
Passé l'arco de las pesas, on débouche sur la plaza Larga *. Le lieu, très pittoresque, abrite un petit marché animé entouré de tavernes et de boutiques de bouche. Nous avons ensuite remonté la calle Panaderos tout aussi typique jusqu'à la colegiata de nuestro salvador *.
L'église du 16eme se visite pour 75 centimes. La statuaire de la nef est très surprenante. Les personnages peints à la perfection semblent être des mannequins vêtus de costumes de théâtre. Il n'en est rien. Le patio (Almohade du 13eme) présente une exposition sur les atrocités commises à l'encontre du clergé lors de la révolution de 36 (L'église fut incendiée à cette époque).
Nous avons enfin rallier le mirador de San Nicolas.

Le Palais Nasride vue de l'Albayzin.Le palais de Carlos V vu de l'Albayzin.
J-F Sophie et Vincent devant l'alhambra au mirador de San Nicolas.
Nous sommes redescendu par la carril de San Augustin, la piamista Gacia Carillo, puis la cuesta del Chapiz jusqu'au paseo de los tristes.
Il s'est mis à pleuvoir trés légèrement alors que nous parvenions au musée archéologique * de la ville dont il faut parler plus longuement. Tout d'abord, il est gratuit pour les ressortissants de la communauté européenne. Mais surtout il présente les vestiges datant d'avant les wisigoths retrouvés alentours d'une facon trés vivante et trés pédagogique. Chaque salle (une petite dizaine en tous) est consacrée à une période. Les enfants ont adorés.

Enfin, il était temps pour nous de
manger.

Au détour de l'Alcaiceria. Nous avons passez l'après midi à visiter la partie basse et historique de la ville :
Le Real monasterio de San Jeronimo * (3 euros l'entrée) vaut surtout pour son église.
Tant qu'on est là, autant jeter un œil à l'hôpital San Juan de Dios surprenant avec ses salles de radiologies qui s'ouvrent sur des fresques, des fontaines, et des patios à palmiers.
Un patio de l'hopital San Juan de Dios. Nous avons parcouru l'alcaiceria, où l'on se croirai facilement au souk d'Istamboul.

Nous sommes entré dans la cathédrale (3 euros l'entrée) riche de son trésor de métaux précieux et la real capilla de granada ** (3 euros l'entrée) qui recèle les corps des rois catholiques mais qui mérite la visite surtout pour les gisants de ces personnages illustres, le retable d'une exubérance formidable (très sanglant comme c'est courant en Andalousie) et surtout la merveilleuse collection de tableau constituée par la reine Ysabel en personne.

Tout au long de la promenade, nous nous sommes amusé à trouver les grenades plus ou moins stylisées qui ornent les pavages, les bornes, les gouttières, les linteaux, les poteaux, les acrotères, brefs tous les éléments de l'architectures et de l'aménagement urbain. Il y en a énormément.
Nous avons fini par un bon gouter et sommes rentrés nous reposer alors que la pluie commençait à tomber pour de bon. En soirée, nous trouvons un restaurant tout proche.

Samedi 29 octobre 2005

Nous avons la journée pour rallier Séville. Rien ne presse. Le beau temps est revenu.
Apres un dernier bon petit déjeuner, nous quittons notre hotel et regagnons notre parking à pieds.
Vers 13 heures, nous sommes à Osuna. Nous nous arretons au supermarché Eroski, mais la cafétéria ne nous dit rien qui vaille. Nous achetons donc de quoi pique niquer dans le supermarché. Il y a au moins 30 sortes de jambons crus. Pour 6,25 euros, nous achetons des yaourts à boire, du pain, du fromage et du jambon. Nous nous installons sur la grand place au pied de la forteresse pour nous restaurer en plein air.
La route est trés agréable, nous traversons une mer d'oliviers qui semble ne jamais prendre fin.

Carmona : La porte de Séville. Nous arrivons vers Séville dans l'aprés midi, et nous mettons en quete d'un hotel. Mais les prix extravagants nous poussent vers l'aéroport puis vers Carmona. Nous trouvons finallement un hotel à mi-chemin entre l'aéroport et Carmona.
Comme il était un peu moins de six heures, nous avons décidé de finir la journée à Carmona, à 15 minutes en voiture de là.
La ville présente quelques beaux vestiges comme la porte de Séville (ci-contre), La cathédrale Santa Maria la mayor (Magnifique poupée habillée d'argent et véritable paire de bénitiers fait d'un seul coquillage), et l'alcazar de Arriba transformé en palace. Mais aprés une heure de promenade, force est de constater que la cité est un peu morte malgré les efforts des cigognes. La seule animation se trouve Place San fernando où nous mangeons.