Les Rochers de la Badaz
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1) 17/07/2021 630 m 7,7 Km 1 812 m
2) 06/06/2022 750 m 9,6 Km 1 850 m
Quel que soit le sens, cette ascension est relativement exigeante :
- Elle est assez longue.
- Certaines portions sont très pentues.
- Quelques passages sont vertigineux.
Bref, c'est la montagne, mais les équipements classiques de randonnées suffisent.

Première essai : Sens anti-horaire
Nous tentons l'ascension des Rochers de la Badaz par le col de la Cochette.
Malheureusement, le brouillard nous fera renoncer à moins de 500 mètres du but.
     








Le chemin présente pas mal de parties vertigineuses (vide d'un coté, marche en crête) ou verticales (nécessité de poser les mains), ou les deux.
















Nous laissons la voiture juste au départ de la voie de desserte des étables de Rossane.
De grand fûts gisent en tas, attendant d’être descendus.

Nous suivons le GR du Massif des Bauges. La voie est désormais « carrossable » jusqu’au pied du col du colombier.
Nous montons régulièrement et restons toujours sur le grand chemin, délaissant par deux fois les raccourcis qui prennent sur la droite et coupent les lacets.

A la sortie de la forêt, dans les derniers lacets, les orchis pyramidaux s’épanouissent entre les campanules.
Nous sommes accueillis au Col de la Cochette par deux étudiantes qui mettent en garde les promeneurs à propos des rencontres avec les grands canidés du secteur : Loups et patous.

Les nuages sont bas, couvrant et découvrant alternativement le sommet du Mont Colombier.
Les plus pessimistes décident d’aller vers le Col du Colombier, au-dessus des étables du Chalet de Rossane.

Quant à nous, nous sommes venus pour les rochers de la Badaz, et malgré les nuages qui s’effilochent sur les dents de leurs crêtes, nous nous engageons résolument sur le sentier balisé de points bleus.
Le sentier est sommes toutes raisonnablement technique. Un promeneur qui ne craint pas trop le vertige, qui a un bon équilibre, et sait se servir de ses mains s’en sortira sans problème.

Malgré tout, notre progression n’est pas très rapide avec les passages en brouillard de plus en plus fréquent. Surtout par rapport au groupe fromagé qui atteint rapidement le Col du Colombier.

Alors que nous nous trouvons sur une petite plateforme rocheuse, dans un nuage, cerné par le vide et que
le balisage nous indique qu’il faut maintenant descendre face à la paroi dans un itinéraire caché par des lambeaux de brumes,
nous préférons faire demi-tour et rejoindre le reste de l’équipée au Col de la Cochette en reprenant le même itinéraire.

A la descente, nous prenons d’autant plus volontiers les raccourcis que la pluie s’annonce.

La flore du Mont Colombier.





















Deuxième essai : Sens horaire
Cette fois, nous decidons de tenter l'ascension des Rochers de la Badaz en commençant par la montagne de Motzon.
La clémence des cieux nous permet de boucler notre itinéraire. Belle réussite.
       













L'ascension de la montagne de Motzon est raide et en sous-bois. Ensuite, la crête sud des Rochers de la Badaz est plus facile et plus ensoleillée.
Tout le long de la crête, et depuis le sommet, la vue porte à de dizaines de kilomètres. La Grande Sure à plus de 40 km, la Belledonne et Tré la Tête à plus de 50.











Nous stationnons Chez Folliet. La route se termine par un tourne bride qui laisse un espace pour se garer.

Le chemin passe derrière les bâtiments et commence par traverser le bois de Saint-Bruno. Un peu plus d’un kilomètre de mise en jambe en 150 m de dénivelée pour rallier la Montagne de Motzon.

A partir de là, on suit les points bleus. La montée se fait sous les épicéas.
Un petit kilomètre pour gravir plus de 400 m.

Et soudain, le paysage s’ouvre.
Le sentier joue avec la crête, passant d’un bloc à l’autre à un ou deux mètres du vide qui domine à droite.

Encore 850 m de progression et 200 d’ascension et nous voilà au sommet.
Des parapentistes passent en contrebas.
On pique-nique.

Pour le retour on décide de passer par le Col de la Cochette.
On connait le chemin pour l’avoir fait l’été précédent (cf. ci-dessus).
Un bon kilomètre. Toujours aussi vertigineux. On pose les mains. On enjambe les rochers, cerné par l’abime…

Au col, on croise deux cyclistes, leur engin sur le dos. Il monte au Colombier par le sentier le plus court !

Nous redescendons par la voie carrossable qui dessert le Chalet de Rossane et prenons le premier raccourci à gauche après le premier virage en forêt.
Lorsque le sentier retrouve la route, il faut la traversée pour continuer en face sur l’ancien itinéraire du Tour des Bauges.
Il n’est plus balisé à cet endroit et on passe facilement devant sans le voir. C’est un chemin en balcon qui nous ramène vers la Montagne de Motzon.
Attention, après environ 400 mètres, on débouche sur une voie d’exploitation forestière récente qui ce jour-là ne figure pas sur les cartes, même en ligne.
On ne l’emprunte que sur quelques mètres. Le bon chemin se poursuit de l’autre côté de la voie.

Comme annoncé, on retrouve notre chemin de l’aller au niveau de la Montagne de Motzon, juste après avoir longer une belle barre rocheuse.





















































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