Le Mont Julioz
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1) Départ des Cornes juillet 2020 630 m 7,4 Km 1662 m
2) Départ du Plane 20 juillet 2022 530 m 8,3 Km 1650 m
3) Départ du Plane 15 août 2023 460 m 7,4 Km 1672 m

Premier essai : Départ du parking des Cornes
La promenade est bien engagée malgré le temps couvert.
Et puis on aborde une crête assez large mais qui décourage tout de même la personne qui a le vertige pour les autres.
On l'abandonne et quelques centaines de metres plus loin, un passage necessitant une simple et courte escalade nous fait faire demi-tour...

     




Départ du parking des Cornes, au bout de la route au-dessus de Doucy.

La promenade commence par une pente douce, en direction du golet de Doucy.
Une fois au col, on part sur la gauche, dans l'alpage, qui cède bien vite la place à la forêt.
La montée est plus affirmée. Parfois, les arbres s'écartent, découvrant un paysage toujours plus vaste.
Tant que ça monte, c'est bon.
Après le belvédère des 7 2000, le chemin suit la crête, parfois étroite.
Le mauvais temps, et la défection des vertigeux nous fait renoncer à franchir le passage pourtant équipé d'une corde qui permet d'atteindre le sommet !

Demi-tour donc et retour par le même chemin.

Deuxième tentative : Départ du parking du Plane
L'idée est de faire une boucle :
On va chercher la crête du Julioz au sud, qu'on remonte vers le nord jusqu'au sommet, puis retour par le Bois d'Enfer.
La promenade est bien engagée. Le temps est propice.
Mais alors qu'on est presque au sommet, l'un de nous est pris de vomissements.
Après une longue pause, le malade est raccompagné jusque Chez Garins tandis qu'un deuxième groupe retourne chercher la voiture...

     














Départ du parking du col du Plane, tout au bout du bout de la route.

La promenade commence par environ 300 mètres de plat par une belle voie carrossable pour se mettre en jambe.
Et c'est le Col du Plane.
La route se poursuit en pente douce sur environ 1 200 mètres.
Les bas-côtés sont étrangement entretenus ; tondus et nets. On croirait une départementale !
Au premier lacet, on continue tout droit par la large voie d'exploitation forestière.
Encore 800 mètres d'une lente descente. En tout, depuis le col, on perd 106 mètres.
Le bout de cette route est un large tournebride, dépôt de grumes et de fûts énormes.
Plusieurs chemins partent de cette place dont en particulier un qui descend droit Chez Garins.
Mais pour lors, nous nous engageons dans le sentier balisé qui s'enfonce à couvert.
La pente, régulière, n'est pas si terrible. Le chemin contourne de gros blocs rocheux et vient assez vite buter sur la pente abrupte du flanc ouest du Julioz;
La forêt s'éclaircie et laisse place peu à peu à des pelouses sèches.
Et au détour d'un rocher, c'est l'incident.
Les crampes d'estomac sont irrépressibles. Les vomissements continuent.
Une courte pause suffit pour décider du demi-tour.
Même si nous avons fait plus de la moitié du chemin, nous ne savons pas si la suite est difficile ou non.
Et puis, il y a la possibilité de trouver du secours Chez Garins, plus près et seulement en descente.
Nous redescendons jusqu'à retrouver l'abri de la forêt et attendons une heure ou deux pour reprendre des forces.
Puis nous nous séparons. Les plus gaillards retournent à la voiture par le même chemin tandis que les faiblards rejoignent tranquillement Chez Garins.


Troisième tentative - La bonne : Départ du parking du Plane
On ne reste pas sur un échec. Nous insistons avec la même idée qu'en 2022 : faire une boucle.
On va chercher la crête du Julioz au sud, qu'on remonte vers le nord jusqu'au sommet, puis retour par le Bois d'Enfer.
Très belle réussite.

       











Départ du parking du col du Plane, tout au bout du bout de la route.

La promenade commence par environ 300 mètres de plat par une belle voie carrossable pour se mettre en jambe.
Et c'est le Col du Plane.
La route se poursuit en pente douce sur environ 1 200 mètres.
Au premier lacet, on continue tout droit par la large voie d'exploitation forestière.
Encore 800 mètres d'une lente descente. En tout, depuis le col, on perd 106 mètres.
Le bout de cette route est un large tournebride, dépôt de grumes et de fûts énormes.
Comme naguère, nous nous engageons dans le sentier balisé qui monte à couvert.
La pente, régulière, n'est pas si terrible. Le chemin contourne de gros blocs rocheux et vient assez vite buter sur la pente abrupte du flanc ouest du Julioz.
La forêt s'éclaircie et laisse place à des pelouses sèches.
Encore quelques efforts, entre les roches, sur les cailloux, avec l'aide des mains, et c'est le sommet, ornée d'une croix modeste par sa taille mais forgée avec recherche.
Le Roc des Bœufs et le Mont Colombier dévoilent leur plus élégant profil.
On redescend.
Après un dernier passage équipé de filin, c'est l'agréable pente douce le long de la créte, avec son belvédère des 7 2000 sur environ 1,3 km.
On laisse partir à droite le chemin qui descend au Golet et on continue tout droit.
Le chemin s'enfonce brutalement dans la forêt par une pente très abrupte d'environ 300 mètres.
On perd 80 mètres d'altitude avant de rejoindre une large voie d'exploitation forestière en pente douce que l'on suit sur un peu moins de 2 Km, jusqu'au parking.




















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