La tournée des tannes
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12/07/2021 | |
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380 m | |
6,9 Km | |
1 650 m |
Encore le Margériaz, mais cette fois, on se décale vers la combe de la Verne pour une tournée des tannes et des grottes.
Ca change.
Mais on ne se privera pas des précipices et des sensations d'altitudes.
Forêt, landes de rhododendrons, alpages et lapiaz sont aussi au programme.
Nous laissons la voiture à la Place Baban et nous dirigeons vers le sud.
Le large chemin traverse la forêt du Margériaz sans s’éloigner de la courbe de niveau 1 330.
Après un peu plus de 500 mètres, nous le quittons pour un sentier plus modeste, à droite, en direction de la source de la grotte des fées.
Le lieu est peu fréquenté et nous nous relayons pour essuyer de nos fronts les soies d’araignée matinales.
300 mètres sans dénivelée réelle et nous voilà devant la source. L’eau sourd entre les cailloux, fraiche et translucide.
Mais où sont les fées ?
Nous retournons sur le grand chemin par le même sentier et poursuivons plein sud.
La voie a été ouverte pour rejoindre la combe de la Verne sans changer d'altitude en franchissant le Roc des Journées.
Au passage du Roc, on apprécie le soleil qui réveille peu à peu ses abris sous roche.
Nous remontons vaillamment la sombre combe en direction du col non sans un coup d’œil au profondeurs insondables de la Tanne Georges Cher.
Arrivés au Col de la Verne nous nous écartons un peu sur la pente enherbée, à droite, pour une pause bien mérité.
Au sud, on admire la Pointe de la Galoppaz et le Pic de la Sauge qui masque la dépression de la Thuile.
Au-delà de la Roche du Guet, la Belledonne disparait dans les brumes.
Plus à l’ouest, la Chartreuse est aussi ennuagée. On aperçoit tout de même le Granier que
le Mont Saint-Michel ne peut cacher, entre le Sommet de Montgelas et
le Mont Peney.
Vers le couchant s’étend la majestueuse forêt de Charvettan qui couvre la pente du Mont du Nivolet jusqu’à l’abrupt.
Nous reprenons notre ascension, cette fois vers le nord, en longeant au plus près la falaise. La lande est couverte de rhododendrons et parsemée d’épicéas qui masquent le sol de pierre.
Le Mont Colombier, avec les Rochers de la Badaz et la dent de Rossanaz se déploie face à nous dans toute sa splendeur massive.
A environ un kilomètre du Col de la Verne, vers 1 650 mètres d’altitude (notre point haut), nous prenons le chemin balisé consacré aux lapiaz.
Il serpente au travers d’un champ de lames calcaires d’un blanc bleuté, plus ou moins parallèles, nous menant entre les formations fantasques et les failles effrayantes sur environ 500 mètres.
A la sortie du lapiaz, nous nous dirigeons vers les chalets du Margériaz que nous laissons à notre gauche pour rejoindre directement à l’entrée de la forêt le sentier des tannes.
Une visite de courtoisie à la tanne aux cochons et plus bas au gouffre largement équipé pour la visite de la grotte, sous le chemin.
Plus que 500 mètres de descente et c’est l’arrivée.
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