La cascade des Dioux
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16/7/2021 160 m 5 Km 970 m

Une petite promenade pour journée incertaine.
Avec plus de temps, nous aurions pris le funiculaire et avec en plus un soleil mieux installé nous eussions poussé jusqu'au Bec Margain.











moulin de Porte-Traine Funiculaire du Touvet

Le temps est incertain, mais il a plu ces derniers jours et on a besoin de sortir.

Toutefois, pas le temps pour le funiculaire. On se gare au bord du torrent des Dioux, déjà fort à cet endroit.
Le chemin dessert quelques maisons puis nous obliquons à gauche, dans la forêt où les hêtres dominent.
La pente est forte et le chemin glissant.
Après environ 250 mètres, des marches en rondin nous invitent à descendre jusqu'au bord de la rivière.
Nous les empruntons avec précaution.
Peu à peu, le bruit de la cascade emplit l'espace.
Il s'impose absolument.
Nous approchons encore en remontant le cours d'eau jusqu'au petit cirque creusé par le courant.
C'est l'antre de l'eau. L'air vibre du fracas démultiplié par les parois rocheuses.

Nous remontons sur le sentier par le même escalier précaire et poursuivons la descente, plus douce, jusqu'au moulin de Porte-Traine, à 200 mètres de là.
C'est le point bas de notre promenade (830 m).
Disons de suite que de moulin, il n'y a pas.
Seulement quelques pierres et des meules de belle taille.
L'endroit, encaissé, sombre, détrempé, a pourtant une atmosphère guillerette.
Peut-être est-ce la musique légère de l'eau qui file sans entraves rejoindre le Bruyant.

La remontée est si boueuse que nous coupons en partie par le bois.
Donc 350 mètres de montée dans les bois (environ 70 mètres de dénivelée)
Puis environ 1,3 kilomètre de plat dans les bois puis les prairies des Dioux, jusqu'à un petit oratoire.
Nous longeons alors une aire de décollage de parapentistes.
Un impressionnant rapace s'élève en cercles au-dessus du vide.
Nous passons devant l'église Saint-Hilaire et entrons dans le parc attenant.

Notre intention était de pousser jusqu'au Bec Margain en passant au-dessus de la cascade de l'Oule.
Mais le ciel devient plus menaçant.
Ce sera une autre fois. Peut-être l'occasion de prendre le funiculaire.
Nous amorçons un large demi-tour englobant la gare du funiculaire et remontons carrément jusqu’à la route départementale.
C'est le point haut de la promenade (970 m).
Nous partons vers le nord, le long de la route.
On peut constater qu'ici au moins, la région investit dans les panneaux. Merci Lolo.
Au Vials, nous retrouvons la voiture juste avant la pluie.








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