Zadar, Sali, et le parc naturel de Telašćica.
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70 m 4 Km 40 m

Zadar propose un centre historique en mosaïque. Les éléments vénitiens ou autrichiens alternent avec l'habitat collectif des années 1950, composant un troublant ensemble.

Sali est un petit port de Dugi. Il semble que sa raison d'être soit le débarcadère permettant aux touristes en provenance de Zadar d'aller visiter le parc de Telašćica.

Le parc naturel de Telašćica occupe l'extrémité sud de l'ile de Dugi. Il comporte le lac de salé de Mir et de spectaculaires falaises. La nature vivante est typique de ce milieux chaud, sec, pierreux et salé. La zone est très prisée des plaisanciers. On s'y baigne.

Le transfert assez long depuis Seline nous amène au pied des remparts vénitiens de Zadar. Nous avons un moment pour parcourir le centre historique avant de prendre le bateau
Le bateau nous emmène à Sali. Quelques pas et nous attendons le taxi qui transporte à l'entrée du parc de Telašćica.
Après une marche d'approche, nous faisons une petite boucle dans le parc qui passe par les falaises et le lac de Mir (baignade).

Itinéraire :
Depuis le E bleu à Zadar, le bateau suit le tracé rouge jusqu'au S bleu de Sali, puis le taxi nous conduit au P bleu à l'entrée du parc par la route rouge. Même chose au retour.
A pied, on suit l'itinéraire bleu depuis le P bleu en passant d'abord par les falaises (au couchant) puis par le lac.

























Zadar.




Sali











Le parc de Telašćica.







En attendant le départ du bateau vers Sali, nous nous promenâmes dans le centre historique de Zadar.

D’abord le quai d’Istrie (Q) avec son sextant solaire qui nous laissa perplexe, et surtout les amusantes orgues marines dont la musique à la fois imprévisible et régulière se substitue à l’habituel clapot.
En face, Ugljan, immobile et silencieuse semblait abandonnée.

Nous parvînmes ensuite à la place du forum exhibant en de mornes alignements les débris de sa majesté romaine. Erigée dans un coin, l’ultime colonne servit de pilori.
La place est dominée par Saint-Donat (†). Le bâtiment, maladroit, construit de bric (mais sans brique) et de broc (ou blocs d’abord utilisés pour le forum), dégage pourtant une impression de force pugnace tant pas sa hauteur que par sa silhouette pleine et ronde.

Nous remarquâmes le clocher de Sainte-Anastasie (x) puis gagnâmes au hasard des rues la place des 5 puits et Le parc de la reine Hélène de Zadar d’où nous admirâmes la lourde porte de la terre ferme (PT) et le petit bassin de la fosse.

La ville alterne sans logique les immeubles hideux d’après bombardement, les palais autrichiens ou vénitiens, les fortifications désarmées, les églises de tous âges et de toutes confessions et les vestiges sans vie du moyen-âge ou de l’antiquité.
Tous ces édifices ont perdu leur fonction première. Le forum est une place nue. Saint-Donat une salle de concert. La porte de la mer ne ferme plus, et le principal bastion de la forteresse est un parc.
Mais le plus souvent, c’est un commerce touristique qui occupe les lieux :
Restaurants, excursionnistes, musées, "souvenirs", hôtels ou l’une de ces inévitables enseignes qui s’installent dans les aéroports comme dans les centres-villes, et proposent toujours les mêmes produits sans lien avec le lieu.
Nous avons préféré le marché (M), entre les églises Saint-André et Saint-Pierre-le-Vieux et le rempart.
Des produits frais, de saison, des variétés locales, et un bon prix.

La promenade vers Telašćica débute par une petite marche d’approche jusqu’à la baie de Tripuljak.
Une large allée dallée progresse en ligne droite sous le soleil de plomb.
Et c’est la mer. Intensément calme et bleu. Sans un souffle, sans une ombre. Un avant-gout de l’enfer.
Nous délaissons la route qui se poursuit jusqu’au infrastructures et aménagements balnéaires qui équipent la baie de Mir pour le sentier au bord de l’eau.
Les estivants paressent à l’abri du cordon arbustif entre la route et l’eau.
Ici et là, des voiliers de plaisance ont jeté l’ancre.
Arrivé au port, nous traversons l’isthme de Priseka, particulièrement étroit et débouchons sur les falaises.
Le chemin le longe par leur sommet et donne accès à plusieurs points de vue spectaculaires.
Un pierrier empli de reptiles nous permet de redescendre au niveau du lac salé Mir.
Trempette, dinette et on rentre au plus court.