A mon avis, les Madeirans ont une fâcheuse tendance à garder le meilleurs pour eux. Je préconise donc de s'intéresser aux petites épiceries de quartier et de campagne et de ne pas dépasser le 5 euros !
La promenade part du Pico do Arieiro.
Ce matin, le ciel est moins couvert que les jours précédents. Il a neigé dans la nuit mais pour le moment, le temps est sec (et froid). Nous partons pour le Pico do Ruivo qui culmine à 1862 m. Le chemin est sécurisé par des filins partout où c'est nécessaire, c'est-à-dire sauf dans le tunnels, mais, en bien des endroits, les chutes de pierres ont emporté les câbles.
Le parcours est un enchaînement de passages en crêtes, en sangles, et en tunnels. Il ne faut pas craindre le vertige. Entre le pico do Arieiro et le Pico do Ruivo, il faut descendre puis remonter environ 300 m de dénivelée. Nous sommes les premiers de la journée sur ce chemin et nous devons ouvrir la trace dans la neige fraîche. Après 2 heures de marche, nous sommes à quelques centaines de mètres du sommet. Nous avons parcourus 4 à 5 Km. La pluie se met à tomber et menace de tourner à la neige. Nous décidons de rentrer. Heureusement, l'averse sera brève et après à nouveau deux bonnes heures, nous arrivons au pico do Arieiro sans avoir été trop mouillé.
Ce restaurant est à la fin de la Rua Carlos 1er qui débouche sur le Largo do Corpo Santo dans la Vila Velha. La rue et le largo sont presque exclusivement occupés par les terrasses des restaurants. Aussi n'avons nous pas hésité à manger dehors.
Excellent repas, pour 36 euros, avec de somptueuses broche(tte)s de poissons , avec(Lulas e Gambas) ou sans (Espetada peixe) gambas, un vin vert particulièrement convenable et un café, le tout très largement servie. En fin de repas, le petit verre de Madère est tout simplement offert.
L'un des serveurs assure en outre l'attraction par sa manière toute personnelle et drolatique d'attirer le chaland.