Madere

Généralités

Se promener

Visiter

Manger

Jours aprés jours

Pratique
Séjour ***
Avion
Voiture **
Hôtel *
Climat **
Formalités **

Typique
Fleurs ***
Vins **
Carnaval **

Cartes
Madeira
Les environs de Funchal
Trop facile
Pico do Serrado **
Cabo Girão **
Pico do Juncal **

Très facile
Funchal *
Balcões **
Quinta do Palheiro Ferreiro *

Facile
Traîneau ***
Levada do Norte **

Assez facile
Ponta de Sao Lourenço ***

Moins facile
Cascade do Risco **
Pico do Ruivo ***
A Funchal
Carnaval **
Téléphérique *
Mercado dos Lavradores **
Vila Velha *
Museu Diocesano de Arte Sacra **
Casa Frederico de Freitas **
Quinta das Cruzes **
Autour de Funchal
Pico dos Barcelos **
Miradouro do Pinacoulo *
Jardim Botanico **
Quinta do Palheiro Ferreiro *
Monte
Traîneau **
Pico do Serrado **
Camara dos Lobos
Estreito de Camara dos Lobos *
Cabo Girão **
Plus loin
Curral das Freiras
Pico do Arieiro **
Pico do Juncal **
Ponta de Sao Lourenço **
Santana *
São Vicente - Seixal **
Caniçal **


Funchal

Restaurante Romana **

O Regional **
Samedi 21 février 2004

Dimanche 22 février 2004 **

Lundi 23 février 2004 **

Mardi Gras 2004 **

Mercredi 25 février 2004 **

Jeudi 26 février 2004 **

Vendredi 27 février 2004 ***

Retour aux carnets de voyage


Généralités


Séjour

Il s'agit d'un séjour avec départ le samedi 21 février 2004 et retour le samedi 28 février 2004 en hôtel *** demi-pension avec location de voiture à l'aéroport.
Nous avons achetez l'hôtel, la voiture et l'avion chez Nouvelle Frontière ...
Les vols sont ceux de la TAP, La voiture et l'hôtel sont revendus par l'agence Miltours, de Funchal, sous l'enseigne TUI Portugal, l'hôtel est le Mimosa, à Funchal, appuyé aux infrastructures Dorisol.
L'ensemble du séjour, y compris les dépenses sur place, (restaurants, souvenirs, essence, téléphone) et au retour (développement des 130 photos) revient à 2200 euros pour 2.

Avion

Orly-Funchal. Horaires approximatifs, repas froids, maigres et insipides, escales imprévues et changeantes.

Voiture

Petite Fiat, agréable à conduire, sobre et rustique, aux essuies glaces défaillants. Une carte de l'île se trouve dans la boite à gants et un plan de Funchal est offert. Les procédures de prêt et de restitution son particulièrement simples et pratiques.
Les indigènes s'arrêtent volontiers n'importe où, et une route ordinaire peut facilement être réduite à une voie. Par contre, à Funchal, comme dans toute grande ville, le stationnement est soit interdit, soit payant, et toujours difficile.

Hôtel **

Judite, à la terrasse de la chambre, devant le Kapokier. Au fond, Funchal Un peu en dehors et au dessus de la ville.
Chambre simple mais propre, salle de bain, coin cuisine (2 feux, un évier et un petit frigo) télévision aux programmes avec chaînes en portugais, espagnol, allemand, français et anglais, téléphone (très cher vers la France), petite terrasse avec vue sur la mer et Funchal.
Il y a une piscine, un bar (avec parfois dégustation gratuite de Madeira), un salon, une salle de jeu ...
Les petits déjeuners (de 7 à 10) sont copieux (à volonté) avec pains variés, beurre, confitures diverses, miel, croissants, café, thé, chocolat quente, melon, banane, orange, poires et pêches au sirop, œufs brouillés, saucisses ...
Les dîners (de 7 à 9) sont composés d'une entrée, une soupe, une viande ou un poisson au choix, et un dessert au choix (pâtisseries et salade de fruit). Les mets sont bons, sans plus, mais les pâtisseries sont à éviter. Les boissons, non comprises, sont bonnes et d'un prix honnête aussi bien au restaurant qu'au bar.
Une troupe de quatre artistes, assure chaque soir un spectacle gratuit différent, de 9:30 à 10:15, fait de danses, de chansons, de petits tableaux non dénués d'humour, de poésie, et de talents. Le public est mis à contribution dans un esprit bon enfant et on y passe un moment sympathique. Il ne faut pas se fier aux titres des soirées dont le genre est invariablement fait d'un mélange de standards anglophones ou latino-américains.

Climat

Pour cette semaine de février, nous avons eu, à Funchal, une température entre 18° et 20° du matin au soir. Le ciel était généralement couvert et tous les jours, en fin de matinée, il plut entre ¼ d'heure et une heure, parfois très violement, parfois seulement une simple bruine. Par contre, les nuages sont quasi permanents au dessus de 1500 m et les sommets étaient enneigés.

Formalités

Les ressortissants de l'U.E. doivent avoir leur carte d'identité ou leur passeport. Le permis de conduire français est valable et la monnaie en cours est l'euro. C'est simple.

Fleurs

Si vous pouvez nommer ces fleurs, envoyez nous un petit mot.

Kapok Mais quelle est cette fleur ? Mimosa Bougainvillers agapanthe Encore des Bougainvillers Bananes Pin Mais quelle est cette fleur ? Orchidée. Des fruits. Mais quelle est cette fleur ? Hibiscus Mais quelle est cette fleur ? Mais quelle est cette fleur ? Mais oui, des bougainvilliers. Mais quelle est cette fleur ? Mais quelle est cette fleur ? Strelitzia Mais quelle est cette fleur ? Exclusivement sur support vertical. Mais quelle est cette fleur ? Orchidée. Mais quelle est cette fleur ? Orchidée. Orchidée. Orchidée.

Vins

A mon avis, les Madeirans ont une fâcheuse tendance à garder le meilleurs pour eux. Je préconise donc de s'intéresser aux petites épiceries de quartier et de campagne et de ne pas dépasser le 5 euros !

Les Cartes

Madeira
Cliquez au bon endroit pour plus d'explications
Environs de Funchal
Cliquez au bon endroit pour plus d'explications

Jour après jour

Ces journées se sont réellement déroulées ainsi. Les différentes visites d'une même journée peuvent vraiment être faites dans la journée.

Samedi 21 février 2004

Départ de Fresnes vers 17:30, bus, orlyval (7 euros, scandaleusement cher), retrait des tickets, enregistrement des bagages, décollage en retard, escale à Porto, attente en zone franche, redécollage, arrivée vers 1:30 retrait de la voiture (taxe aéroport 21,40 euros ce qui est plutôt excessif), arrivée à l'hôtel vers 1 heure locale.
Près de 10 heures de transports et surtout d'attentes sans intérêt, (surtout à Orly ouest où tout est fermé) avec deux plateaux de nourriture froide et fade, dont on ne regrette pas longtemps la famélicité.

Dimanche 22 février 2004

J-F, au Pico dos Barcelos. Au fond, Funchal.
Pico dos Barcelos **

Altitude 355 m. A l'est de Funchal. Accès et parking facile.

Il s'agit d'un joli belvédère accessible de la route, et entouré d'aloès et de fleurs divers qui domine Funchal.
On distingue le Port et la baie, et le clocher noir et blanc de Santo Antonio.
Des marchands de souvenirs divers vous diront qu'ils sont moins cher qu'ailleurs. Croyez les !
A proximité, quelques bars à Fado dont l'affichage n'est pas nécessairement à jour. Se renseigner.





J-F, montant à l'Eira de Serrado.
Pico do Serrado ***

Altitude 1095 m. Sur la route de Curral das Freiras. Accès et parking facile. Ne pas prendre les tunnels.

On arrive au Eira do Serrado, magnifique belvédère accessible en quelques minutes par un large sentier dallé et 145 marches, en sous bois avec de nombreuses échappées vers Curral das Freiras. La ribeira dos Socorridos coule au fond d'une gorge très impressionnante et débouche sur la mer visible dans le lointain.
On peut aisément continuer au dessus vers le pic pour découvrir vers Curral das Freiras, le paysage est fermé par un large cirque dominé par le pico Grande (1657 m) le pico das Torrinhas (1725 m), et le pico das Eirinhas (1650 m).
Il est possible de rejoindre la levada do Curral, à environ 450 m en contrebas.
Au bord de l'abime de l'Eira de Serrado. Eira de Serrado et les gorges dos Soccoridos.
Curral das Freiras.




Curral das Freiras

Altitude 633 m.

Ce village ne présente pas d'intérêt particulier. Inutile d'y aller.
C'est un bon départ pour la longue et très vertigineuse promenade le long de la levada do Curral qui mène jusqu'à São Martinho dans la banlieue de Funchal.





Plafond de l'église d'Estreito de Camara dos Lobos








Estreito de Camara dos Lobos *

Ce village dispose d'un marché assez intéressant car authentique tout près de l'église. Il y a quelques restaurant, mais pas avant 1 heure de l'après midi.
C'est surtout un bon point de départ pour la levada do Norte.







Levada do Norte **
Estreito de Camara dos Lobos vu à travers les sarments. Elle croise la rue qui monte derrière l'église de Estreito de Camara dos Lobos à environ 300 m de cette dernière.

C'est une très agréable promenade, sans dénivelé sensible, parfois à coté, parfois sur la levada (couverte). On commence sous les treilles de la vigne qui recouvre entièrement la pente jusqu'à Estreito de Camara de Lobos, puis, après avoir croisé la route de Jardim da serra, tourne dans la combe de la Ribeira da caixa et dessert des jardin potager et des vergers en logeant le pied du ravin sous le hameau de Romeiro qui reste invisible. Il faut aller jusqu'au fond de la combe pour continuer sur l'autre versant, plus abrupt, occupé par des mimosas (en fleur) et des eucalyptus (entre autres). Au sortir de la combe, le chemin traverse différents hameaux sans intérêt et qui utilisent la levada comme égout. Nous avons continue jusqu'au croisement avec la EN 214, qui mène à Ribeira Brava, mais je conseille de faire demi-tour dés Garachico, à la sortie de la combe (ça fait déjà 4 Km, 8 avec le retour), sauf si l'on veut pousser jusqu'au Cabo Girão (encore 3 Km, 6 avec le retour).

J-F sur la Levada do Norte. La combe de la Ribeira da caixa et le hameau de Romeiro
En rose, l'itinéraire pédestre conseillé. Clic pour ressituer sur la carte générale.

Cabo Girão **
La cote, au pied du Cabo Girão.
Accès facile par une petite route qui prend sur la EN 214, qui mène à Ribeira Brava, peu après Estreito de Camara dos Lobos. Parking.

C'est un belvédère cerné par les agaces, qui vaut surtout par son surplomb particulièrement vertigineux qui domine la mer de 580 m. Bien sur, la vue sur la mer et sur la cote est franchement dégagée jusqu'à la baie de Funchal.

Camara dos Lobos

Localité sans grand intérêt, dans un site défiguré par les travaux divers... Eviter.

Lundi 23 février 2004

Miradouro do Pinacoulo *
La baie de Funchal.
Petite pergola au bord de la route EN 204 qui mène à Machico, à environ 2 Km apres São Gonçalo, et qui offre une jolie vue sur Funchal.

Ponta de Sao Lourenço ***
Extrémité est de l'île, après avoir passé Caniçal. Laisser la voiture sur le tournebride aménagé en parking.
Suivre les pointillés. Au loin, le parking avec son palmier.
La Pedra Furada. La Pedra Furada. L'étroite langue minérale s'étire dans la mer constituant un décor résolument volcanique, où les roches de toutes sortes et de toutes couleurs, déchiquetées et battues par le vent semblent figées sans ordres dans de vertigineuses figures au dessus de l'océan.
Le chemin, large et facile, permet de passer alternativement de la cote nord à la cote sud, offrant à chaque fois des points de vues saisissants et hauts en couleur sur la houle qui se fracasse sur les falaises abruptes ou la Pedra Furada et sur la baia de Abra. Il y a peu de dénivelée.
Après environ 2.5 Km il y a un passage en crête, baigné par la mer des deux cotés, plus de 100 m plus bas. Bien que la voie soit équipée de filins de part et d'autre, nous avons décidé de faire demi-tour à cause de la violence du vent.
Judite dans le vent.




On évitera les points de vues de ponta das gaivotas * et ponta do Rosto *, au bord de la route, qui sont certes jolis mais n'ajoutent rien et semblent pales après ceux du chemin pedestre.

Les falaises de la Ponta de Sao Lourenço. Un précipice. Les formations géologiques.


















Restaurant à Caniçal **
Il s'agit d'un petit restaurant qui se trouve derrière le musée de la baleine et donne sur le port.
On y mange pour environ 12 euros par personne avec entrée, plat, dessert et vin. Il s'agit d'un restaurant de poisson. Il n'y a pas à proprement parler de carte. On donne juste le nom du poisson que l'on veut et le type de cuisson. Délicieux et on paye au poids. Pour le dessert, il vaut mieux s'abstenir, car il est quelconque, étouffe-chrétien, et le poisson est très copieusement servi.

Le marché des travailleurs, à Funchal.
Funchal *

Parking (payant) Rua Bela de São Tiago ou Rua Nova da Alegria.

Agréable promenade depuis le départ du téléphérique, en bord de mer, jusqu'au palacio de São Lourenço. Le bout de la jetée, dans l'axe de l'avenida Zarco offre une belle vue sur la ville.
Avenida Zarco, puis Avenida Arriaga pour voir le modeste mais original jardin de são Francisco. On évitera les adegas de São Francisco luxueux mais vulgaire piège à touriste. On reprend l'avenida Arriaga vers la Santa Luiza et on se promène dans l'agréable quartier piétonnier délimité par la Sé (fermée pour travaux), la rua João Tavira, la praça do municipio et la Santa Luiza.
Petit tour sur la praça do municipio où l'on peut boire un excellent café à 1 euro au café du musée d'art sacré.
Franchir la Santa Luzia magnifique avec ses bougainvillées pourpres et redescendre par la rua du dr Fernão de Ornelas jusqu'au mercado dos lavradores.
Une petite visite l'après midi n'est pas inutile si l'on veut pouvoir visiter le bâtiment vidé de la foule des marchands et badauds et profiter ainsi de l'architecture et surtout de la décoration intérieure.
Revenir au point de départ. Le tout ne dépasse pas 4 Km.









Mardi Gras 2004

En bleu; le traineau, en rose; les pieds. Clic pour ressituer sur la carte générale. Monte
Perché à 650 m au dessus de Funchal, sur la route qui mène à Santana. C'est surtout le départ des traîneaux d'osier qui descendent les touristes vers Funchal. Yahooooo.

Traîneau ***
Les traîneaux partent de Monte, au bas des escaliers menant au parvis de l'église. Seulement par temps sec.
Nous nous sommes garés le long de la EN 103, dans le virage au coté de l'église, au bord du parc et devant un café restaurant. Il est inutile de monter à l'église. Autant traverser le parc qui contourne l'édifice en évitant les dénivelées.
La descente est à 10 euros par personnes. C'est une expérience tout à fait unique. Il faut simplement avoir pleine confiance, surtout aux croisements.
L'arrivée est un peu avant l'autoroute à 2 Km de la mer et du centre de Funchal au croisement de la estrada do Livramento.
Là, on vous proposera votre photo (en action) pour 10 euros.
Nous avons terminé à pied, d'abord en descendant le même caminho do Monte, puis par la rua da levada de Santa Luzia, et de suite à droite vers la rua do vale formoso et enfin descente par la rua Pedro José Ornelas, la rua pestana junior, la rua João de Deus, l'estrada conde carvalhal, et la rua conselheiro aires Ornelas jusqu'à la mer. C'est une très belle promenade dans la ville non touristique et tout en descente. Yahooooo.

Téléphérique*
Le départ se trouve au bord de la mer, près de la vila velha.
Il est surtout très pratique pour rejoindre directement Monte, à une centaine de mètres du départ des traîneaux (à l'arrivée, prendre à gauche).
C'est 9 euros l'allée.



J-F devant les célèbres parterres.
Jardim Botanico**

Très beau jardin étagé en terrasse, dominant la ribeira de João Gomes et la baie de Funchal. Des bords de la rivière, prendre la rua visconde Cacongo et monté vers Boa Nova. Tourner à gauche dans la rua dr. Menezes et monter jusqu'au parking du jardim. L'entrée est à seulement 3 euros.
On admirera sans se forcer la vue sur la ville, les collections de bougainvilliers et de plantes succulentes, mais aussi une impressionnante collection de Psittaciformes. Bien sur les jardins sont parsemés de quantités d'autres plantes et fleurs comme les agapanthes, les strelitzias, les hibiscus et tant d'autres. Beaucoup des
fleurs y ont été photographiées.

Le jardin botanique. Le billet.

Le jardin botanique: Les plantes succulentes. Le jardin botanique: Les cactés. Le jardin botanique: L'allée couverte des bougainvillées.

Carnaval **


Nous nous sommes assis peu après 4 heures sur le bord du trottoir rua João Tavira.

Le défilé du carnaval est constitué de différents groupes, très hétéroclites. Il semble que n'importe quelle association puisse concourir à la réussite de cette fête. La plus part sont porteur de revendications de tous ordres, pour l'hôpital, pour la sécurité routière, pour et contre l'Europe, pour l'agriculture, contre la guerre, pour le sport, pour les étudiants ou pour eux-mêmes. Mais tous sont joyeux, déguisés, méconnaissable, et en musique soit jouant souvent eux-mêmes. Et tous sont bon enfants, drôles, dérisoires, et on évite certes pas le mauvais goût voir la vulgarité, ni le folklore et les chansons à la mode.
Il n'y a pas de troupes professionnelles. Personne n'est là pour faire admirer sa maîtrise de la danse, de la musique ou du costume. Il n'y a pas non plus de revendications idéologiques, politiques ou religieuses.
La foule est dense de part et d'autre du parcours. Environ un adulte sur cinq est déguisé. Ils ont une fête de quartier prévue dans la soirée. Et tous les enfants sont déguisés.
Pendant deux heures, on est plongé dans une ambiance de fête et de folie au climat sans équivalent.


Mercredi 25 février 2004

J-F au balcon.
Balcões **

Prendre la EN 103 vers le nord. Passer le Montado do Pereiro, et redescendre vers Ribeiro Frio. Se garer sur le petit parking près de l'élevage de truite, quelques hectomètres avant le village. On se trouve alors à 860 m d'altitude.

On peut voir les bassins où évoluent les poissons de différentes tailles. Puis on marche vers Ribeiro Frio, sur le coté gauche de la route, on dépasse le bar-restaurant-boutique-de-souvenirs et on quitte la route, à gauche, pour la levada do Furado. Après environ 1,5 Km d'une très agréable promenade alternant le champêtre et le montagnard sans la moindre difficulté ou dénivelée, on parvient à un point de vue saisissant, suspendu au dessus de la valée de la ribeira de Amelade, sur la mer à droite et sur le cirque formé par le Juncal, le pico do Arieiro, le pico do Cirado, le pico Ruivo et le Chiqueiro da Queimada. Sur le chemin, avec de la chance, on trouvera juste avant un passage étroit entre deux rochers, l'étalage d'une autochtones qui propose du miel, des broderies de belle facture, des agapanthes à repiquer, etc. Le tout à des prix imbattables. Achetez au retour.


Les maisons de tradition locale. Les maisons de tradition locale.
Santana *

C'est dans cette région de l'île que l'on rencontre encore des habitations typiques, comme le montre l'illustration.
La route de la cote offre régulièrement des échappées sur l'océan.









Mimosas et océan Une des fameuses cascades
São Vicente - Seixal **

La EN 101, entre São Vicente et Seixal vient d'être refaite. Elle est désormais entièrement en tunnel. Il ne faut donc pas la prendre mais opter pour la antigua EN 101. Elle est entièrement en corniches, en surplombs, en points de vues, en passages sous roche creusés dans la falaise abrupte parfois mouillée d'embruns. Heureusement, le trafic a quittée la route qui est plutôt étroite. Des dégagements offrent des occasions de s'arrêter et d'admirer le site. En particulier, on peut admirer les spectaculaires chutes d'eau qui plongent droit dans l'océan comme la célèbre ribeira João Delgado. Il est toutefois conseillé de faire attention en quittant la voiture car il y a pas mal de cailloux qui quittent la falaise pour chuter sur la route ...
les écueils la cascade fameuse La cote tourmentée

Cascade do Risco **
Mais oui, ce sont bien des bruyèresLa cascade do Risco Monter sur le Paul da serra par la EN 110 et se garer sur le petit parking à proximité du croisement avec la EN 211 qui descend vers Calheta. Une petite route, fermée à la circulation, descend vers le refuge de Rabaçal en passant la ribeira do Alecrim à gué. Il faut bien compter 300 m de dénivelée. De là, suivre la levada do Risco par un large chemin, jusqu'à sa rencontre, au fond d'un cirque très étroit et encaissé avec la ribeira Grande, en une puissante cascade. On comptera un peu moins de 6 km. Le parcours traverse une incroyable foret de bruyères arborescentes qui atteignent aisément les 12 m de haut. Il est jalonné de ruisseau dévalant la montagne et alimentant la levada.

Une averse sur le Paul

Jeudi 26 février 2004

Le mercado dos Lavradores **

Il est beau mon poisson ! Le mercado est situé rua brigadeiro Oudinot, à l'entrée de la vila velha.
Le bâtiment ne présente pas une architecture très avantageuse, par contre sa décoration est vraiment intéressante.
Quelques boutiques donnent sur l'extérieur, il s'agit surtout de charcutier (à noter que c'est là que l'on trouve du fromage - si l'on peut l'appeler ainsi) et de boucher.
L'entrée du marché est occupée par les fleuristes, puis on trouve quelques marchands à touristes d'artisanat et de vins et spiritueux. A l'étage, on trouve surtout des fruits et légumes. Enfin, l'arrière est réservé aux poissons.
On trouve aussi des cafés, des loteries, de la quincaillerie, des plantes et graines, de la maroquinerie, des oiseaux, bref, c'est un marché très complet malgré sa taille relativement réduite. Les prix restent raisonnables et l'accueil y est généralement francophone.
L'animation est maximum le matin.
Des légumes. Des fruits. Des fleurs.

Le Largo do Corpo Santo
La Vila Velha *

Il s'agit des quelques rues qui se trouvent entre le mercado dos lavradores et le forte de São Tiago.
La promenade, piétonnière, est agréable. On peut se tremper les pieds derrière le fort, et monter jusqu'à l'église Santa Maria Maior qui offre une jolie vue de son parvis.
Le clou du lieu est le Largo do Corpo Santo. L'intérêt de l'ensemble se trouve surtout dans la grande concentration de restaurants et de terrasses très animé et offrant un large choix tout à fait abordable.






Restaurante Romana **

Où est-ce ? Comment est-ce ? Sur le Largo do Corpo Santo, parmi beaucoup d'autres restaurants, nous avons choisi la terrasse du Restaurante ROMANA, au 15 de la place - Tel. 291232564 9050-031
Excellent repas, pour moins de 30 euros, avec des galettes à l'ail comme amuse gueule, des berniques locales préparées à l'huile d'olive, un vin vert du Douro, et surtout une sorte de bouillabaisse locale somptueuse et très largement servie.
Mais on trouve aussi : Paella, Fleish am spiess, Fisch Stew, Beef Steak auf Madeira, Thunfisch Mit Popcorn, Reis mit Seemuschel, Togess Peialitat Fisch.

Rigolo quand même ?
Quinta do Palheiro Ferreiro *

Un peu cher, quand même.

Situé sur la EN 102, à une dizaine de Km de Funchal, il s'agit d'un immense parc paysagé peuplé d'essences rares ou spectaculaires et surtout de sujet vénérables, imposants et majestueux.
L'entrée est à 8 euros ce qui est tout de même exagéré et le
Jardim Botanico offre certainement un meilleur rapport qualité prix.
Le parc souffre finalement de sa grande superficie et si certains secteurs offrent en effet des paysages emprunt de sérénité, d'autres sont tout à fait abandonnés et d'autres encore sont en cette saison, sans grand intérêt.






A l'assaut des hauteurs. Il neigeait vraiment

Vendredi 27 février 2004

Pico do Arieiro **

Le pico do Arieiro est un sommet à 1818 m d'altitude. La route va presque jusqu'au sommet. De Funchal, il faut compter une heure de route. Le parking débouche sur un petit complexe touristique : Boutique souvenirs, Café-Restaurant (excellent chocolat quente) et hôtel.
C'est surtout le départ pour une promenade vertigineuse vers le
Pico do Ruivo. Mais déjà, les abord du sommet donnent une bonne idée de la ballade complete.
Ce vendredi, ce n'est pas la première mais la quatrième fois que nous y montons (en fait, chaque jour depuis mardi). Mais à chaque fois, nous avons eu de la neige ou un brouillard intense qui nous ont obligé à renoncer à une promenade qui aurait été sans intérêt et dangereuse.

Pico do Juncal **

Le Pico do Juncal est un sommet à 1800 m d'altitude. On s'y rend depuis le
Pico do Arieiro par une petite promenade d'environ 300 m.
De là, on a une vue exceptionnelle sur toute la vallée de la Ribeira Seca, jusqu'à la mer. Le sommet domine la vallée par un à pic impressionnant. Et on peut distinguer loin en contre bas la levada do Furado.





Pico do Ruivo ***

Il neigeait vraiment.
La promenade part du
Pico do Arieiro.
Ce matin, le ciel est moins couvert que les jours précédents. Il a neigé dans la nuit mais pour le moment, le temps est sec (et froid). Nous partons pour le Pico do Ruivo qui culmine à 1862 m. Le chemin est sécurisé par des filins partout où c'est nécessaire, c'est-à-dire sauf dans le tunnels, mais, en bien des endroits, les chutes de pierres ont emporté les câbles.
Le parcours est un enchaînement de passages en crêtes, en sangles, et en tunnels. Il ne faut pas craindre le vertige. Entre le pico do Arieiro et le Pico do Ruivo, il faut descendre puis remonter environ 300 m de dénivelée. Nous sommes les premiers de la journée sur ce chemin et nous devons ouvrir la trace dans la neige fraîche. Après 2 heures de marche, nous sommes à quelques centaines de mètres du sommet. Nous avons parcourus 4 à 5 Km. La pluie se met à tomber et menace de tourner à la neige. Nous décidons de rentrer. Heureusement, l'averse sera brève et après à nouveau deux bonnes heures, nous arrivons au pico do Arieiro sans avoir été trop mouillé.

C'est tres bon. O Regional **

Ce restaurant est à la fin de la Rua Carlos 1er qui débouche sur le Largo do Corpo Santo dans la
Vila Velha. La rue et le largo sont presque exclusivement occupés par les terrasses des restaurants. Aussi n'avons nous pas hésité à manger dehors.
Excellent repas, pour 36 euros, avec de somptueuses broche(tte)s de poissons , avec(Lulas e Gambas) ou sans (Espetada peixe) gambas, un vin vert particulièrement convenable et un café, le tout très largement servie. En fin de repas, le petit verre de Madère est tout simplement offert.
L'un des serveurs assure en outre l'attraction par sa manière toute personnelle et drolatique d'attirer le chaland.








Accueillant non? Quinta das Cruzes **

Cette Quinta se trouve au début de la calçada do Pico. L'entrée est de 2 euros. On distingue plusieurs parties.
Les jardins avec des arbres vénérables et les serres à orchidées qui fournissent les massifs et les bâtiments municipaux. Magnifique. Certaines de ces fleurs sont visibles
.
Le premier étage regroupe des meubles anciens, des peintures et de la vaisselle de porcelaine.
Les salles basses présentes des ustensiles de cuisines et de nombreuses pièces d'argenterie ; bougeoirs, couverts, récipients...

Porcelaine de Chine. Mobilier Anglais.

Entrons. Casa Frederico de Freitas **
Pas cher.
Cette maison se trouve au début de la calçada Santa Clara, juste avant le couvent du même nom. L'entrée est de 2 euros. On distingue plusieurs parties.
Un musée de la céramique présentant dans un espace particulièrement bien aménagé des panneaux de toutes époques et de toutes périodes. L'astucieuse architecture intérieure, des éclairages calculés, et des jeux de miroirs multiples permettent d'apprécier les céramiques de près comme de loin et d'apprécier d'un coup d'œil les évolutions des styles.
Une partie de la maison, avec les patios d'hiver et d'été regroupe les meubles et collections d'art du Docteur Frederico de Freitas assemblées dans le milieu du XXe siecle ainsi que sa bibliothèque.
Une dernière partie est consacrée à des artistes locaux contemporains.


Museu Diocesano de Arte Sacra **
Entrée. Emotion. Ce musée se trouve sur la praça do municipio, face à l'Igreja do Colégio, dans l'ancien palais épiscopal. L'entrée est à 3 euros. Il est recommandé de profiter de la fin de l'après midi pour s'installer à la terrasse du café qui occupe les arcades devant l'entrée du musée. Le café y est bon et bon marché.
Le musée regroupe en particulier des peintures et des sculptures de la vierge vraiment émouvantes.