Il s'agit d'un séjour d'une semaine, avec départ le dimanche 19 avril 2009 et retour le samedi 25
avril, en famille, organisé par nous-mêmes.
L'ensemble du séjour (avions, hôtel), y compris les dépenses sur place (restaurants, visites, ...) revient à moins de 2 500 euros pour 4 personnes.
D'une façon générale, nous n'avons pas rencontré de difficulté sur place, mais plutôt des gens aimables et accueillants. La langue française est très répandue et
les touristes francophones nombreux.
Bien sur, l'avion a décollé avec une heure de retard, aussi bien à l'aller qu'au retour. Et bien sur, il n'y a rien durant le vol pour s'occuper. Ni lecture, ni écran, ni collation. Un mauvais moment à passer avec où l'équipage ne parle ni le français ni l'italien, mais l'espagnol ou un anglais inepte.
A notre arrivée à l'hôtel, nous avons appris que notre chambre était finalement au Seggiorno Blu. Selon toute apparence, nous n'y perdions pas au change et nous nous y sommes installé. Ce changement nous a rapprochés de 20 ou 30 mètres de la plateforme intermodale de Termini. Les photos de leur site sont fidèles, sauf pour la salle de bain (en réalité plus simple et très étroite).
Le petit déjeuner (compris) est à prendre au café du coin (via Magenta x via Milazzo). Une boisson chaude (Chocolat et café fameux), ou un jus d'orange (bof) accompagné d'un beignet ou d'une viennoiserie (grand choix, variant chaque jour) copieusement fourré de confiture, chocolat ou sucre parfumé. Ambiance chaleureuse, (com)pressée, debout mais authentique d'un bar italien.
C'est le train qui relie l'aéroport de Fiumicino à la gare de Termini. Le prix est à la tête du client. A l'aller, au guichet, 11 euros chacun; 44 euros. Au retour, sur le quai, 12 euros seulement pour les deux adultes; 24 euros...
C'est
très simple et très avantageux. Les billets se trouvent dans le bureau de tabac,
dans des distributeurs automatiques des grandes gares, et dans quelques guérites
spécialisées aux abords des bus à Termini. Ils sont valables indifféremment
dans les bus et le métro et un seul ticket permet de voyager autant qu'on veut
pour une durée fixée. Le billet à 1 euro est valable une heure un quart
à partir du compostage, et celui à 4 euros, toute la journée. Je conseille d'avoir
toujours sur soit un billet à 1 euro. Le fait que le billet soit valable
plus d'une heure, et que les bus soient fréquent nous a permis d'interrompre
un trajet pour mieux voir une place ou une église et y profiter d'une glace
avant de prendre le bus suivant. La plus part des bus que nous avons pris étaient
équipés d'un écran affichant le plans de la ville et, en temps réel, la situation
du bus sur ce plan et par rapport au prochain arrêt (fermata). Enfin,
signalons le site d'Atac permet
de connaitre les bus desservant un trajet (Calcola Percorso) d'une adresse
à une autre à un jour et une heure donnés de façon très exacte.
Bref, le
réseau très dense, la grande fréquence, le faible cout, et la souplesse d'utilisation
en font le moyen par excellence d'économiser ses pieds largement sollicités
par ailleurs.
Nous l'ignorions en arrivant mais nous sommes arrivés en pleine semaine de la culture. Une excellente initiative qui nous a permis d'apprécier gratuitement toutes sortes de monuments et de musées. Pour suivre ce chemin de la gratuité cliquez ici.
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A Rome, les obélisques surgissent à chaque place. On peut à ce sujet visiter ce site : http://www.mediterranees.net/art_antique/monuments/Obelisques/ |
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Là où il n'y a pas d'obélisque, il y a une ou plusieurs fontaines. Mais le plus osuvent, il y a les deux. |
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On voit toutes sortes de représentants des forces de l'ordre.
A pied |
A cheval |
A roulettes |
Dans les rues, en levant la tête. |
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Pour cette journée, nous voulions avoir une prise de contact direct avec la ville. Nous avons donc favorisé la promenade. Nous avons pris le bus 40 à Termini et sommes descendu à la Chiesa Nuova. De là, notre retour sera 100% pédestre.
Précisons que le bus 40, très fréquent (toutes les 4 minutes) traverse la ville d'est en ouest ce qui en a fait notre vecteur favori.
Cette fois, nous voulions voir la ville d'un peu plus loin. Depuis le Gianicolo, au dessus, dans les faubourgs du Trastevere, et dans la campagne de la via Appia. Nous avons encore favorisé la promenade. Nous avons pris le bus 40 à Termini et sommes descendu au Ponte Vittorio Emanuele.
Pour atteindre la via Appia, nous avons pris le bus 118 au bout du cirque maxime. Il faut descendre aux catacombes de saint sébastien.
Pour rallier St Jean de Latran, nous avons enchainé le 660 (par pure opportunité) pour une seule station, puis le 118 jusqu'à Domine quo vadis? et enfin le 218 jusqu'à St Jean de Latran.
Enfin, c'est le métro (direct, 3 stations) qui nous a ramené Termini.
Le bus 40 nous a emmenés de la gare de Termini à la place Pia. De là nous
avons visité le musée du Vatican, puis la basilique
Saint Pierre. Nous sommes ensuite revenus sur nos pas jusqu'au Château
Saint-Ange. Après avoir complété la promenade par le franchissement du pont
Saint-Ange, nous avons remonté le corso Vittorio Emanuele à la recherche d'un
débit de tabac pour trouver des tickets de bus (imprévoyance...). Nous avons
pris le bus 40 pour rentrer au niveau de la Chiesa Nova. Comme les tickets sont
valables une heure un quart, nous avons fait une halte à la piazza
Venezia pour considérer la perspective proposée par le Monumento
a Vittorio Emanuele II et admirer la colonne trajane
avant de reprendre le bus 40 jusqu'à Termini.
Moins de marche à pied apparemment,
mais nous avons parcouru le musée du Vatican en
tous sens, et nous sommes monté et redescendu sur la coupole de Saint Pierre.
Cette fois, c'est le métro qui nous amène tout droit de Termini au Colisée. De là, nous passons directement au Forum antique puis au musée du Capitole. On n'oublie pas le forum impéral puis, sans se priver d'une nouvelle promenade à travers le forum romain, nous rejoignons Saint Clément. Enfin, toujours à pied, nous rentrons sur Termini, non sans avoir visiter Sainte Marie Majeure.
Nous avions prévu de prendre le bus 360, mais son parcours était détourné pour cause de travaux de voirie. Nous dûmes marcher quelque peu pour le retrouver, mais nous le prîmes tout de même. Nous nous présentâmes sans espoir à la galerie borghèse, aussi ne fûmes nous pas trop déçu de découvrir que pour visiter, il fallait réserver son entrée pour la mi-mai. Nous visitâmes le zoo. Nous y mangeâmes, devant les canards... Nous nous promenâmes ensuite dans le parc de la Villa borghèse jusqu'à la place du peuple ou un glacier nous attendait. Nous voulions prendre le bus 117, mais une manifestation interrompait le trafic. Nous rejoignîmes donc à pied l'église de Saint Antoine, puis le palais Altemps et enfin (non sans une rencontre inopinée avec un nouveau glacier) la place Navonne. Heureusement, le bus 64 s'est lui montré fidele et nous a ramené sans encombre à Termini.
Pour le déjeuner, nous avons choisi, au hasard de nos envies, l'Allégro Pachino, tout proche de la fontaine de Trévi.
Vraiment bon. Vraiment copieux. Vraiment pas cher.
Allez-y sans hésiter.
Le soir, nous mangeâmes à la trattoria da nazzareno. C'est le voisin de notre hôtel. Excellente table, mais un peu trop typique pour les enfants. Nous n'y retournâmes pas, malgré la douce ambiance de restaurant de province et la variété des plats vraiment italiens où ne manquaient que les pizzas et les pates.
A midi, nous nous sommes arrêté au hasard, dans un restaurant de la via della Lungaretta peu après avoir laissé à droite la via della Luce, face à une boulangerie (Le serveur traverse la rue pour chercher du pain). Le four à pizza n'étant allumé que le soir, nous avons carrément opté pour la cuisine roborative traditionnelle : Riz au fruit de mer, Osso Bucco, Gnocchi au Gorgonzola (moins bien) et Escalope Milanaise. C'était bon.
Le soir, nous sommes allés diner au Ristorante
Nuova Stella, 54 via Manen.
Nourriture honnête, un plutôt chère. Cadre intéressant. Mais on sent que ce
restaurant doit être dans les guides pour touristes. Les grandes tablées,
joyeuses, n'ont rien d'italien. Les enfants n'apprécient pas.
Nous décidons
de fréquenter désormais des établissements plus populaires, plus authentiques,
et moins "typiques".
Le midi, nous avons profité de la cafétéria du musée. Simple, rapide, sur place, nourriture et prix honnêtes. Un peu bruyante, et peu confortable, mais si pratique…
Le soir, nous étions trop las pour chercher un restaurant. Nous avons été à la cafeteria de la gare de Termini. Comme le midi, une nourriture honnête, copieuse, simple et bon marché.
A midi, nous avons voulu essayer une enseigne de restaurant de pates. Pas mal du tout. Du coup, on a aussi été à celui de la gare, au coin de la rue Turati et Gioberti le lendemain. On choisi le type de pate, et l'accommodement, ou bien la pate et la garniture. La méthode est bien décrite sur la carte. C'est simple, c'est bon et ça rassasie. 41 euros.
A midi, nous étions dans le Zoo. C'est là que nous avons acheté quelques sandwichs, plutôt honnête, et pas trop chère, au fil de nos petits creux. Pas désagréable.
Le soir nous avons été dans un autre restaurant Pastarito près de la gare. Plutôt long mais plutôt bon.
A la fin de notre repas à l'Allegro Pachino, nous n'avions plus faim pour un dessert. Pourtant, en arrivant sur la fontaine de Trévi, nous avons eu envie, par pure gourmandise, de passer un moment agréable, devant la fontaine, une glace à la main. Melograno nous en a fourni d'honnêtes.
Nous avons pris plusieurs glaces, a un marchand ambulant, devant la bocca della verita, et sur la via Appia au terminus du bus 660. Ordinaire, honnête, sans commentaire.
Une petite glace prise sur la via de la conciliazione. C'est bon.
Une glace chacun parmi le formidable choix de chocolats d'il pasticciaccio. 8 euros. Pas de regret.
Une glace chacun face à la station de métro de la piazza del popolo au sortir du parc de la villa borghèse. Ca fait du bien.
Une autre à l'entrée de la place Navonne, en sortant du palais Altemps.
Le étoiles qui distinguent les sites sont le fruit d'une savante enquêtes d'opinion, menée à chaud, après les visites, aussi bien auprès des enfants (garçon de 12 ans et fille de 14 ans) que de leur parents (la quarantaine naissante. 5 étoiles est un maximum.
La villa Farnesina ****
C'est
la bonne surprise de ce début de journée. Des salles toutes différentes, toutes
marquantes. Peu de monde et des conditions de visite agréables, détendues.
Au premier, Raphael et son école ont transformé les murs et plafonds en explosion
de couleurs faisant fi des règles de la nature et de la pudeur (comme
dans la loggia d'Amour et de Psyché).
A l'étage, Baldassarre
Peruzzi
pulvérise les limites des murs dans la salle des perspectives
Agréable petite place occupée par un marché de camelots pittoresque, de grainetier-fleuristste des villes, de marchands d'épices typiques, de pates pour touristes et de légumes de saison. Des fraises, des poivrades, des salades dans des variétés locales. Le verbe allié au geste les senteurs, les couleurs laissent un souvenir agréable de cette petite place.
Piazza Navonna *****
La forme de cette place, le ravalement de ses façades, la disposition de ces fontaines participent au choc esthétique de ce rendez-vous des touristes.
Bien que piétonne, la place est très animée. Bateleurs, garçons de cafés, dessinateurs de rue, et groupe de visiteurs se disputent l'espace.
Au centre, la fontaine des quatre fleuves, du Bernin reste l'attraction principale.
Les rues desservant la place sont pleines de cafés et glaciers.
L'ambiance or et crépuscule de cette basilique est bien plus difficile à capturer que l'éléphant du Bernin qui orne son parvis.
Pourtant elle laisse un souvenir plus prégnant.
On y admire surtout un christ sculpté de Michel Ange et le tombeau de sainte Catherine de Sienne.
Panthéon *****
On est pourtant prévenu, mais le choc architectural est inévitable. La forêt de colonne, titanesque. La perfection de l'orbe de la voute, sidérante. Et son oculus, céleste.
Devant l'église, on vous proposera un tour en calèche pour 150 euros (à 4). Refusez avec un air offusqué. On vous le proposera à 100, puis à 80, puis le petit tour, d'une demi-heure, à 60 euros si vous faites mine de partir. Bref, le négoce est roi, mais tout celà se voit certainement bien mieux à pied.
Le concept de colonne commémorative est ici élevé à son sommet.
On aimerait
pouvoir la lire complètement et on se prend à imaginer une colonne que l'on
pourrait visser dans le sol et dévisser à volonté pour en admirer les moindres
détails.
Les victoires de Marc-Aurèle
en Europe centrale y prennent un "relief" d'une richesse qui
force l'admiration.
La fontaine de Trévi *****
| Federico Fellini et Anita Ekberg ont depuis longtemps assuré la renommée mondiale de ce monument majeur. |
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On n'oublie pas de lancer joyeusement une piécette. |
Ce
que tout le monde veut voir sur la place d'Espagne, c'est le scalinata della
Trinita dei Monti.
Mais hélas, il y a bien trop de monde pour qu'on en profite
réellement.
En fin de compte, on garde un bon souvenir de la vue sur la ville
depuis l'entrée de l'église Trinita dei Monti, et on apprécie mieux les escaliers
depuis l'autre bout de la via dei Condotti ou même depuis la via di monte Brianzo,
d'où la foule bigarrée se confond avec les magnifiques azalées.
Les quatre fontaines
Amusant les quatre fontaines cachées à ce carrefour. Il s'agit de l'Arno, du Tibre, de Diane et de Junon. Baroque la petite église du couvent Saint Charles des quatre fontaines Francesco Borromini.
Cette agréable petite église baroque qui célèbre une victoire catholique sur les protestants est surtout aujourd'hui l'écrin d'une sculpture du Bernin, l'extase de Sainte Thérèse d'Avila mise en scène sous les yeux de spectateurs de pierre.
L'image miraculeuse, à laquelle on doit la victoire semble comme reléguée dans un injuste oubli.
Le Janicule *
La
promenade, un peu longue, permet des échappées intéressantes sur la ville et
le Tibre.
Au sommet est aménagé en mémorial à la guerre d'unification menée par Garibaldi. Les bustes, souvent pittoresques de ces compagnons venant de toute l'Europe forment des haies d'honneurs menant à sa statue équestre.
La légende veut que Saint Pierre fût crucifié, la tête en bas, précisément à cet emplacement.
L'intérêt architectural du lieu est largement amoindri par la présence pesante des bâtiments qui l'enserrent.
Le chemin de croix qui y arrive, particulièrement raide, permet de rejoindre très vite le Trastevere.
Santa Maria in Trastevere ****
Cette église est réputée être la plus ancienne de Rome. Elle serait bâtie à l'emplacement d'un miracle chrétien antérieur à la naissance du christ.
A l'intérieur, on est saisi par l'or qui domine aussi bien les peintures que les mosaïques et rempli tous les interstices entre les illustrations. L'ambiance surnaturelle, toute en volutes au sol et en éclairs au plafond amène irrésistiblement le visiteur vers le chœur, dominé par une voute éblouissante. Une offrande de quelques pièces vous en révèle les détails.
La Bouche de la vérité ****
Sous le porche de l'église de sainte Marie en Cosmédin, une longue file d'attente attire le curieux. Mais ce n'est pas pour l'église (quelconque) que les gens patientent. C'est pour passer, devant témoin, l'épreuve de la vérité. La bouche édentée qui semble émergé de la pierre, avec son regard vide et ses cheveux flottant en dissuade plus d'un. Mais un peu de bravoure vous permettra d'ajouter encore à la folie qui semble habiter ce visage. Dites simplement "Je mens". Attention ! Si c'est un mensonge, vous perdrez votre main et le sang s'écoulera dans la barbe toujours humide.
Juste derrière la Bocca della verita se trouve la grande esplanade du cirque maxime. Il n'en reste plus qu'une immense pelouse.
Pourtant, le site est intéressant.
D'abord par ses proportions, et aussi par ses reliefs qui laissent deviner les gradins et enfin parce qu'il permet de découvrir les terrasses du Palatin qui dominent toujours le vallon aplani. On comprend mieux la majesté que confère sa position à la colline.
La promenade est certes agréable, dans la campagne si proche de la ville. Le paysage agreste, de prés et de haies, est traversé en droite ligne par l'antique chaussées où les ornières creusées par les charrois évoquent des rails de chemin de fer en négatif. De ci de là, un pan de mur, un pilier, reste respecté d'un temple ou d'un aqueduc complète ce paysage de renaissance après un cataclysme dévastateur. Mais bon, tout celà ne justifie pas le détour. Il y a temps de chose en ville.
Latran *****
Ici nous serons enthousiastes et emphatiques. C'est sans doute la plus belle réussite architecturale des papes à Rome.
A la fois imposant, grandiose, intime, habité, didactique, émouvant, fort, reposant, démonstratif, humain, simple, riche... et avec des vrais morceaux de Rome antique dedans (les portes de bronze de la curie).
Le cloitre (2euros), la nef, le baptistère, l'autel, l'abside, assemblage improbable et unique de style fusion fait de contrastes inter-respectueux. Même les vides, les espaces, l'esplanade, le jardin participent du saisissement. Et que dire de l'escalier saint. Traversez avec prudence la rue. Observez la ferveur des orants et pénitents qui gravissent l'escalier marche après marche, à genoux, à la recherche d'une grâce, ou exprimant leur reconnaissance après avoir tant craint et espéré.
Vatican *****
Nous commençons par une grande matinée aux musées du Vatican. L'entrée se trouve sur la Viale Vaticano. 44 euros (14 par adulte et 8 par enfants).
Tout d'abord l'œuvre de Raphael (stanze di raffaello *****). La fresque magistrale de l'école d''Athènes. On ne peut rien en dire (mais on peu lire ici). L'image ci-dessous est une triste reproduction. Il faut le voir.
On enchaine sans transition avec la Chapelle Sixtine *****
! Encore le souffle coupé. C'est dur. Cette fois c'est Michel-Ange qui couvre
les murs et le plafond d'un foisonnement inouï de personnages, d'allusions,
de détails ironiques ou charmants. Il faut rester un moment, la tête renversée
pour saisir les couleurs, les postures, les expressions, et les scènes.
Bien
sur, il faut le voir pour le croire.
Les musées du Vatican s'organisent autour d'une cour fermée. |
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Mais bien sur, on y va surtout pour les chefs-d’œuvre antiques du museo pio Clementino **** |
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On n'a pas de raison de négliger le museo Gregoriano Egizio consacré aux antiquités égyptiennes. |
On doit à tout prix consacrer le temps nécessaire à la pinacoteca vaticana *****. Raphael, Bellini, Caravage, Fra Angelico, le Titien, Giotto... Il n'y a pas de mots. |
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Pour en savoir plus : le site de musées du Vatican |
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St Pierre ****
La basilique ** propose des dimensions inhumaines. Les angelots sont des ogres, la voute, un ciel. Celà donne un intérieur froid, malgré la ferveur des croyants qui défilent pour contacter le pied de l'image de Saint Pierre.
On peut aussi visiter le trésor **, somme toute modeste mais non sans intérêt ce que nous fîmes pour 20 euros (6 par adulte et 4 par enfant).
A droite se trouve un accès au sommet de l'édifice. Depuis la base de la coupole****, on peut enfin apprécier l'architecture de l'édifice, son plan et ses dallages. Puis on accède (avec un peu de souffle, même par l'ascenseur) à son sommet.
Là se révèle toute la majesté de la place saint Pierre et la ville toute entière.
Au même endroit se trouve l'entrée de la nécropole papale. L'affluence impressionnante et notre peu de gout pour le funèbre nous en ont détourné.
Saint Ange ***
Cette semaine est celle de la culture. Les musées et monuments nationaux sont gratuits. C'est le cas du château Saint-Ange. On en profite (voir la prochaine visite gratuite).
Il faut lorsqu'on visite avoir en tête la destination première du monument. C'est un mausolée pour empereur romain. Sinon, le bâtiment vaut aussi pour les points de vue qu'il donne sur la ville. Intéressant.
Un petit stop pour considérer la façade du monument de Victor Emmanuel II. Imposant par ses proportions, il domine toute la ville. Son esthétique est parfois décriée, sans doute autant pour son immodestie, et son plagiat servile que pour sa symbolique politique. Chacun jugera.
Trajan *
Immédiatement à gauche de la place de Venise se trouve l'une des extrémités des vestiges du forum antique. C'est là que se dresse encore la colonne Trajane. Equipée de son bagage de connaissance collégien, Sophie nous a livré les explications éclairant l'histoire de ce monument avec anecdotes et thèmes de réflexions.
Colisée ***
La aussi, nous avons profité de la visite gratuite (mais payé l'audio guide - 4,50 € - plutôt bien fait). Très intéressant.
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Le bâtiment se présente comme un formidable écorché d'anatomie, laissant voir tous les secrets de sa structure fonctionnelle et architecturale, tout en conservant l'élégance et la force de sa silhouette. On replace aisément les images des péplums dans ce décor de pierre. Les enfants ont appréciés. |
La masse de pierre agit comme un aimant pour les regards du touriste. Selon l'angle de vue, l'éloignement, le moment de la journée, il affecte des postures tronquées ou pleines, imposantes ou discrètes, blanches ou rouges, populeuses ou sereines.
Du Colisée, à l'entrée du Palatin, on passe devant l'Arc de Constantin qu'on admire au passage.
Palatin ** Encore une visite sans frais. (Voir la prochaine)
Très agréable promenade dans un parc, doucement en pente. Ici et là, les ruines semblent avoir été placées exprès par un paysagiste romantique. La ville latine se dévoile du sommet de la colline, avec le cirque maxime, le Forum romain, le cirque de Domitien. Il fait beau, on flâne, on est bien.
Forum ***
Il reste peu de chose des anciens temples, palais, atrium, et autres bâtiments de pouvoir. Certains édifices se présentent encore dans toute leur hauteur, mais la plupart ne subsistent qu'à l'état de plan, matérialisé par les rognures des fondations. Pourtant, l'antique puissance qui a préservé le site de l'urbanisation moderne imprègne encore les lieux (C'était gratuit, du coup, on en a profité avant de visiter le capitole, et après, sur le chemin vers Saint Clément. Prochaine étape gratuite.).
L'arc
de Titus et le temple de Vénus et de Rome
L'arc
de Titus avec, en arrière plan, le Colisée, et la Basilique de Maxence dite
aussi de Constantin dont des fragments de l'image de pierre sont visibles
au Capitole.
Le temple d'Antonin, les trois colonnes
du temple des vestales, leur maison, et les trois colonnes du temple de
Castor et Pollux
L'arc de Septime Sévère. Les temples de Saturne et de Vespasien.
Capitole **
Encore
un visite gratuite (au lieu de 11,44 euros par entrée) grâce à la semaine de
la culture (Voir la dernière).
C'est la mine de chef
d'œuvre avec le musée du Vatican. Chaque salle abrite une œuvre d'art célébrissime,
d'un artiste de renommée éternelle.
Attention, le palais de l'autre coté de la piazza del Campidoglio fait aussi partie du musée. On y accède par un passage souterrain sous la place.
La statue équestre de Marc-Aurèle formidablement mise en valeur dans une superbe verrière est cernée d'autres bronzes romains, en particulier d'impressionnants Hercules.
Le Caravage (ci-contre), mais aussi Rubens, Véronèse, Le Titien, Vélasquez, Van Dick ... |
L'incontournable Louve du Capitole |
Des morceaux du colossale Constantin qui présidait autrefois à la basilique de Maxence.
La
statuaire monumentale agrémente le musée, ses salles et ses cours, dans des
niches ou sur les escaliers.
Bien sur, en sortant du restaurant, avant de replonger une dernière fois dans le Forum Romain (toujours gratuit) pour rejoindre St Clément, nous avons traversé le petit espace des Forums Impériaux.
Intéressant, mais il serait vraiment dommage de s'en contenter.
Allez plutôt au Palatin
et au Forum Romain.
C'est une très étrange et prenante plongée dans la Rome de l'aube de l'ère chrétienne, toute en clair obscur, peuplée d'ors et de symboles, vivante et cachée, oppressante et vivifiante, familière et orientale. Ca vaut le détour. Lors de notre visite, une chorale de pèlerins bulgare était venue honorer par leurs chants les reliques (de reliques) de Saint Cyrille. Magnifique. En savoir plus.
Domus Aurea
Circulez, y a rien
à voir.
Encore
une église, idéalement placée sur le chemin du retour. On en profite pour la
voir. Pas mal.
Zoo ***
Le zoo de Rome est tout à fait à la hauteur des grands zoos modiaux. On remarque, entre autre, de magnifiques lycaons. Attention, pour voir le rettilario, il faut prendre les billets dés l'entrée du parc. Compter 10 euros au dessus de 12 ans, et 8 en dessous.
Parc *
Agréable promenade, dans un parc très vert, mais sans grand intérêt.
La vaste place offre de belles proportions, de belles perspectives. Mais Sainte Marie était fermée.
Saint Antoine de padoue **
Très intéressante petite église dédiée à Sant'Antonio dei Portoghesi (né à Lisbonne mort près de Padoue).
On y donne des concerts.
Ca change des grands circuits.
Altemp **
Une collection de sulptures unique dans un palais d'exception.
On finit en beauté.
Et en plus, c'est (exceptionnellement) gratuit!
C'est fini ! On peut recommencer depuis le début ou revenir aux carnets de voyage