Cette page regroupe deux types d'auteurs :
- Ceux qui sont de la famille et sont présents dans les pages généalogiques.
- Ceux qui évoquent dans leur œuvre les lieux où vécurent les ancetres de Vincent et Sophie.
Ils sont ici regroupés par région.
Retour aux notes généalogiques
- Sa vie :
Il naît le 11 avril 1801 à Clamecy, fils de serrurier.
A 19 ans, fraîchement reçu bachelier ès-Lettres, il devient Maître d'études au collège de Soissons.
En 1821, il est soldat (il tire un mauvais numéro au Conseil de Révision), puis Maître d'études à Paris, et enfin collège de Clamecy.
Sa femme est sage-femme des pauvres.
Journaliste, pamphlétaire et romancier, Claude Tillier fonde "L'Indépendant" en 1831. Ce journal clamecycois, dont treize numéros paraîtront, se veut politique, industriel et littéraire.
En 1840, il collabore au journal "L'Association". Il doit abandonner son poste de directeur d'école à Clamecy en raison des campagnes de calomnies lancées contre lui par les notables et les ecclésiastiques du cru.
En 1841, à Nevers, il devient le rédacteur en chef de "L'Association".
En 1842, il y publie sa pensée littéraire. Sa verve pamphlétaire contre les notables et ecclésiastiques lui vaut un procès et une lourde amende qui fait sombrer le journal.
Il meurt le 12 octobre 1844, au retour d'une randonnée à Clamecy, d'une maladie de poitrine.
Un buste de Claude Tillier sera érigé à Clamecy en 1903; on peut le voir rue du Grand Marché.
Claude Tillier repose à Nevers ; son monument se trouve dans le carré 8 du cimetière Jean-Gautherin.
-
Son œuvre :
La publication de ses " Pamphlets " date de 1843. Une édition de ce recueil sort en 1906 préfacée par Marius Gerin. Claude Tillier a également publié deux contes dans le journal " L'Association ": " Comment le chanoine eut peur " en 1841 et " Comment le capitaine eut peur " en 1842. Il publia enfin deux romans : " Belle Plante et Cornélius " en 1846 et " Mon oncle Benjamin " en 1843, son œuvre la plus connue dont l'action se situe dans les années 1760. - Ses admirateurs :
"Quiconque n'a pas lu Mon Oncle Benjamin ne peut se dire de mes amis." Brassens.
Molinaro
- Sa vie :
Il est fils et petit-fils de notaire de Clamecy, où il né en janvier
1866.
Il est reçu à l'école normale supérieure en
1866, puis agrégé d'histoire en 1889.
Il est à l’École française de Rome
de 1889 à 1891.
Il passe son doctorat en 1895.
Il est alors
professeur d'histoire, d'histoire de la musique, d'histoire de l'art dans
les grandes institutions parisiennes qu'il a naguère fréquentées.
Il démissionne en 1912.
Il est en Suisse en 1914 lors du déclenchement
du conflit mondial.
Il est Prix Nobel de littérature
en 1915.
Il examine et critique ou promeut les organisation sociétale qui
s'installent en Inde ou en Russie.
Il s'installe à Vézelay
en 1937.
Il meurt à Vézelay en décembre 1944.
Tout
au long de sa vie publique, il n'aura de cesse de porter haut son amour
de l'art et de la musique en particulier.
A partir de juillet 1914 il
interroge fondamentalement la necessité de l'humanisme du pacifisme.
Il sera en relation avec
les grands intellectuels, musiciens, philosophes, écrivains, penseurs
de son temps, comme entr'autre Alain, André Suarès,
Châteaubriant, Freud,
Gorki, Hermann Hesse, Malwida von Meysenbug, Paul Claudel,
Richard Strauss,
Stefan Zweig.
- Colas Breugnon semble comme une récréation pour l'auteur
au milieu d'un kaléïdoscope de pièces (de théatre),
d'aticles (de presse) de séries (de romans) philosophiques,
de biographies, de journaux.
Ce genree, écrite avant 1914 restera
sigulière dans son oeuvre.
En 1938, Colas Breugnin devient un
opéra soviètique : Le Maître de Clamecy ou Colas Breug
non
de Kabalevski et Krzyzanowski.
En
1951, Colas Breugnin devient une suite pour flute et orchestre polonaise
par Baird.
Colas Breugnon fait lobjet de nombreuses
adaptations au théatre
ou pour la télévision (même
en Estonie).
- Sa vie :
Sa vie est détaillée dans son oeuvre entièrement autobiographique ci-dessous.
- Son œuvre :
Les
extraits des mémoires de Léon Commeignes sont publié ici avec l'autorisation
de son fils max.
C'est aussi l'occasion de
visiter le site par ailleurs tres interessant des amis de lunas qui héberge
ces textes.
- Sa vie :
Né à Bédarieux en 1827,il passe une enfance rêveuse et vagabonde dans ses 'steppes'.
Poussé au sacerdoce par sa mère et sa tante, il entre au petit séminaire de Saint-Pons, puis, le 27 novembre 1847, au grand séminaire de Montpellier.
En juin 1849, il renonce à sa vocation et monte à Paris pour étudier.
En 1853, il obtient une demi-sinécure d'inspecteur des bibliothèques à Calais, mais, il quitte l'administration pour se consacrer entièrement aux lettres. Il revient à Paris et fréquente les milieux artistiques. Il se lie notamment avec Hector Malot et avec Jean-Paul Laurens.
Il entre en 1880 au Comité de la société des gens de lettres. En 1883, Jules Ferry le nomme conservateur de la bibliothèque Mazarine. Il le reste jusqu'en 1893.
Il meurt en 1898, à 71 ans, dans son appartement parisien, 1, rue de Seine, cinq jours avant son élection, tenue pour assurée, à l'Académie française.
Il repose au cimetière Montparnasse.
- Son œuvre traite essentiellement de deux sujets:
Les moeurs cléricales dont il parle tantôt avec émotion quand il évoque son oncle, curé de Camplong, tantôt avec ironie quand il peint des ecclésiastiques réactionnaires et ambitieux ou des dévotes avares.
Les moeurs rustiques et la vie difficile des gens du peuple, en particulier des paysans, qui s'expriment dans une langue riche en mots occitans.
Les titres ecrits en couleur rouge peuvent etre lus, ou téléchargés en cliquant ici.
Les Courbezon (1861) ouvrage distingué par l'académie française. ,
Le Chevrier (1868),
L'Abbé Tigrane (1873),
Le roman d'un peintre (1878)Vie de Jean-Paul Laurens,
Mon Oncle Célestin (1881) Lunas et la st Fulcran de Lodève.,
Lucifer (1884),
Monsieur Jean (1886) ,
Toussaint Galabru (1887) ,
Ma Vocation (1889) Séjour de l'auteur au séminaire de Montpellier,
Norine (1889),
Germy (1890) ,
Xavière (1890),
Ma Jeunesse (1903) Séjour de l'auteur au séminaire de Montpellier,
Julien Savignac ,
Taillevent Dans cet ouvrage, les témoins de l'époque ont reconnus dans la concierge de la verrerie notre ancetre Sylvie Cambon.,
Mademoiselle de Malavieille,
L'Hospitalière,
Le Roi Ramire,
Barnabé,
Madame Fuster,
Un Illumuné,
L'abbé Roitelet,
Le Marquis de Pierrerue.
- Ses admirateurs :
Sainte-Beuve
L'abbé Courbezon a [] la passion, - mais qu'il pousse jusqu'à la manie, - des fondations, des constructions; ce faible l'entraîne beaucoup trop loin: avec un cœur d'or, il lui arrive de commettre de sublimes, mais aussi d'irréparables imprudences, C'est précisément là le sujet du roman de M, Ferdinand Fabre. […] un livre dont le personnage-type n'est point suffisamment connu, et n'est pas apprécié comme il pourrait l'être…
Cuvillier-Fleury le 13 août 1874
L'abbé Brandelet, recommandé à l'Académie, en 1865, […] a peut-être servi de modèle au pieux héros des Courbezon. On sait que cet excellent livre de M. Ferdinand Fabre, roman, si l'on veut, mais vrai sans réalisme et touchant par sa simplicité même, a été couronné, en 1872, par l'Académie Française.
André Galabru La vie et l'oeuvre du "Balzac des curés", comme l'appelait Jules Lemaître. Un être plein de coeur, d'intelligence et de sensibilité pour son pays, sa famille et chacun des êtres qui ont fait sa vie et son être même...
et aussi Emile Zola, Anatole France, Alphonse Daudet, lord Gladstone (Premier ministre d'Angleterre)...
- La Guerre
On peut lire ici la correspondance d'Hippolyte Bougaud et de sa femme Félicie durant la Grande Guerre (de août 1914 à janvier 1919) mise en parallèle avec le carnet de guerre d'Hippolyte