Cette page donne des renseignements pratiques, des appréciations
sur les sites touristiques, de petits conseils et de belles images, mais son
but n’est pas là.
Ce séjour nous a tant plu que nous voulons simplement en
prolonger la saveur.
Exceptionnellement, nous ne donnerons pas de notes ou d'étoiles ou de classement des sites (c'est vraiment trop à la mode) et on se retiendra (autant que possible) de sortir notre science (on laissera faire Wikipedia). Le texte comme les illustrations sont les nôtres. |
Nous avons parcouru, visité, exploré, à pied ou en train,
les zones en clair.
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ClimatCet été, nous avons eu un ciel toujours uniformément bleu. La température a été uniformément très douce et même un peu trop chaude l'après-midi durant lesquels nous avons privilégié les visites des musées ou d'églises. Le vent, peu présent en ville est sensible au sommet de l'Acropole ou au Pirée et plutôt violent en haut du Lycabette. Nous n'avons manqué aucun repas en plein air, ni le midi, ni le soir. |
Horaires et billetsIl ne faut pas faire attention aux horaires affichés à l'entrée
des musées ou sur les grilles d'accès aux sites antiques. Il ne faut pas davantage
croire aux indications des guides imprimés même les plus récents. Tous ces lieux
sont ouverts ou non, tout à fait ou partiellement, et peuvent fermer à tout
moment. Il faut seulement savoir sauter sur l'occasion quand elle se présente
et en profiter tant qu'on peut. |
Le métro est un moyen parfait pour rejoindre des points un peu plus éloignés. Il est propre, régulier, sure. En plus, certaines stations sont de petits musées. Nous avons fréquenté la ligne 1 (Monasriraki, Piraeus, Victoria), la ligne 2 (Akropoli, Syntagma), et la ligne 3 (Evangelismo, Keramikos). |
Eglises, monastères et templesLes églises ont chacune leurs horaires. Elles sont parfois fermées, parfois ouvertes, et parfois, c'est la messe. Quand elles ne sont pas fermées, on peut y entrer. Celle situées dans les zones les plus touristiques ont quelqu'un à l'entrée qui veille au respect des lieux (pas de bruit, pas de nu). Les églises sont très courtes. On est au cœur dès l'entrée. Il y a toujours des icônes, des croix à embrasser. Les fidèles effectuent un circuit avec station devant chaque image. Il y a aussi la possibilité d'allumer un cierge plus ou moins gros pour quelques sous. Lorsque c'est la messe on peut voir le prêtre en barbe et en robe d'argent, d'or et de pourpre. Eblouissant. Bref c'est différent, ce resplendissant, c'est intéressant, c'est vivant. On y va. |
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Muséesmusée archéologique national, musée Benaki, musée d’art byzantin, musée d’Art cycladique, musée de l'Acropole, musée du cimetière de Céramique, stoa d'Attale |
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La ville accueille de nombreux musées, de toutes espèces. Pour une première visite, nous nous sommes concentré sur ceux en rapport avec l'antiquité glorieuse de la ville. |
Faune urbaineLes pigeons sont partout. Le plus souvent miteux et estropiés. Les chats occupent les vestiges antiques des agoras (ancienne et romaine) ou de céramique. Plus étonnant, la huppe rencontrée à l’ancienne agora et les cigales, omniprésentes, faisant retentir leurs entêtantes stridulations sur chaque arbre. Et puis il y a les oiseux de mer qui accompagnent la traversée vers Egine, et les animaux de pierre qui ornent les lieux sacrés. |
Formalités et RéservationPour ce voyage, nous n'avons pas fait de grands préparatifs ni de longues recherches pour évaluer les meilleures opportunités. Nous avons seulement utilisé le site d'easyjet et acheté à la fois le billet et l'hotel Attalos. Tout s'est déroulé sans surprise, sans difficulté ni tracasserie, ni même retard notable ou légère déception. Les formalités douanières sont minimales (carte d'identité) et l'argent liquide est apprécié partout (en petites coupures). Tout de même, pour les non-Hellénophones (comme nous), l'anglais est utile et apprécié, voire nécessaire.
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RepasNous n'avons pris qu'une fois le petit déjeuner à l'hôtel. C'était bien plus agréable d'aller sur Monastiraki ou Plaka dans un café ou une pâtisserie. On retient surtout la rue Athinaidos de Monastiraki et la place Iroon dans Psiri. Le midi et le soir, nous nous sommes d'abord assis au hasard, avant de retourner pour un plat ou une ambiance précis. Nous avons bien sur gouté la moussaka et le baklava, mais les meilleurs restent les salades (merveilles de tomate et de concombre) de toutes sortes (grecques, de poulpe, sèche, aux poivrons...). Chaque restaurant a ses propres recettes, ses variétés d'olives et ses sortes de vinaigre, de pain ou de feta. Beaucoup proposent des plateaux d'assortiments. Nous avons gouté celui de viande vers Plaka et celui de poisson à Monastiraki. Les portions sont généreuses et nous n'avons pas tardé à commander une seule salade suivie d'un seul plat que nous nous partagions. D'autant qu'à plusieurs reprises, on nous a offert, en fin de repas, une part de gâteau ou de pastèque. Le vin n'était pas toujours à mon gout contrairement à l'huile d'olive et au pain. D'ailleurs nous avons observé des convives remplissant leur assiette d'huile avant de la saucer avec leur pain. Le soir, vers l'ancienne agora, comme vers Mitropoli, on mange en musique. Nous avons aussi abusé de deux spécialités laitières largement diffusées à travers la ville par les industriels du secteur d'envergure mondiale. Le "caffè frappè" et le yaourt fantaisie en libre-service au poids. Indispensable aussi, les kiosques, très nombreux, où l'on trouve de petites bouteilles d'eau, peu chère. Sans eux, la promenade en ville deviendrait un calvaire. |
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La ville est un espace de promenade très agréable. De larges parties de Monastiraki et de Plaka sont piétons, sans compter les collines du Lycabette et de Philopappos. Le quartier d'Anafiotika mérite lui aussi une visite. Certaines artères sont riches en restaurants comme le long de l'ancienne agora. D'autres sont propices au chinage comme autour de la station du Tissio ou de la place Avissynias. Plaka regorge de boutiques à touristes, tandis qu'autour de Mitropoli, c'est des magasins de matériel liturgique. La place Monastiraki est toujours très animée par quelques bateleur ou étudiant. Il faut bien sur éviter les heures chaudes de l'après-midi, tandis que le soir est animé et plaisant jusque vers 11 heures. Pour la musique, la rue Ifestou est pas mal. Pour le bricolage et le jardinage, c'est le bas de la rue Athinas, pour la viande et le poisson c'est plus haut sur la rue au croisement de Sophocle... | ||
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En fin de séjour, nous avons choisi de revoir toutes ces merveilles en train. Nous avons pris le "sunshine express" à la croisée de la sortie du métro Akropoli. C'est parti pour un tour très bon enfant qui nous a permis de revoir successivement, en une heure, le monument de Lysicrate, le parlement, puis, dans Plaka, l'agora romaine avec la tour des vents, la bibliothèque d’Hadrien, et dans Monastiraki, l'ancienne agora avec la stoa d'Attale, et le Théséion, l'église Saint Philippe, et enfin le retour vers l'Acropole, par l'avenue Saint Paul, avec la colline de Philopappos, l'odéon d'Hérode Atticus et le théâtre de Dionysos. |
Pour apprécier toutes ces visites de musées, ces promenades à travers la ville, il faut savoir se ménager des temps de relaxation, de repos, qui laissent l'esprit digérer cette foule d'impressions et d'émotions artistiques et historiques. Pour celà, il y a tous les restaurants, les pâtisseries, qui proposent toujours au passant une chaise et un café. Pour une pause plus courte, il y a partout en ville des kiosques proposant de petites bouteilles d'eau à savourer sur un banc. Le spectacle de rue de la place Monastiraki, surtout le soir, est aussi un moment de détente agréable, tout comme le petit déjeuner sur la place Iroon dans Psiri. Enfin, signalons le doctor fish de Plaka, rue Adrianou. Même si on n'y laisse pas les pieds, on peut rester un peu observer les patients et leurs docteurs. Et puis il y a le spectacle de la relève de la garde place de la constitution. Les églises sont trop fréquentées pour être une bon lieu de repos. |
Le site phare d'Athènes n'est pas au Pirée. C'est l'Acropole. Visible de partout, à la fois proche, imposante et inaccessible, elle attire tous les regards. Elle est la raison d'être de la cité antique, au milieu de la plaine. Comme une évidence. Impossible de ne pas y monter. D'ailleurs nous l'avons fait deux fois, en début et en fin de séjour. A noter que pour la modeste contribution de 12 euros, le ticket permet de voir l'Acropole, avec les propylées, le temple d'Athéna Nikê, le Parthénon, l'Erechthéion, mais aussi le théâtre de Dionysos, les grottes sacrées de Pan, Zeus olympien et Apollon, et, en plus, l'Olympiéion, l'agora romaine et la bibliothèque d'Hadrien, l'ancienne agora, et enfin le cimetière de Céramique ! |
Il y a trois
entrées au site de l'Acropole, matérialisées par les grandes flèches
bleues sur la photo ci-dessous.
Nous recommandons l'entrée nord puis vers
le sud (et non vers l'ouest), dès huit heures car la foule de densifie vite
!
En rose, les principaux chemins que nous avons parcourus dans l'enceinte du
site (en bleu).
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Les trois grottes sacrées de Pan, Zeus olympien et Apollon
sont les plus accessibles. |
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Voilà l'une de faille qui permit à la Clepsydre
de s'écouler vers la ville. |
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De multiples reprises en maçonnerie ou en bloc de pierre taillées corrigent les irrégularités du rocher. Les archéologues continuent inlassablement à collecter, trier, et identifier sur place l'incommensurable multitude de vestiges architecturaux. |
Des murs (dit de Thémistocle) permettent de rattraper le
niveau du bord du rocher, élargissant l'esplanade sommitale et renforçant
la verticalité de la paroi. |
Les propylées marquent l'entrée sur le rocher sacré.
Les marches qui y mènent sont dominées à gauche par le socle de la statue d'Agrippa et à droite par le temple
d'Athéna Nikê.
On
est saisi par l'aspect massif, imposant, de cet ensemble. Le raffinement étant
réservé aux parties les plus élevées.
Pas d'arc ni de voute dans l'architecture classique |
Ce parallélépipède supportait une statue équestre d'Agrippa (plus de 4 siècles après les propylées). Comme souvent, le savoir et l'imagination permettent de mieux apprécier la visite. |
Les murs comme les colonnes sont assemblés sans mortier ni ciment. On peut observer les systèmes d'agrafes de plomb ou de cuivre. |
Les propylées sont l'unique entrée de l'Acropole. Ils concentrent
donc les flux continus des visiteurs qui arrivent et qui repartent. Les deux
sens de circulation sont séparés.
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Le Temple d'Athéna Nikê est un petit édifice, fort simple, largement restauré, qui occupe idéalement le promontoire sud-ouest de l'Acropole. Sa présence participe avec les propylées et la statue d'Agrippa à l'équilibre et à la majesté de l'ensemble. |
On est
un peu déconcerté en découvrant le Parthénon par sa
façade Ouest. Elle est couverte d'une lourde armure d'échafaudages et armée
d'une grue hideuse. Le tout semble vétuste, à l'abandon.
On doute de la pertinence d'une telle installation et on regrette sa persistance.
Surtout quand on découvre les errements des restaurateurs du vingtième siècle
qui n'avaient pas réussi à remettre les bonnes pierres aux bons endroits...
Heureusement, il y a les autres façades, moins chargées...
Le Parthénon est aussi magnifique dans la lumière de l'après-midi, vu depuis les hauteurs de la colline de Philoppapos.
La façade sud est la plus abimée : Des colonnes tronquées, plus aucun bas-relief, et des séries de pierres taillées au pied du temple. |
Le soleil du matin éclaire merveilleusement la façade est de l'édifice, entrée
du temple. La seule à conserver quelques copies de sculptures au fronton.
En particulier, et comme il se doit, les chevaux d'Hélios.
Le plus marquant reste le sentiment d'équilibre parfait du temple dans son ensemble.
La symétrie, les proportions, les perspectives semblent idéales.
Les parties manquantes sont des évidences que l'œil perçoit sans effort.
Mais nous n'avons pas su capter ces sentiments sur nos clichés.
Il faut y aller...
Le portique nord de l'Erechthéion, tourné vers l'ancienne agora, est la seule partie du temple visible de la ville.
Une disposition qui devait être mise à profit lors des cérémonies les plus importantes.
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L'Erechthéion présente une architecture complexe, tourmentée, sur plusieurs niveaux, sans doute due à la nécessité de préserver les lieux les plus sacrés (site de la dispute entre Athéna et Poséidon), et à juxtaposer des temples pour les deux divinités (Poséidon et Athéna), et les sanctuaires de deux rois mythiques, Cécrops et Érechthée, et de la prêtresse Pandrose. Pourtant, la délicatesse de l'architecture, la finesse des décors (ci-dessous), la grâce des cariatides et la mise à niveau du sommet du bâtiment en font un ensemble émouvant. Le sacré est palpable et chacun veut être numérisé devant la façade principale. |
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La
façade sud est aveugle ce qui met en valeur le baldaquin abritant
les (copies des) six cariatides. Elles font face à la colonnade
du péristyle du Parthénon dans une opposition
radicale, comme une démonstration de la maitrise de tous les styles. On
ne voit pas le temps passer à admirer le jeu de la lumière et des ombres sur
les plissés des péplos légers qui laissent deviner par endroit la plastique
des jeunes femmes (de pierre) selon la posture qu'elles affectent. |
L'odéon d'Hérode Atticus est sans doute le plus ancien théâtre encore en activité.
Les tribunes ont été restaurées et des guérites servent de billetterie.
Comme autrefois, le théâtre est dédié à la musique.
Situé au pied de l'Acropole, face à la colline de Philopappos, il bénéficie d'un site incroyable.
Quiétude, verdure, pierres blanches de l'édifice, et bleu du ciel composent un luxueux écrin à ce bijou d'Athènes.
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Le théâtre de Dionysos est un immense théâtre de plein air. La scène, relativement petite, fait face à la fade sud de l'Acropole, et les gradins grimpaient la pente régulière de l'Acropole presque jusqu'au mur de Thémistocle. Les derniers rangs profitaient plus de la vue qui s'étend jusqu'à la mer que du spectacle. |
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De même que l'Acropole fut le théâtre de la dispute d'Athéna et Poséidon, la colline d'Arès a accueilli un tribunal regroupant entr'autres Zeus ou Hermès. Arès est l'accusé et Poséidon le plaignant.
Mais c'est aussi l'aréopage, le lieu historique où furent tranchées les grandes controverses des athéniens.
Le site est libre d'accès.
La visite du musée de l'Acropole n'est
pas incluse dans le billet du Parthénon, mais c'est le complément indispensable.
Le bâtiment, d'une modernité radicale, est conçu comme un jumeau
du Parthénon.
Il abrite surtout les statues,
hauts et bas-reliefs - originaux, copies ou reproductions d'après descriptions
de témoins - qui ornaient les frontons, le péristyle et le naos du Parthénon.
Le dernier étage est une vaste baie de même orientation, et de mêmes dimensions
que le Parthénon. Il expose les frises des métopes du péristyle,
in-extenso et à hauteur d'homme. Leur site d'exposition original domine la salle
par la baie vitrée. Saisissant.
On peut aussi admirer les originaux des cariatides, en cours de nettoyage,
des reproductions antiques de la statue chryséléphantine d’Athéna
qui habitait le temple,
une collection de korès avec, présentées en vis-à-vis, des reproductions
colorées (d'après les restes de couleurs encore présents sur les originaux) mettant
en évidence les broderies des vêtements, les coiffures sophistiquées, les lacets
des sandales... Bref, toute la finesse du travail du marbre.
Il y a encore des
démonstrations d'ateliers de sculpteurs et de potiers très pédagogiques
et
un film retraçant l'histoire du Parthénon.
On peut aussi profiter du restaurant du musée qui sert des plats bon-marchés et très réussis.
Le sous-sol du musée est livré aux archéologues. Le bâtiment et sur pilotis.
AnafiotikaCe petit quartier, coincé entre Plaka et l'Acropole, accroché à la pente, propose un petit dédale d'escaliers et de ruelles entre des murs blancs ou éboulés, des églises byzantines et des restaurants en terrasse, ponctué de muriers et sonorisé par les cigales. On pourrait se croire perdu dans une petite ville des Cyclades. L'église Agios Nikolaos Rangava
(en bas à gauche de la photo de gauche) dont le parvis marque la séparation entre
les quartiers de Plaka et Anafiotika
nous a séduits.
Son architecture équilibrée et sobre, ses matériaux modestes, l'ambiance
paisible de sa place nous ont incité à y entrer.
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Nous n'avons guère fréquenté ce quartier, si ce n'est pour son site antique, derrière l'église : Le cimetière de Céramique.
Le cimetière était installé immédiatement à l'extérieur des murs de la ville. On peut y voir divers stèles et statues liées aux personnages antiques inhumés là. |
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Mais le site présente aussi de façon particulièrement claire une partie du mur d'enceinte (de Thémistocle), surélevé régulièrement au fil des décennies, avec le passage du canal émissaire, les portes fortifiées, les routes qui y mènent. Passées les portes on visite leurs bâtiments de services et les rues commerçantes qui longeaient le canal en direction de l'agora.
Enfin, un petit musée présente une fort belle collection de vases et de bijoux (relatifs au site).
Le golfe de Saronique se clique. |
EgineL'ile est à une heure du Pirée en
ferry, au cœur du golfe de Saronique. Elle est couverte
de pistacheraies. Il y règne une curieuse atmosphère de nonchalance, d'indolence,
d'immobilité, mêlée de clinquence, de m'as-tu-vu et de bling-bling.
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Nous n'avons fait que passer devant le monastère de Saint Nectaire. |
Nous n'avons fait que passer devant les vestiges du temple d'Aphaïa. |
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Nous avons visité cette église de l’apparition de la vierge Marie, sur les quais.
On a aussi apprécié la promenade le long des quais et la petite halle aux poissons. |
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Le petit port d'Egine offre un air d'authenticité des plus charmant. On y voit des transbordeurs, de vraquiers, des bateaux de pêche ou de plaisance de toutes sortes mais toujours de taille modeste. |
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Ce quartier central regroupe le parlement,
une brochette de musées (nous en avons vu certains), des boutiques de luxe,
des galeries d'art, des palaces, des immeubles de standing...
Très agréable
très chic, planté d'arbres exotiques et bien aéré (surtout l'église saint
Georges, au sommet du Lycabette).
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Le Lycabette est une colline calcaire,
d'environ 250 mètres de haut. Elle est couverte d'une végétation sèche (agave,
ciste et autres arbuste étiques). Le site évoque la tour Eiffel (pour la
hauteur de vue) et Montmartre (pour l'église blanche, et la montée
en funiculaire). En effet, un funiculaire (souterrain) permet d'atteindre
le sommet sans difficulté. Cet équipement est malheureusement cher pour les
usagers, avec d'absurdes et trop rares horaires fixes. Du coup, y a personne
et on se retrouve à attendre bêtement dans un triste local évoquant un poste
frontière est allemand. En haut, c'est pareil. Il faut s'attendre à être seul.
On a vraiment le sentiment d'importuner le serveur du café - A ce propos, le
café grecque doit être réservé aux personnes averties et fortunées - . Pourtant
la vue de là-haut est unique, remarquable. La ville se dévoile entièrement à
nos pieds, comme une leçon d'histoire de l'urbanisme. Et puis il y a le vent
et la forme en promontoire du belvédère qui nous laissent croire que l'on est
à la proue d'un aéronef. Saisissant. |
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Le musée des arts byzantins a été entièrement refondé. Il présente désormais d'époustouflantes œuvres picturales, grandeur nature, dans de vastes salles spécialement conçues à cet effet. Mosaïque, triptyques, icones, (originaux ou copies) se succèdent dans une mise en scène savante. Une visite très agréable et des sujets religieux en situation rendues accessibles et vivants. Merveilleux. |
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Le musée Benaki est absolument à voir. Nous n'avons pas d'images !ais ne pouvons passer sous silence cette collection de collections magnifiquement présentées. On traverse les millénaires, de salle en salle, jusqu'à l'époque contemporaine. Aucun aspect de la vie sociale, religieuse, rurale, domestique, martiale, politique, artistique n'est laissé de côté. Toutes les époques sont là, mais que de l'excellent. Prévoir un bon moment pour en profiter jusqu'au bout. En plus, ce jour-là, c'était gratuit. |
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Nous n'avons pas d'images du musée des arts cycladiques.
Ce petit musée présente les infinies variations sur un thème unique et pourtant
très épuré. Intéressant, tout comme l'animation du dernier étage reconstituant
la vie d'un homme et d'une femme grecques depuis l'enfance en mettant en scène
les objets présentés.
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Les evzones veillent symboliquement le soldat inconnu au pied du parlement, face à la place de la constitution.
La relève de cette garde, chaque heure, est un spectacle typique toujours
apprécié des touristes.
Nous avons intensément sillonné ce quartier, proche de notre hôtel
et piétonnier dans sa quasi-totalité. La promenade est toujours agréable.
Le soir par exemple, de la gare de
Monastiraki à celle du Thissio, le long de l’ancienne agora, les restaurants
accueillent des groupes de musiciens. Et puis, il y a le carillon insistant de
Saint Philippe.
En poursuivant depuis la gare du Thissio vers l’Acropole, on trouve d’abord
de la brocante, du vide grenier (camion) et de l’artisanat, puis des terrasses
plus chics pour prendre un verre.
Le long de la bibliothèque d’Hadrien, on trouve des babioles à touristes.
En partant de la place Monastiraki vers Plaka, c’est des restaurants...
L'ancienne agora est une vaste espace,
aujourd'hui clos, au centre de la ville moderne, qui abritait dans l'antiquité jusqu'au deuxième siècle avant
JC, le cœur économique de la cité.
Le prix de l'entrée est compris dans celui
de l'Acropole. Les horaires sont inopinés, impromptus
et fantaisistes. Ne pas tenir compte des panneaux sur les grilles.
Le
parc de l'ancienne agora, à gauche depuis l'Acropole
(on distingue à l'extrême gauche la colline d'Arès),
à droite depuis la colline de Lycabette, avec toujours
au centre, le Théséion.
L'agora s'organisait autours des derniers hectomètres de la
voie panathénienne qui mène encore au Parthénon.
La
stoa d'Attale a été reconstruite au XXe siècle, comme elle se présentait
au IIe siècle avant JC. C'était un centre commercial.
Elle abrite maintenant,
à l'étage, une collection d'objets relatifs à la vie publique, sociale, administrative
et politique de athéniens, et des maquettes, plans, schémas et dessins précisant
l'histoire et la disposition des voies et des constructions du site.
La galerie
à l'étage donne en effet un agréable point de vue sur le parc, comme ici, sur
le Théséion.
Le
Théséion fut bâti pour Héphaïstos.
Converti en église, il a été entretenu et est très bien conservé.
Sa facture
classique, anguleuse, blême et minérale se laisse magnifiquement découvrir,
sous différents angles, dans son écrin en camaïeux de verdure alternant
les silhouettes des cyprès d'Italie, des lauriers ou des oliviers.
Cette huppe fréquente le parc plus assiduement que les touristes. |
L'église des saints apôtres occupe le site du Nymphaion depuis la fin du Xe siècle. |
Le quartier du Musée doit son nom au musée archéologique national qui occupe son centre. Il ne faut en aucun cas faire l'impasse sur cette visite. Les chefs d'œuvres antiques, si célèbres, sont là. Le masque d'Agamemnon, les couronne de feuille de chêne en or, les sceaux de pierre dure aux motifs animaliers, les vases aux rouges et noirs vivants, les kouros, les Zeus de bronze, les ménades de marbre, l'Aphrodite badinant avec Pan. Le musée exposait aussi (temporairement) les incroyables découvertes remontées en 1976 par la Calypso d'un navire coulé au large d'Anticythère. Les bijoux, la tête de philosophe, la vaisselle, le jeune homme de bronze, et la très mystérieuse machine d'Anticythère étaient dévoilés, exposés et explicités là. Formidable.
Enfin, il y avait les mosaïques de Daphné Angelidou. Un travail original et très maitrisé.
La colline de Philopappos
est couverte d'oliviers, de pins, et d'autres essences méditéranéennes,
et parsemée de divers vestiges. Elle est coiffé du monument de Philopappos. |
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La petite église de saint dimitri, au pied de la colinne, présente cette curieuse technique de construction à base de matériaux de récupération. |
Le Pirée est l'endroit où aller si on aime les bateaux de transports de passagers.
C'est de là (quai E8) que nous avons pris le ferry pour Egine.
A l'aller
un transbordeur classique avec transports de voitures et au retour un hydroptère.
Ci-dessous un paquebot de croisière.
Situé entre Monastiraki et le Parlement, au pied de l’Acropole,
le quartier est essentiellement piéton.
Très central, il est agréable à traverser,
le soir comme le matin, pour la promenade et l'agrément
ou pour rallier un quartier à l'autre.
De Monastiraki à Mitropoli -
dont nous n'avons vu que l'entrée (magnifique). Elle est en cours de travaux
et vraisemblablement pour
longtemps.
Du coup, nous avons vu la chapelle de Mikri
Mitropoli (joli aussi) - et au sud de la place de Lysicrate
- chorège du IVeme
siècle av. J.-C. dont le monument orne encore la place - c’est des restaurants.
La rue Adrianou structure
et traverse le quartier. C'est la principale artère pour le shopping touristique.
Au cœur de Plaka
se trouvent les vestiges de l'Athènes de l’empire romain : La bibliothèque d’Hadrien et l’agora romaine. Le reste
du quartier est un tapis de commerces à touristes, incrusté d’églises.
La visite de l'agora romaine, payante, est inclue dans le prix du billet de l'Acropole.
Il ne reste rien des stoas que les bases des colonnes qui étaient enfouies jusqu'à récemment dans les décombres du quartier.
Par contre, la tour des vents qui abritait la célèbre clepsydre est érigée et les bas-reliefs représentant les vents sont bien lisibles.
Le site de la bibliothèque d'Hadrien
n'est séparé de l'agora romaine que par un pâté de maison. C'est le même ticket
que celui de l'Acropole qui permet d'y accéder. L'entrée
est juste au-dessus de Monastiraki.
C'est le quartier de notre hôtel, entre la rue du Pirée, la rue Athéna et la rue Hermès.
Incluons y la halle au poisson et à la viande : Un incroyable rassemblement de petits étals exposants toute la richesse de la pêche en mer Egée. Toute la variété des élevages piscicoles qui s'y sont développés. Poissons, coquillages, céphalopodes, crustacés... Et il y a aussi toute les parties des ovins, bovins, volailles et caprins d'élevage. Chaque marchand étant spécialisé, la succession d'espèce compose une mosaïque versicolore qui peut émouvoir les touristes les plus délicats. Les petits passages entre la halle et la rue Sophocle accueillent des cafés populaires à l'usage en particulier des marchands. C'est là que l'on peut gouter à la véritable gastronomie populaire d'Athènes.
Derrière notre hôtel, en allant vers Céramique,
le cœur du quartier affiche un air sordide, avec ses ruelles crasseuses, ses drogués,
ses établissements de nuit.
La place
Iroon, avec ses restaurants, ses cafés, s'ouvre comme une oasis.
Ce quartier regroupe de vaste espaces verts; le jardin national et le parc du Zappéion, des monuments antiques - l'Olympiéion - et moderne - le stade olympique - , et enfin, la porte d'Hadrien. Tous ces sites se visitent agréablement avec une bonne bouteille d'eau.
Cerné par de grands axes urbains de circulation automobile, le Jardin national offre un joli cadre de promenade, calme, ombragée, et même brumisée. Pas de point d'intérêt particulier, mais il est ouvert de tous côtés et gratuit. On n'hésite donc pas à le traverser pour rallier un point ou un autre.
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L'Olympiéion n'est plus qu'un colossal alignement de colonnes. Les dimensions surhumaines, l'alignement encore impeccable, la qualité des cannelures, des assemblages des tambours et des linteaux, le jeu du soleil sur la pierre, l'Acropole en arrière-plan, tout concoure à laisser une impression durable. |
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La porte d'Hadrien.
On peut passer devant sans même la noter.
L'ancienne porte de la ville est
libre d'accès.
On peut entrer dans le stade
olympique reconstruit selon les plans d'un stade antique à l'occasion des
premiers jeux de l'époque moderne en 1896. Mais ça nous a semblé cher et tout est visible
directement depuis la place Panathinaikou Stadiou. Il sert à chaque fois qu'Athènes
accueille les jeux comme en 2004.
Le Zappéion est un bâtiment de prestige qui accueille des cérémonies,
des congrès et des expositions. Mais là, c'était fermé. Il n'y avait rien.