frise à méandres

Aout 2013 : Une semaine à Athènes

frise à méandres

Cette page donne des renseignements pratiques, des appréciations sur les sites touristiques, de petits conseils et de belles images, mais son but n’est pas là.
Ce séjour nous a tant plu que nous voulons simplement en prolonger la saveur.

Secteurs

Sites

Activités

Notes

Acropole
Anafiotika
Céramique
Egine
Kolonaki
Monastiraki
Musée
Philopappos
Pirée
Plaka
Psiri
Zappéion

Acropole
Ancienne agora
Aréopage
Cimetière de Céramique
Colline de Lycabette
Colline de Philopappos
Jardin National

Baignade
Bateau
Eglises
Musées
Promenades
Repas
Repos
Train
Visites

Carte
Climat
Faune urbaine
Formalités et Réservation
Horaires et Billets
Métro
Périodes

 

Exceptionnellement, nous ne donnerons pas de notes ou d'étoiles ou de classement des sites (c'est vraiment trop à la mode) et on se retiendra (autant que possible) de sortir notre science (on laissera faire Wikipedia). Le texte comme les illustrations sont les nôtres.

 

Le centre d'Athènes

Nous avons parcouru, visité, exploré, à pied ou en train, les zones en clair.
Plan du centre d'Athènes

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Climat

Cet été, nous avons eu un ciel toujours uniformément bleu. La température a été uniformément très douce et même un peu trop chaude l'après-midi durant lesquels nous avons privilégié les visites des musées ou d'églises. Le vent, peu présent en ville est sensible au sommet de l'Acropole ou au Pirée et plutôt violent en haut du Lycabette. Nous n'avons manqué aucun repas en plein air, ni le midi, ni le soir.

Horaires et billets

Il ne faut pas faire attention aux horaires affichés à l'entrée des musées ou sur les grilles d'accès aux sites antiques. Il ne faut pas davantage croire aux indications des guides imprimés même les plus récents. Tous ces lieux sont ouverts ou non, tout à fait ou partiellement, et peuvent fermer à tout moment. Il faut seulement savoir sauter sur l'occasion quand elle se présente et en profiter tant qu'on peut.
On peut aussi avoir des (bonnes) surprises avec les billets que l'on achète et qui peuvent donner accès à d'autre lieux. Parfois, c'est simplement gratuit.

Le métro est un moyen parfait pour rejoindre des points un peu plus éloignés. Il est propre, régulier, sure. En plus, certaines stations sont de petits musées. Nous avons fréquenté la ligne 1 (Monasriraki, Piraeus, Victoria), la ligne 2 (Akropoli, Syntagma), et la ligne 3 (Evangelismo, Keramikos).

 

Eglises, monastères et temples

Les églises ont chacune leurs horaires. Elles sont parfois fermées, parfois ouvertes, et parfois, c'est la messe. Quand elles ne sont pas fermées, on peut y entrer. Celle situées dans les zones les plus touristiques ont quelqu'un à l'entrée qui veille au respect des lieux (pas de bruit, pas de nu). Les églises sont très courtes. On est au cœur dès l'entrée. Il y a toujours des icônes, des croix à embrasser. Les fidèles effectuent un circuit avec station devant chaque image. Il y a aussi la possibilité d'allumer un cierge plus ou moins gros pour quelques sous. Lorsque c'est la messe on peut voir le prêtre en barbe et en robe d'argent, d'or et de pourpre. Eblouissant. Bref c'est différent, ce resplendissant, c'est intéressant, c'est vivant. On y va.

 

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Musées

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La ville accueille de nombreux musées, de toutes espèces. Pour une première visite, nous nous sommes concentré sur ceux en rapport avec l'antiquité glorieuse de la ville.

 

Faune urbaine

Les pigeons sont partout. Le plus souvent miteux et estropiés. Les chats occupent les vestiges antiques des agoras (ancienne et romaine) ou de céramique. Plus étonnant, la huppe rencontrée à l’ancienne agora et les cigales, omniprésentes, faisant retentir leurs entêtantes stridulations sur chaque arbre. Et puis il y a les oiseux de mer qui accompagnent la traversée vers Egine, et les animaux de pierre qui ornent les lieux sacrés.



 

Formalités et Réservation

Pour ce voyage, nous n'avons pas fait de grands préparatifs ni de longues recherches pour évaluer les meilleures opportunités. Nous avons seulement utilisé le site d'easyjet et acheté à la fois le billet et l'hotel Attalos. Tout s'est déroulé sans surprise, sans difficulté ni tracasserie, ni même retard notable ou légère déception. Les formalités douanières sont minimales (carte d'identité) et l'argent liquide est apprécié partout (en petites coupures). Tout de même, pour les non-Hellénophones (comme nous), l'anglais est utile et apprécié, voire nécessaire.

 

 

Repas

Nous n'avons pris qu'une fois le petit déjeuner à l'hôtel. C'était bien plus agréable d'aller sur Monastiraki ou Plaka dans un café ou une pâtisserie. On retient surtout la rue Athinaidos de Monastiraki et la place Iroon dans Psiri. Le midi et le soir, nous nous sommes d'abord assis au hasard, avant de retourner pour un plat ou une ambiance précis. Nous avons bien sur gouté la moussaka et le baklava, mais les meilleurs restent les salades (merveilles de tomate et de concombre) de toutes sortes (grecques, de poulpe, sèche, aux poivrons...). Chaque restaurant a ses propres recettes, ses variétés d'olives et ses sortes de vinaigre, de pain ou de feta. Beaucoup proposent des plateaux d'assortiments. Nous avons gouté celui de viande vers Plaka et celui de poisson à Monastiraki. Les portions sont généreuses et nous n'avons pas tardé à commander une seule salade suivie d'un seul plat que nous nous partagions. D'autant qu'à plusieurs reprises, on nous a offert, en fin de repas, une part de gâteau ou de pastèque. Le vin n'était pas toujours à mon gout contrairement à l'huile d'olive et au pain. D'ailleurs nous avons observé des convives remplissant leur assiette d'huile avant de la saucer avec leur pain. Le soir, vers l'ancienne agora, comme vers Mitropoli, on mange en musique.

Nous avons aussi abusé de deux spécialités laitières largement diffusées à travers la ville par les industriels du secteur d'envergure mondiale. Le "caffè frappè" et le yaourt fantaisie en libre-service au poids.

Indispensable aussi, les kiosques, très nombreux, où l'on trouve de petites bouteilles d'eau, peu chère. Sans eux, la promenade en ville deviendrait un calvaire.

 

Périodes

Moderne

Byzantine

Antique

Agia Marina (Baignade)
Aréopage (site)
Egine (port)
Eglise de l'apparition de la vierge Marie
Grottes
halle au poisson
jardin national
Monastère de saint Nectaire
Musée Benaki
Parlement
Psiri
rue Adrianou
stade olympique
Stoa d'Attale
Zappeion

Agios Nikolaos Rangava (église)
cathédrale agia triada
Mikri Mitropoli (église)
Mitropoli (église)
Musée Benaki
Musée d’art byzantin
Saints apôtres (église)
Saint Dimitri (église)
Saint Philippe (église)

Acropole (site)
agora romaine
ancienne agora,
bibliothèque d’Hadrien,
Cariatides (statue)
Cimetière de Céramique
Erechthéion (temple)
monument de Lysicrate
monument de Philopappos
musée archéologique national
Musée Benaki
Musée d’art cycladique
Musée de l'Acropole
Parthénon (temple)
propylées (batiment)
Odéon d'Hérode Atticus
Olympiéion
Parthénon
Porte d’Hadrien
propylées
temple d'Aphaïa
temple d'Athéna Nikê
théâtre de Dionysos
Théséion (temple)
tour des vents

 

Visites

Acropole, Agia Marina, Agora Romaine, Anafiotika, Ancienne Agora, Bibliothèque d’Hadrien, Cimetière de Céramique, Colline de Lycabette, Colline de Philopappos, Egine, Eglise de l'apparition de la vierge Marie, Erechthéion,  Grottes sacrées, Halle au poisson, Jardin nationalMonastiraki, musée archéologique national, Musée Benaki, Musée d’art byzantin, Musée d’art cycladique, Musée de l'Acropole, Olympiéion, Plaka, Port d'Egine, propylées, Stoa d'Attale, Théâtre de Dionysos.

 

La ville est un espace de promenade  très agréable. De larges parties de Monastiraki et de Plaka sont piétons, sans compter les collines du Lycabette et de Philopappos. Le quartier d'Anafiotika mérite lui aussi une visite. Certaines artères sont riches en restaurants comme le long de l'ancienne agora. D'autres sont propices au chinage comme autour de la station du Tissio ou de la place Avissynias. Plaka regorge de boutiques à touristes, tandis qu'autour de Mitropoli, c'est des magasins de matériel liturgique. La place Monastiraki est toujours très animée par quelques bateleur ou étudiant. Il faut bien sur éviter les heures chaudes de l'après-midi, tandis que le soir est animé et plaisant jusque vers 11 heures. Pour la musique, la rue Ifestou est pas mal. Pour le bricolage et le jardinage, c'est le bas de la rue Athinas, pour la viande et le poisson c'est plus haut sur la rue au croisement de Sophocle...

 

En fin de séjour, nous avons choisi de revoir toutes ces merveilles en train. Nous avons pris le "sunshine express" à la croisée de la sortie du métro Akropoli. C'est parti pour un tour très bon enfant qui nous a permis de revoir successivement, en une heure, le monument de Lysicrate, le parlement, puis, dans Plaka, l'agora romaine avec la tour des vents, la bibliothèque d’Hadrien, et dans Monastiraki, l'ancienne agora avec la stoa d'Attale, et le Théséion, l'église Saint Philippe, et enfin le retour vers l'Acropole, par l'avenue Saint Paul, avec la colline de Philopappos, l'odéon d'Hérode Atticus et le théâtre de Dionysos.

 

Pour apprécier toutes ces visites de musées, ces promenades à travers la ville, il faut savoir se ménager des temps de relaxation, de repos, qui laissent l'esprit digérer cette foule d'impressions et d'émotions artistiques et historiques. Pour celà, il y a tous les restaurants, les pâtisseries, qui proposent toujours au passant une chaise et un café. Pour une pause plus courte, il y a partout en ville des kiosques proposant de petites bouteilles d'eau à savourer sur un banc. Le spectacle de rue de la place Monastiraki, surtout le soir, est aussi un moment de détente agréable, tout comme le petit déjeuner sur la place Iroon dans Psiri. Enfin, signalons le doctor fish de Plaka, rue Adrianou. Même si on n'y laisse pas les pieds, on peut rester un peu observer les patients et leurs docteurs. Et puis il y a le spectacle de la relève de la garde place de la constitution. Les églises sont trop fréquentées pour être une bon lieu de repos.

 

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Acropole

Le site phare d'Athènes n'est pas au Pirée. C'est l'Acropole. Visible de partout, à la fois proche, imposante et inaccessible, elle attire tous les regards. Elle est la raison d'être de la cité antique, au milieu de la plaine. Comme une évidence. Impossible de ne pas y monter. D'ailleurs nous l'avons fait deux fois, en début et en fin de séjour. A noter que pour la modeste contribution de 12 euros, le ticket permet de voir l'Acropole, avec les propylées, le temple d'Athéna Nikê, le Parthénon, l'Erechthéion, mais aussi le théâtre de Dionysos,  les grottes sacrées de Pan, Zeus olympien et Apollon, et, en plus, l'Olympiéion, l'agora romaine et la bibliothèque d'Hadrien, l'ancienne agora, et enfin le cimetière de Céramique !

L'Acropole dans la ville
L'Acropole vue de la colline de Lycabette . A gauche, l'Olympiéion. L'Acropole vue de la colline de Lycabette . Au fond, Egine. L'Acropole vue de la colline de Lycabette . L'Acropole vue de la colline de Lycabette . Au pied, Anafiotika.

L'Acropole depuis la ville
L'Acropole depuis l'agora romaine

L'Acropole depuis la colline de Philopappos. Devant, l'Odéon d'Hérode Atticus. L'Acropole avec au premier plan, l'Olympiéion.

 

L'Acropole depuis le site de l'ancienne agora. La paroi nord de l'Acropole, avec l'Erechthéion. Les propylées, depuis la voie panathénaïque. On distingue les grottes sacrées de Pan, Zeus olympien, et Apollon.

Sur l'Acropole

Il y a trois entrées au site de l'Acropole, matérialisées par les grandes flèches bleues sur la photo ci-dessous.
Nous recommandons l'entrée nord puis vers le sud (et non vers l'ouest), dès huit heures car la foule de densifie vite !
En rose, les principaux chemins que nous avons parcourus dans l'enceinte du site (en bleu).
Vue clicable du site de l'Acropole.

 

Le rocher sacré est un véritable gruyère. Plusieurs grottes y pénètrent plus ou moins profondément. Il y a aussi les aménagements de toutes les époques (puits, citernes, cryptes, passages secrets) et les boyaux creusés par la Clepsydre. Pour en avoir un aperçu, on longera le pied de la paroi nord à la recherche des petits chemins qui montent par exemples aux grottes sacrées dès la période préhistorique.

Les 3 grottes sacrées, sous le propylée nord.

 

La source de la Clepsydre.

Les trois grottes sacrées de Pan, Zeus olympien et Apollon sont les plus accessibles.
On imagine les cérémonies qui animaient ces lieux : Peut-être le sacrifice de quelqu'Iphigénie...

 

Voilà l'une de faille qui permit à la Clepsydre de s'écouler vers la ville.
Mais son eau si précieuse était aussi puisable depuis le sommet.



 Au cours des siècles, l'assise du rocher sacré a servi d'appui à de nombreuses constructions. A gauche, un temple antique, dédié à Asclépios. Ci-dessus une église byzantine qui fut un poste de garde ottoman.

De multiples reprises en maçonnerie ou en bloc de pierre taillées corrigent les irrégularités du rocher. Les archéologues continuent inlassablement à collecter, trier, et identifier sur place l'incommensurable multitude de vestiges architecturaux.


Le mur nord de l'Acropole.

Des murs (dit de Thémistocle) permettent de rattraper le niveau du bord du rocher, élargissant l'esplanade sommitale et renforçant la verticalité de la paroi.
La forme de tambour de ces blocs titanesques a sans doute permis de les rouler jusque là.

 

Les propylées marquent l'entrée sur le rocher sacré. Les marches qui y mènent sont dominées à gauche par le socle de la statue d'Agrippa et à droite par le temple d'Athéna Nikê.

On est saisi par l'aspect massif, imposant, de cet ensemble. Le raffinement étant réservé aux parties les plus élevées.

Pas d'arc ni de voute dans l'architecture classique
Des blocs de la taille requise, aussi énorme que ce soit.

Ce parallélépipède supportait une statue équestre d'Agrippa (plus de 4 siècles après les propylées). Comme souvent, le savoir et l'imagination permettent de mieux apprécier la visite.

Les murs comme les colonnes sont assemblés sans mortier ni ciment. On peut observer les systèmes d'agrafes de plomb ou de cuivre.

Les propylées sont l'unique entrée de l'Acropole. Ils concentrent donc les flux continus des visiteurs qui arrivent et qui repartent. Les deux sens de circulation sont séparés.

 
La façade ouest du temple d'Athéna Nikê.

 
La façade nord du temple d'Athéna Nikê.

Athena Nike_P1040712.JPG
La façade sud du temple d'Athéna Nikê.

 

 Le Temple d'Athéna Nikê est un petit édifice, fort simple, largement restauré, qui occupe idéalement le promontoire sud-ouest de l'Acropole. Sa présence participe avec les propylées et la statue d'Agrippa à l'équilibre et à la majesté de l'ensemble.

 

On est un peu déconcerté en découvrant le Parthénon par sa façade Ouest. Elle est couverte d'une lourde armure d'échafaudages et armée d'une grue hideuse. Le tout semble vétuste, à l'abandon.
On doute de la pertinence d'une telle installation et on regrette sa persistance.
Surtout quand on découvre les errements des restaurateurs du vingtième siècle qui n'avaient pas réussi à remettre les bonnes pierres aux bons endroits...
Heureusement, il y a les autres façades, moins chargées...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Parthénon est aussi magnifique dans la lumière de l'après-midi, vu depuis les hauteurs de la colline de Philoppapos.

 

La façade sud est la plus abimée : Des colonnes tronquées, plus aucun bas-relief, et des séries de pierres taillées au pied du temple.

Le soleil du matin éclaire merveilleusement la façade est de l'édifice, entrée du temple. La seule à conserver quelques copies de sculptures au fronton.
En particulier, et comme il se doit, les chevaux d'Hélios.

 

 

 

 

 

Le plus marquant reste le sentiment d'équilibre parfait du temple dans son ensemble.

La symétrie, les proportions, les perspectives semblent idéales.

Les parties manquantes sont des évidences que l'œil perçoit sans effort.

Mais nous n'avons pas su capter ces sentiments sur nos clichés.

Il faut y aller...

 

 

 

 

 

 

 

 

Le portique nord de l'Erechthéion, tourné vers l'ancienne agora, est la seule partie du temple visible de la ville.

Une disposition qui devait être mise à profit lors des cérémonies les plus importantes.

 

 

 

 

 

 


 

L'Erechthéion présente une architecture complexe, tourmentée, sur plusieurs niveaux, sans doute due à la nécessité de préserver les lieux les plus sacrés (site de la dispute entre Athéna et Poséidon), et à juxtaposer des temples pour les deux divinités (Poséidon et Athéna), et les sanctuaires de deux rois mythiques, Cécrops et Érechthée, et de la prêtresse Pandrose.

Pourtant, la délicatesse de l'architecture, la finesse des décors (ci-dessous), la grâce des cariatides et la mise à niveau du sommet du bâtiment en font un ensemble émouvant.

Le sacré est palpable et chacun veut être numérisé devant la façade principale.


Sur cette partie occidentale du sanctuaire, dédiée à Pandrose, un olivier rappelle le don d'Athéna.

Les caryatides Le mur sud de l'Erechthéion avec le portique des caryatides.

La façade sud est aveugle ce qui met en valeur le baldaquin abritant les (copies des) six cariatides. Elles font face à la colonnade du péristyle du Parthénon dans une opposition radicale, comme une démonstration de la maitrise de tous les styles. On ne voit pas le temps passer à admirer le jeu de la lumière et des ombres sur les plissés des péplos légers qui laissent deviner par endroit la plastique des jeunes femmes (de pierre) selon la posture qu'elles affectent.

Les caryatides Les caryatides Les caryatides

 

 

L'odéon d'Hérode Atticus est sans doute le plus ancien théâtre encore en activité.

Les tribunes ont été restaurées et des guérites servent de billetterie.

 

 

 

 

 

 

 

Comme autrefois, le théâtre est dédié à la musique.

Situé au pied de l'Acropole, face à la colline de Philopappos, il bénéficie d'un site incroyable.

 

 

 

 

 

 

 

Quiétude, verdure, pierres blanches de l'édifice, et bleu du ciel composent un luxueux écrin à ce bijou d'Athènes.

 

 

 

 

 

 


Les gradins du fond de la salle touchent presque au mur de Thémistocle.


Ils ont maintenant disparu.

Le théâtre de Dionysos est un immense théâtre de plein air. La scène, relativement petite, fait face à la fade sud de l'Acropole, et les gradins grimpaient la pente régulière de l'Acropole presque jusqu'au mur de Thémistocle. Les derniers rangs profitaient plus de la vue qui s'étend jusqu'à la mer que du spectacle.

 

De même que l'Acropole fut le théâtre de la dispute d'Athéna et Poséidon, la colline d'Arès a accueilli un tribunal regroupant entr'autres Zeus ou Hermès. Arès est l'accusé et Poséidon le plaignant.

Mais c'est aussi l'aréopage, le lieu historique où furent tranchées les grandes controverses des athéniens.

Le site est libre d'accès.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La visite du musée de l'Acropole n'est pas incluse dans le billet du Parthénon, mais c'est le complément indispensable.
Le bâtiment, d'une modernité radicale, est conçu comme un jumeau du Parthénon.
Il abrite surtout les statues, hauts et bas-reliefs - originaux, copies ou reproductions d'après descriptions de témoins - qui ornaient les frontons, le péristyle et le naos du Parthénon.
Le dernier étage est une vaste baie de même orientation, et de mêmes dimensions que le Parthénon. Il expose les frises des métopes du péristyle, in-extenso et à hauteur d'homme. Leur site d'exposition original domine la salle par la baie vitrée. Saisissant.
On peut aussi admirer les originaux des cariatides, en cours de nettoyage, des reproductions antiques de la statue chryséléphantine d’Athéna qui habitait le temple, une collection de korès avec, présentées en vis-à-vis, des reproductions colorées (d'après les restes de couleurs encore présents sur les originaux) mettant en évidence les broderies des vêtements, les coiffures sophistiquées, les lacets des sandales... Bref, toute la finesse du travail du marbre.
Il y a encore des démonstrations d'ateliers de sculpteurs et de potiers très pédagogiques et un film retraçant l'histoire du Parthénon.

On peut aussi profiter du restaurant du musée qui sert des plats bon-marchés et très réussis.

Le sous-sol du musée est livré aux archéologues. Le bâtiment et sur pilotis.

 

Anafiotika et l'Acropole

Anafiotika

Ce petit quartier, coincé entre Plaka et l'Acropole, accroché à la pente, propose un petit dédale d'escaliers et de ruelles entre des murs blancs ou éboulés, des églises byzantines et des restaurants en terrasse, ponctué de muriers et sonorisé par les cigales. On pourrait se croire perdu dans une petite ville des Cyclades.

L'église Agios Nikolaos Rangava (en bas à gauche de la photo de gauche) dont le parvis marque la séparation entre les quartiers de Plaka et Anafiotika nous a séduits. Son architecture équilibrée et sobre, ses matériaux modestes, l'ambiance paisible de sa place nous ont incité à y entrer.
C'était fermé.

 

 

  

Céramique

Nous n'avons guère fréquenté ce quartier, si ce n'est pour son site antique, derrière l'église : Le cimetière de Céramique.

Le cimetière était installé immédiatement à l'extérieur des murs de la ville. On peut y voir divers stèles et statues liées aux personnages antiques inhumés là.

 

 

Mais le site présente aussi de façon particulièrement claire une partie du mur d'enceinte (de Thémistocle), surélevé régulièrement au fil des décennies, avec le passage du canal émissaire, les portes fortifiées, les routes qui y mènent. Passées les portes on visite leurs bâtiments de services et les rues commerçantes qui longeaient le canal en direction de l'agora.

Enfin, un petit musée présente une fort belle collection de vases et de bijoux (relatifs au site).

 

 

 

Carte cliquable du golfe de SaroniqueLe golfe de Saronique se clique.

Egine

L'ile est à une heure du Pirée en ferry, au cœur du golfe de Saronique. Elle est couverte de pistacheraies. Il y règne une curieuse atmosphère de nonchalance, d'indolence, d'immobilité, mêlée de clinquence, de m'as-tu-vu et de bling-bling.
Des lignes de car relient les principales localités, mais il n'y a pas plus d'un passage toutes les 2 heures. Et ils vendent plus de tickets (contrôle assuré) que de places assises ! Il vaut mieux privilégier la location d'une voiture pour plus de liberté.

La baie d'Agia MarinaAgia Marina

C'est la récompense.
Après le métro, le bateau, et le car, on parvient enfin à une élégante anse sablonneuse, étroite, couverte de transats ombragés (6 euros les 2) baignée d'une eau transparente, chaude, idéale pour la baignade.
A droite, au bout de la plage, la carcasse d'un énorme complexe immobilier git, inachevée, face à la mer. Les éginètes préparent ils les vestiges de demain ? Dommage...

Un restaurant d'Agia Marina, au dessus de la baie d'azur.Judite après un déjeuner unique.Le tout petit port de la station balnéaire est dominé par un rocher en terrasse occupé par un restaurant de carte postale.
Impossible de ne pas s'y arrêter.

 

 

 

Nous n'avons fait que passer devant le monastère de Saint Nectaire.

 

Nous n'avons fait que passer devant les vestiges du temple d'Aphaïa.

 

 

 

Nous avons visité cette église de l’apparition de la vierge Marie, sur les quais.

 

 

On a aussi apprécié la promenade le long des quais et la petite halle aux poissons.

Le petit port d'Egine offre un air d'authenticité des plus charmant. On y voit des transbordeurs, de vraquiers, des bateaux de pêche ou de plaisance de toutes sortes mais toujours de taille modeste.

 

Kolonaki

Ce quartier central regroupe le parlement, une brochette de musées (nous en avons vu certains), des boutiques de luxe, des galeries d'art, des palaces, des immeubles de standing...
Très agréable très chic, planté d'arbres exotiques et bien aéré (surtout l'église saint Georges, au sommet du Lycabette).

 Le Lycabette L'église Saint Georges du Lycabette

 

 

Le Lycabette est une colline calcaire, d'environ 250 mètres de haut. Elle est couverte d'une végétation sèche (agave, ciste et autres arbuste étiques). Le site évoque la tour Eiffel (pour la hauteur de vue) et Montmartre (pour l'église blanche, et la montée en funiculaire). En effet, un funiculaire (souterrain) permet d'atteindre le sommet sans difficulté. Cet équipement est malheureusement cher pour les usagers, avec d'absurdes et trop rares horaires fixes. Du coup, y a personne et on se retrouve à attendre bêtement dans un triste local évoquant un poste frontière est allemand. En haut, c'est pareil. Il faut s'attendre à être seul. On a vraiment le sentiment d'importuner le serveur du café - A ce propos, le café grecque doit être réservé aux personnes averties et fortunées - . Pourtant la vue de là-haut est unique, remarquable. La ville se dévoile entièrement à nos pieds, comme une leçon d'histoire de l'urbanisme. Et puis il y a le vent et la forme en promontoire du belvédère qui nous laissent croire que l'on est à la proue d'un aéronef. Saisissant.
On est redescendu à pied. La balade est sympa.

 

 

 Le musée des arts byzantins a été entièrement refondé. Il présente désormais d'époustouflantes œuvres picturales, grandeur nature, dans de vastes salles spécialement conçues à cet effet. Mosaïque, triptyques, icones, (originaux ou copies) se succèdent dans une mise en scène savante. Une visite très agréable et des sujets religieux en situation rendues accessibles et vivants. Merveilleux.

 

Le musée Benaki est absolument à voir. Nous n'avons pas d'images !ais ne pouvons passer sous silence cette collection de collections magnifiquement présentées. On traverse les millénaires, de salle en salle, jusqu'à l'époque contemporaine. Aucun aspect de la vie sociale, religieuse, rurale, domestique, martiale, politique, artistique n'est laissé de côté. Toutes les époques sont là, mais que de l'excellent. Prévoir un bon moment pour en profiter jusqu'au bout. En plus, ce jour-là, c'était gratuit.

 

Nous n'avons pas d'images du musée des arts cycladiques. Ce petit musée présente les infinies variations sur un thème unique et pourtant très épuré. Intéressant, tout comme l'animation du dernier étage reconstituant la vie d'un homme et d'une femme grecques depuis l'enfance en mettant en scène les objets présentés.

 

Façade du parlement avec le monument au soldat inconnu.Le Parlement

Les evzones veillent symboliquement le soldat inconnu au pied du parlement, face à la place de la constitution.

 


La relève de cette garde, chaque heure, est un spectacle typique toujours apprécié des touristes.

 

Monastiraki

Nous avons intensément sillonné ce quartier, proche de notre hôtel et piétonnier dans sa quasi-totalité. La promenade est toujours agréable.
Le soir par exemple, de la gare de Monastiraki à celle du Thissio, le long de l’ancienne agora, les restaurants accueillent des groupes de musiciens. Et puis, il y a le carillon insistant de Saint Philippe.
En poursuivant depuis la gare du Thissio vers l’Acropole, on trouve d’abord de la brocante, du vide grenier (camion) et de l’artisanat, puis des terrasses plus chics pour prendre un verre.
Le long de la bibliothèque d’Hadrien, on trouve des babioles à touristes.
En partant de la place Monastiraki vers Plaka, c’est des restaurants...

L'ancienne agora est une vaste espace, aujourd'hui clos, au centre de la ville moderne, qui abritait dans l'antiquité jusqu'au deuxième siècle avant JC, le cœur économique de la cité.
Le prix de l'entrée est compris dans celui de l'Acropole. Les horaires sont inopinés, impromptus et fantaisistes. Ne pas tenir compte des panneaux sur les grilles.


Le parc de l'ancienne agora, à gauche depuis l'Acropole (on distingue à l'extrême gauche la colline d'Arès), à droite depuis la colline de Lycabette, avec toujours au centre, le Théséion.

L'acropole, depuis le parc de l'ancienne agora Les propylées de l'Acropole depuis le parc de l'ancienne agora 

 

 

 

 

L'agora s'organisait autours des derniers hectomètres de la voie panathénienne qui mène encore au Parthénon.

   

 






 


La stoa d'Attale a été reconstruite au XXe siècle, comme elle se présentait au IIe siècle avant JC. C'était un centre commercial.
Elle abrite maintenant, à l'étage, une collection d'objets relatifs à la vie publique, sociale, administrative et politique de athéniens, et des maquettes, plans, schémas et dessins précisant l'histoire et la disposition des voies et des constructions du site.
La galerie à l'étage donne en effet un agréable point de vue sur le parc, comme ici, sur le Théséion.

Le Théséion fut bâti pour Héphaïstos.
Converti en église, il a été entretenu et est très bien conservé.

Sa facture classique, anguleuse, blême et minérale se laisse magnifiquement découvrir, sous différents angles, dans son écrin en camaïeux de verdure alternant les silhouettes des cyprès d'Italie, des lauriers ou des oliviers.

 

 

 

 

 

 

Cette huppe fréquente le parc plus assiduement que les touristes.

L'église des saints apôtres occupe le site du Nymphaion depuis la fin du Xe siècle.

 

Le quartier du Musée doit son nom au musée archéologique national qui occupe son centre. Il ne faut en aucun cas faire l'impasse sur cette visite. Les chefs d'œuvres antiques, si célèbres, sont là. Le masque d'Agamemnon, les couronne de feuille de chêne en or, les sceaux de pierre dure aux motifs animaliers, les vases aux rouges et noirs vivants, les kouros, les Zeus de bronze, les ménades de marbre, l'Aphrodite badinant avec Pan. Le musée exposait aussi (temporairement) les incroyables découvertes remontées en 1976 par la Calypso d'un navire coulé au large d'Anticythère. Les bijoux, la tête de philosophe, la vaisselle, le jeune homme de bronze, et la très mystérieuse machine d'Anticythère étaient dévoilés, exposés et explicités là. Formidable.

Enfin, il y avait les mosaïques de Daphné Angelidou. Un travail original et très maitrisé.

 Ville_P1040830.JPG Ville_P1040829.JPG Ville_P1040831.JPG Ville_P1040832.JPGVille_P1040832 - Copie.JPGVille_P1040832 - Copie (2).JPGVille_P1040832 - Copie (3).JPG

 

Philopappos

La colline de Philopappos est couverte d'oliviers, de pins, et d'autres essences méditéranéennes, et parsemée de divers vestiges.
D'accès libre, elle offre de jolis points de vues sur l'Acropole, la ville et la mer.

Elle est coiffé du monument de Philopappos.

 

 

 

La petite église de saint dimitri, au pied de la colinne, présente cette curieuse technique de construction à base de matériaux de récupération.

 

 

Pirée

Le Pirée est l'endroit où aller si on aime les bateaux de transports de passagers. C'est de là (quai E8) que nous avons pris le ferry pour Egine.
A l'aller un transbordeur classique avec transports de voitures et au retour un hydroptère. Ci-dessous un paquebot de croisière.
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La cathédrale du Piré Agia Triada

 

Plaka

Situé entre Monastiraki et le Parlement, au pied de l’Acropole, le quartier est essentiellement piéton.
Très central, il est agréable à traverser, le soir comme le matin, pour la promenade et l'agrément ou pour rallier un quartier à l'autre.
De Monastiraki à Mitropoli - dont nous n'avons vu que l'entrée (magnifique). Elle est en cours de travaux et vraisemblablement pour longtemps.
Du coup, nous avons vu la chapelle de Mikri Mitropoli (joli aussi) - et au sud de la place de Lysicrate - chorège du IVeme siècle av. J.-C. dont le monument orne encore la place - c’est des restaurants.
La rue Adrianou structure et traverse le quartier. C'est la principale artère pour le shopping touristique.
Au cœur de Plaka se trouvent les vestiges de l'Athènes de l’empire romain : La bibliothèque d’Hadrien et l’agora romaine. Le reste du quartier est un tapis de commerces à touristes, incrusté d’églises.

 La visite de l'agora romaine, payante, est inclue dans le prix du billet de l'Acropole.

Il ne reste rien des stoas que les bases des colonnes qui étaient enfouies jusqu'à récemment dans les décombres du quartier.

 

 

Par contre, la tour des vents qui abritait la célèbre clepsydre est érigée et les bas-reliefs représentant les vents sont bien lisibles.

 

 

 

 

 


Le site de la bibliothèque d'Hadrien n'est séparé de l'agora romaine que par un pâté de maison. C'est le même ticket que celui de l'Acropole qui permet d'y accéder. L'entrée est juste au-dessus de Monastiraki.

 

Psiri

C'est le quartier de notre hôtel, entre la rue du Pirée, la rue Athéna et la rue Hermès.

Incluons y la halle au poisson et à la viande : Un incroyable rassemblement de petits étals exposants toute la richesse de la pêche en mer Egée. Toute la variété des élevages piscicoles qui s'y sont développés. Poissons, coquillages, céphalopodes, crustacés... Et il y a aussi toute les parties des ovins, bovins, volailles et caprins d'élevage. Chaque marchand étant spécialisé, la succession d'espèce compose une mosaïque versicolore qui peut émouvoir les touristes les plus délicats. Les petits passages entre la halle et la rue Sophocle accueillent des cafés populaires à l'usage en particulier des marchands. C'est là que l'on peut gouter à la véritable gastronomie populaire d'Athènes.

Derrière notre hôtel, en allant vers Céramique, le cœur du quartier affiche un air sordide, avec ses ruelles crasseuses, ses drogués, ses établissements de nuit.
La place Iroon, avec ses restaurants, ses cafés, s'ouvre comme une oasis.

 

Zappéion

Ce quartier regroupe de vaste espaces verts; le jardin national et le parc du Zappéion, des monuments antiques - l'Olympiéion - et moderne - le stade olympique - , et enfin, la porte d'Hadrien. Tous ces sites se visitent agréablement avec une bonne bouteille d'eau.

 

Cerné par de grands axes urbains de circulation automobile, le Jardin national offre un joli cadre de promenade, calme, ombragée, et même brumisée. Pas de point d'intérêt particulier, mais il est ouvert de tous côtés et gratuit. On n'hésite donc pas à le traverser pour rallier un point ou un autre.

 

 

L'Olympiéion n'est plus qu'un colossal alignement de colonnes. Les dimensions surhumaines, l'alignement encore impeccable, la qualité des cannelures, des assemblages des tambours et des linteaux, le jeu du soleil sur la pierre, l'Acropole en arrière-plan, tout concoure à laisser une impression durable.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La porte d'Hadrien. On peut passer devant sans même la noter.
L'ancienne porte de la ville est libre d'accès.
La Porte d'Hadrien

 

On peut entrer dans le stade olympique reconstruit selon les plans d'un stade antique à l'occasion des premiers jeux de l'époque moderne en 1896. Mais ça nous a semblé cher et tout est visible directement depuis la place Panathinaikou Stadiou. Il sert à chaque fois qu'Athènes accueille les jeux comme en 2004.
Le Stade olympique.

Le Zappéion est un bâtiment de prestige qui accueille des cérémonies, des congrès et des expositions. Mais là, c'était fermé. Il n'y avait rien.
 

  Cariatides