Trace de dinosaure theropode (Sauropsida)Céréales d'Aït Bouguemez vers TabantNotre plat de midi du 17 Avrildétail au palais de la BahiaBougainvillers du parc du palais de la BahiaTagine d'El AttaouiyaCiel du jeudi 19 avrilThé à à El AttaouiaUne fleur vers Aarous

Exceptionnellement, nous ne sommes pour rien dans l’organisation de ce séjour.

Il s’agit en quelque sorte d’un voyage organisé, clef en main. C’est Francine qui nous a incités à partir dans ces conditions et nous l’en remercions encore.
Aussi, tout exceptionnellement, les photos présentées ici ne sont pas seulement les nôtres, mais aussi celles de Serge et de Francine.

Ce séjour au Maroc, plus précisément dans le haut Atlas, s'est déroulé du samedi 14 avril 2012 au dimanche 22 avril 2012. Nous sommes partis en famille, avec nos deux ados et Francine. Une autre famille d’amis, également pourvue de deux ados nous a rejoints le dimanche à Marrakech. Depuis notre arrivée au Maroc, et jusqu’à notre retour à Orly, nous nous sommes entièrement confiés à la diligence de notre guide Mohamed Nait Said qui a tout organisé (avec un parfait succès) de notre séjour tant sur le plan pratique et technique que pour notre emploi du temps et nos itinéraires : Nous avons arpenté la haute vallée de l'Assif-n-Aït Bouguemez.

Ce séjour nous a coûté environ 800 euros par personnes, tout compris (avion, nourriture, hébergement, souvenirs et cadeaux, etc.).

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Chaque journée

Cartes

Logements

Animalia

14 avril
D'Europe en Afrique

Avion

 La France, Le Maroc

Riad Omar

Amphibia
Pelophylax

Aves
Anser anser
Ciconia ciconia
Falco tinnunculus
Gallus gallus

Insecta
Formicidae
Nymphalidae

Mammalia
Bos Taurus
Capra hircus
Equus asinus
Felis Silvestris
Loxodonta africana

Macaca sylvanus
 Ovis aries

Reptilia
Malpolon monspessulanus

Sauropsida
Sauropodomorpha
Theropoda

15 avril
Marrakech

La place Jamaâ El Fna
Les souks de la Medina
Le palais de la Bahia

La médina de Marrakech

gîte Imarin
   
alentours
   
la vue
   
la vie
   
les gens

16 avril
Chute sur le chemin de la montage

El Attaouiya
La cascade d'Ouzoud

Le c
ol d'Aghebar

de Marrakech à Aït Bouguemez
d'Azilal à Aït Bouguemez

17 avril
Autour du gite

Talsanant
Le grenier de Sidi Chita
Idkkalen
Agouti 

Entre Agouti et Sidi Chita

18 avril
La vallée suspendue

Le plateau de Tamzrite
Aarous
Les refuges troglodytiques
Le plateau d'Ikkis

La vallée de l'Assif-n-Aarous

19 avril
Les disparus et la vie

Travaux dans la vallée
Portes et fenêtres
Ibakkalliwen
Sur la trace des dinosaures
Aït Imi
Tabant le vieil
Sidi Moussa
Timit

La vallée d'Aït Bouguemez

20 avril
A l'alpage

Le jbel Tafafante
Taghia-n-Aït Hamoudou
Les gorges de l'assif-n-Aarous

Jbel Tafanfante et gorges de l'Assif-n-Aarous

21 avril
Le retour

 Timit
Le col d'Aghebar

 

Riad Omar

Ne soyez pas choqué par la translittération des noms propres tachelhit ou arabe en alphabet latin. Celui-ci est impropre à rendre les doubles consonnes, les è, i, diphtongues et autres sons gutturaux ou aspirés de ces langues, mais c'est le seul que nous sachions lire. Nous nous basons donc sur les sources (livres, cartes, panneaux, lettres, journaux) pourtant locales qui ne sont pas unanimes. Voir notre index des toponymes d'Aït Bouguemez cités sur le site.
C'est mieux de voir ce site avec un écran d'au moins 1280 points de large.
Le site est riche en illustrations. Merci de votre patience durant le chargement. Mais après, on peut récupérer les images en grand.
Enfin, on peut lire la totalité du site de façon linéaire, sans un seul clic, mais ce n'est pas un conseil.

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Au jour le jour

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La KoutoubiaLa France, Le MarocSamedi 14 avril 2012 : D'Europe en Afrique

Au moment où nous avons réservé, la meilleure offre que nous avons trouvée fut celle de Royal Air Maroc vendue sur l'internet par GOvoyages. Départ à 22h15, arrivée à 23h15 (merci le décalage horaire). Nous avons voyagé sur un imposant Boeing 747, avons eu un honnête repas chaud à bord et sommes arrivés avec un peu d’avance. Rien n'à signaler du côté des formalités. Bref, un voyage sans histoire. Les vols aller/retour pour 4 nous ont coûtés 1 596 € en tout.

A l'arrivée, nous fumes accueillis par notre guide Mohamed. Nous avons rejoint en quelques minutes Marrakech à bord d'un confortable combi. Mohamed avait réservé des chambres au Riad Omar.

Arrivé là, dodo. Il est tard.

 

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Dimanche 15 avril 2012 : Le Maroc urbain

un montreur de couleuvres place Jamaâ El FnaLes serpents sont endormis.

Nous partons avec Francine en direction de la place Jamaâ El Fna. La vaste esplanade est grouillante d’animations : Montreurs d’animaux, comédiens, danseurs, magiciens, vendeurs à l’étalage, musiciens…
On trouve aussi de quoi se restaurer : Jus d’orange, escargots, pâtisseries, grillades etc.
On a d'ailleurs profité d'un thé (à la menthe) accompagné de pâtisseries (locales) en terrasse. Très bon


des olives dans le souk

Ensuite nous avons plongé dans les souks de la Médina. Nous avons vu successivement (dans le désordre) des épices, des poteries, des vêtements, des bijoux, de la mégisserie, des mécaniciens, de l’orfèvrerie, des cordonniers, des menuisiers, de la ferronnerie, de la vaisselle, de la broderie, des tisserands, des dinandiers, des chausseurs, des joailliers, et j’en passe. Chaque corporation est regroupée dans un petit secteur où se côtoient la vente et la production dans de petites échoppes débordant largement sur l’étroite chaussée. Nous avions un plan mais l’avons simplement ignoré, jusqu’à nous perdre quasiment. Nous avons atteint le quartier des tanneurs, rencontré plusieurs marchés de denrées (légumes, poissons, volailles). Nous avons été coincés quelques minutes dans un embouteillage de piétons et bourricots. Nous avons acquis un pouf de cuir sans trop marchander (250 dirhams on peut faire beaucoup moins). Nous avons agréablement mangé au hasard d’une gargote au coin d’une ruelle un peu plus calme de quelques grillades précédées de lentilles et d’une salade de tomate, le tout pour quelques dizaines de dirhams.

Une rue du souk.une boutique du souk. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Un petit tourne mainDe riches autochtones ?C'est Sophie et Vincent !

Pour finir ce grand moment de dépaysement urbain, nous nous sommes laissé guider par le rabatteur d’une teinturerie. Un cordial et facétieux guide qui, sans en voir l’air, avec patience et astuce, nous a amené jusqu’au secteur des marchands de chèches. Une rapide visite de la teinturerie, Une démonstration bien rodé d’un ouvrier, les habiles arguments du marchand ont eu tôt fait de nous munir de 3 riches pièces rebrodées âprement négociées (300 dirhams le tout) et particulièrement bien assorties aux chevelures, yeux et vêtements des achetrices.

 En arrivant sur Aarous.A l'ombre des abris troglodytiques.


bd0.JPGbdh.jpgbdg.jpgbd8.jpgbd7.jpg

Un plafond du palais de la BahiaDans l’après-midi, nous avons visité le palais de la Bahia. Ca vaut le coup d’œil. On retrouve les classiques et pourtant improbables assemblages de cours et de patios, agrémentés de bassins, de fontaines et de verdure et cernés de galeries somptueusement ornées de moucharabiés et de céramiques des palais arabo-andalous.

Un mur du palais de la Bahia Un ouverture du palais de la Bahia sur un patio

 

 

Un pation du palais de la BahiaOn admire un plafond du palais de la BahiaUn patio du palais de la Bahia

Des bougainvillers à l'entrée du palais de la Bahia

Palais de la Bahia : le solLe sol du palais de la Bahiale sol du palais de la Bahia

 détail au palais de la Bahiale sol au palais de la Bahiadétail du palais de la BahiaLe palais de la Bahia : mosaiquesDétail des décors du palais de la Bahia

Le plan de la médina
Plan de Marrakech

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Lundi 16 avril 2012 : Une chute pour gagner la montagne

La route vers Azilal. La route s'élève un peu. Passage du col après Azilal. La route après Azilal.

 C'est le petit bémol du voyage. Le long trajet routier depuis Marrakech jusqu'à Aït Bouguemez. Malgré les arrêts pittoresques, le confort du minibus, les horizons enneigés de l'Azourki (3677 m) se rapprochent bien lentement...

marché d'El AttaouiaUn arrêt à El Attaouiya nous permet de déguster un thé et d'assister à l'authentique de la distribution de farine organisée par le royaume à proximité du marché aux denrées.
 
plan pour venir au gîte imarin Thé

 

  Notre trajet routier depuis Marrakech


La cascade d'Ouzoud.

La Cascade d'Ouzoud La Cascade d'Ouzoud La Cascade d'Ouzoud

La cascade d'OuzoudLa cascade d'Ouzoud
Le flot continu s'impose par son vacarme, par son ampleur, par sa hauteur. Très accessible à chaque niveau. Elle en met plein les yeux et plein les oreilles.
La cascade d'Ouzoud. On distingue les visiteurs sur la plateforme à mi hauteur.La cascade d'OuzoudLa cascade d'Ouzoud

Le pied de la chute Sophie en ondine d'Ouzoud Nous voilà tous à la cascade d'Ouzoud

Ouzoud, c'est aussi une colonie de magots.
Le magot d'OuzoudLes singes sont très familiers.

Carte d'Azilal à Agouti

Les enfants se délassent. Francine photographie.

Après la pause déjeuner à Azilal, c'est la montagne. la route s'élève à plus de 2 200 m pour franchir le col d'Aghebar du Jbel Talmest.

De là, on admire les pentes nord du Jbel Tizal. Il n'y a plus qu'à le contourner par la droite pour atteindre notre but.

arrêt au col sur le Jbel Talmest

Passage à gué après Tamanrout 

 

 

Le passage du gué sur l'Assif-n-Sremt peu après Tamarnout.

C'est le signe que l'arrivée est proche.

 Enfin, c'est l'arrivée au Gîte Imarin.

Les sommets sont encore enneigés, mais le ciel a toujours été bleu, le soleil toujours présent.
Tous les matins, nous avons pris le petit déjeuner dehors.

 

 

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Mardi 17 avril 2012 : En balade autour du gîte

D'Agouti à Sidi Chita

Un hameau proche d'Idkkalen. Nous partons matin pour Sidi Chita. La promenade commence par une traversée de la vallée jusqu'à Talsanant qui s'étale le long de la route sur le bord droit de la vallée.
Ci-contre nous contournons un hameau détaché d'
Idkkalen, au milieu de la vallée.


Talsanant 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Talsanant, un berger, des chevres

La colline de Sidi Chita est frappante dès le premier abord par bien des aspects: Son emplacement, incongru, au milieu de la plaine. Sa forme géométrique, si régulière, malgré sa matière; des couches de différentes roches tordues, ployées, écrasées. Son ampleur, plus de 150 m au-dessus de la vallée. Son aménagement, avec l'incroyable forêt plantée sur sa face nord dans la deuxième moitié du siècle dernier. Et son couronnement par un grenier collectif fortifié ruiné. On n'a qu'une envie : Y grimper. Nous l'avons gravi par la face nord. Ce fut l'occasion de rencontrer le couple de lions de l'atlas pétrifiés là pour l'éternité par la piété du marabout Sidi Chita.
sidi chita vu de Sidi Moussa Aït Ziri et sidi chita
Ci-dessus, la face nord est de Sidi Chita, ci-dessous la face ouest
Sidi Chita et Azourki sidi chita et Azourki

Le grenier de Sidi Chita
Sidi Chita : face sud ouest Sidi Chita Sidi Chita : l'angle sud
Ci-dessus, la face sud-ouest et l'angle sud. Ci-dessous la face sud-est avec l'entrée du grenier qui domine les vestiges d'une citerne et la face nord est.
Sidi Chita Sidi Chita, l'entrée du grenier chita1206Maroc 072.jpg

Un tour d'horizon depuis le sommet de Sidi Chita
La vue vers l'amont. Tout au fond, la pointe de l'Azourki et la crête du Waougoulzat (3763 m), à gauche le village d'Aït Ziri et au pied de Sidi Chita, à droite, Idkkalen.
Aït Ziri à gauche et le Jbel Azourki au fond Talsanant au premier plan et le Jbel Waougoulzat tout au fond
la rive gauche, aval de l'Aït Bouguemez Le gîte Imarin et Takhida, vus de Sidi Chita
La vue vers l'aval : Ci-dessus la rive gauche avec le gîte et, à droite le hameau de Takhida. Ci-dessous la rive gauche avec tout au fond Agouti et à droite Talsanant.
Agouti Talsanant avec en rouge sa petite mosquée

 Bon maintenant, on redescend sur Idkkalen.
 On quitte Sidi Chita En descendant de Sidi Chita

Le village d'Idkkalen se blottit au pied des versants sud et ouest de Sidi Chita. Il est très représentatif des villages de la vallée. Il y a d'abord un bras de rivière canalisé qui longe la colline au plus près séparant la plaine cultivée des cailloux de Sidi Chita. Ce canal est doublé d'un large chemin de terre qui rejoint la route de chaque côté du village. Enfin, deux rangées de maisons étagées sur la naissance de la pente profitent du soleil.
Ci-dessous, le cimetière.
Le cimetière d'Idkkalenle colporteur d'IdkkalenL'épicier d'Idkkalen
Le village est une zone d'activités commerciales : Ci-dessus son épicerie, si réputée qu'elle n'a pas besoin d'enseigne, à droite son colporteur.

Des vaches d'Idkkalen Des moutons d'Idkkalen Des poules d'Idkkalen
Un noyer d'Idkkalen
Idkkalen est aussi une zone de production. Il y a les cultures irriguées, bien sûr, mais aussi l'élevage. La plus part des maisons hébergent un ou deux bovins, curieusement gardés au piquet, à proximité immédiate du logement. Les ovins sont aussi très présents, mais sont généralement menés sur des pâturages caillouteux et élevés. Les ruelles en terre battue sont surtout le royaume des gallinacées. Enfin, de séculaires noyers procurent outre leurs fruits leur ombre épaisse et fraîche en été, et, au printemps, des nichoirs hauts larges et sûrs pour les cigognes.

Une cigogne d'Idkkalen

En fin d'après-midi, de retour d'Agouti, nous repartons vers Sidi Chita, que nous contournons par le nord pour rejoindre Idkkalen.
Quelques passes de fortune avant d'arriver à Idkalen avec un jeune berger du cru. Un mémorable goûter chez l'habitant à Idkkalen
Nous sommes attendus chez Ahmed pour un petit goûter. Thé à la menthe, beignets à sa façon, miel de la vallée, huile... Excellent accueil. Excellente collation.
Nous sommes reçus dans
cette pièce étroite et longue, alternativement dortoir et salon. Les murs très épais, les ouvertures étroites, les banquettes couvertes de coussins qui ceinturent la pièce sont typiques de l'architecture d'intérieur de l'habitat villageois local.


 Après un bon déjeuner au gîte, nous repartons pour Agouti. Nouvelle traversée de la vallée, vers l'aval cette fois.
Agouti vu de Sidi ChitaLa route à Agouti
Cette localité est la première traversée par la route à l'entrée de la vallée. Elle fut autrefois fortifiée.
Agouti Agouti

Comme celle des pommes, la culture des iris est très répandue dans toute la vallée. Les rhizomes séchés sont destinés à la confection de remèdes.
 La campagne d'Agouti Des iris vers Agouti Iris

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Mercredi 18 avril 2012 : La vallée suspendue

Du gîte au plateau d'Ikkis Nous descendons la vallée depuis le gîte, vers l'Assif-n-Aarous. Au niveau du confluent, l'Aït Bouguemez est barrée par le plateau aride et pierreux de Tamzrite. Pour rejoindre l'Assif-n-Aït Bouguemez, l'Assif-n-Aarous fend le plateau par des gorges étroites. Un pont permet au chemin de franchir l'obstacle.

Les cailloux du TamzriteAu fond de gauche à droite, du plus proche au plus lointain, Sidi Chita, Sidi Moussa, et l'Azourki.

 

 

 

 

 

 
 

Le terrain de foot du plateauLe plateau, inculte et plat est aménagé pour le foot.

 

 

 

 

 

 

 

 

En arrivant à Aarous.
Sur la route d'Aarous Sur la route d'Aarous Un hameau sur les pentes du Jbel Tafenfent
Aarous abrite des animaux très domestiques.
Chechre de terrasse vache de cour chevre de baignade

les moutons approchent de la riviere les moutons passent le pont
Les moutons franchissent l'Assif-n-Aarous
les lavandières font une pose. les moutons sont passés
Les promeneurs franchissent l'Assif-f-Aarous
Passage de rivière passage de rivière

A mi-chemin entre Aarous et le plateau d'Ikkis, juste en amont de l'endroit où l'assif-n-Aarous interromps le chemin, la falaise de terre et de cailloux compressés est creusée, au revers de la rive gauche, d'anciens refuges troglodytiques plus ou moins éboulés.
Le chemin au pied de la falaise les abris troglodytiques

 Le plateau d'Ikkis est un vaste espace cultivable à 2250 m, irrigué par l'Assif-n-Aarous renforcé par des sources latérales.
Le M'goun et le TarkeddidLes derniers hectomètres avant l'arrivée dévoilent le sommet du M'goun à 4068 m.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le bord du plateau d'IkkisIl faut boire régulièrement 

Un petit coup d'œil en arrière, en arrivant, pour admirer la crête du Jbel Tizal.

  

  

 

 
 

 Le petit hameau reprend vie dès le printemps avec la mise en culture du plateau. 

Le habert est installé au bord du plateau, près d'une source. Au fond, le Tizal Les cultures et au fond le Tarkeddid. Le carrefour qui distribue les ruelles entre les trois groupes de batiments.
On peut voir le Tizal 3041 m, le M'goun 4068 m, le Tarkeddid 3585 m, et l'Ighil-n-Ikkis 3207 m, dans le désordre.
Le café n'est ouvert qu'en été pour désaltérer les grimpeurs de M'goun. L'Ighil-n-Ikkis 3207 m.

Les habitantes du lieuCabris et chevreauxLes enfants sont toujours curieux de voir les étrangers. Ils s'approchent malgré leur appréhension et les mises en garde des parents.

 

 


Les cabris trop jeunes restent avec les poules.

 

 

18-1502-IMG_7010.JPGLa mulet d'Ahmed au plateau d'IkkisAhmed nous a précédés avec son mulet.

Tout le monde mange au bord du ruisseau.

 

 

 

 

 

 



L'eau coule à flot.Péchers d'Ikkis sur fond de Tizal
Le ruisseau irrigue quelques pêchers, sur fond de Tizal.

 

 

 

 

 

 Le plateau d'Ikkis, le M'goun.
 Le plateau d'Ikkis, le M'goun.

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Carte d'Ait BouguemezJeudi 19 avril 2012 : Aït Bouguemez, des disparus et la vie

Ce jour-là, nous partons pour un long périple dans l'Aït Bougemez. Au programme Tabant, la capitale, et Sidi Moussa avec d'autres surprises réservées par Mohamed ou au hasard de la promenade.

Au fil des sentiers, l'ambiance convoque tour à tour à notre mémoire les étiers de l'île de Ré, les lévadas de Madère ou les rizières de Bali.

Nous allons à la rencontre de la vie de la vallée, avec ses activités les plus prosaïques, quotidiennes. La vie quoi ! Sa nature sauvage et domestiquée.
Mais nous trouverons aussi les disparus, certains, du jurassique, parfaitement ignorés et d'autre, saint, encore respecté.

 

D'Idkkalen à Aguerd-n-Ouzrou.

La vallée, en dehors des villages est emplie des activités ordinaires, agricoles, domestiques, artisanales, commerciales, pastorales ou de loisirs.

Petit rappel des jours précédents
Berger de Tasalnant. Colporteur d'Idkkalen Foot au pied de Sidi Chita
Lessive à Aarous. Labour à Ikkis Transport de marchandise vers Aarous.

Pont sur l'Assif-n-Aït Bouguemez. Au fond, Idkkalen.

Et maintenant, entre Idkkalen et Aguerd-n-Ouzrou.
Un étendoir. Au fond, Sidi Chita.

Repiquage

Un pont sur l'Assif-n-Aït Bouguemez

Etendoir champetre

Repiquage vers Aguerd-n-Ouzrou

Le curetage d'un canal

 

A gauche, le curetage d'un canal d'irrigation. C'est un travail collectif, décidé par le chef de la communauté agraire. Les villageois sont de corvée (Ne peuvent se dérober à la tâche que les familles ayant invité tout leur village à une fête). Le limon récolté amendera les cultures.

 

 

Ce paysan des environs d'Aguerd-n-Ouzrou, à droite, se livre à une énigmatique pratique culturale.
Qui peut me dire ce qu'il fait ?

Activité mystère.

 Distribution intérieur d'une construction moderne. On tasse
La démographie de la vallée est assez dynamique. La construction de nouvelle maison se fait souvent de façon traditionnelle, en pisé. Une équipe de 4 ouvriers dont un maître et un apprenti monte les murs en terre. Le mélange, tassé, sèche lentement, serré entre des planches. Parfois, les fondations sont en pierre.
Mohamed expliquant les techniques de construction traditionnelles. Mohamed donne des détails

 Sidi Chita et Aït Ziri vus de la crête qui mène à Aguerd-n-Ouzrou et donne sans doute son nom au village.
Sidi Chita Sidi Chita

On arrive sur Aguerd-n-Ouzrou et on distingue de mieux en mieux la silhouette de l’ighrem-n-Sidi Moussa au sommet de sa colline.
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Aguerd-n-Ouzrou sur fond de Jbel Tizal (3041 m) encore enneigé.

La bourgade de Tabant, chef-lieu de la vallée a prospéré autour des représentations royales, étatiques et administratives, et du marché, formant un nouveau centre-ville. Coincé au confluent de l'Assif-n-Rbat et de l'Assif-n-Aït Hkim, au pied de Sidi Moussa, elle présente peu d'attrait. L'occasion d'exposer ici le concours d'huisserie.
 Porte du faubourg de TabantPorte de TabantVolets de TabantPorte de TabantPorte de TabantPorte de TabantPorte de TabantFenetre de TabantPorte d'Aït ImiPorte d'Aït ImiPorte d'Aït ImiPorte d'Aït ImiPorte vers TimitPorte de TalsanantPorte de TalsanantPorte vers Timit
Nous verrons tout à l'heure l'ancien village de Tabant, de l'autre côté de l'Assif-n-Rbat 

L'entrée du lycée collégial 

La route continue après Tabant vers Ibakkalliwen.

A la sortie de Tabant se trouve les écoles du secondaire, avec internat, ainsi que l'école des accompagnateurs de montagne du Maroc.

 

 

La place centrale d'Ibakkalliwen est occupée par un magnifique grenier collectif.
La grand place d'Ibakkalliwen. Le grenier collectif d'Ibakkalliwen.

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Des maisons du village s'appuient sur cette dalle inclinée qui a gardé la trace des pas de plusieurs créatures antédiluviennes.

Les traces sont nombreuses et suivies sur plusieurs pas.

L'imagination échafaude sans effort les scénarios des rencontres, des passages successifs, des apparitions fascinantes ou terrifiantes avant de s'enfoncer dans la profondeur des temps sans espoir de l'appréhender effectivement.

Certains pieds sont tridactyles, d'autres forment des bassines bien rondes ou allongées et ornées de boucles. Les spécialistes y distingueront herbivores et carnivores, sauropodes et théropodes, adultes ou jeunes.

Heureusement, nos médiocres talents de photographes vous laisseront la surprise et l'émerveillement intacts lorsque vous les découvrirez vous-même.

 

191459-P1030778.JPG 191442-P1030773.JPG 191439-Maroc 175.jpg191440-P1030770.JPG
Le fréquent passage d'animaux titanesques n'inquiète nullement les gallinacés.191440-P1030769.JPG 191439-P1030768.JPG

Nous redescendons la vallée par la rive gauche et arrivons rapidement à Aït Imi. Le village occupe les deux rives du débouché d'une combe qui mène droit au Tizi-n-Ait Imi (2905 m) entre l'Ighil-n-Igoudamene (3519 m) et le Jbel Waougoulzat (3513 m) .

Aït Imi D'un côté il est perché.
Aït Imi La mule d'Aït Imi

 191535-IMG_7036.JPG Aït ImiDe l'autre il est au bord des cultures
Ce mur est parfaitement exposé pour le sechage du linge. Au fond, le Tizal. Les nid de cigognes sur ce toit terrasse servent curieusement d'étendoir pour des tapis

Passage de ruisseau en quittant Aït Imi pour rejoindre Tabant le vieux. Respect à la grâce et à l'élégance.
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L'ancien hameau de Tabant, face au nouveau, abrite une importante colonie de cigogne qui s'est emparée des ruines d'un ancien bâtiment et des noyers alentours.
La colonie de cigogne de Tabant Zoom sur la colonie
 Les cigognes sont bien là.
Un noyer qui donne des cigognes Un nid de cigogne dans ce noyer.
 La cigogne dans ce nid

C'est là qu'on s'est arrêté pour manger. Ahmed nous attendait.Il y a à boire et à manger.
On mange à l'ombre (sauf la mule), les pieds sur la table (sauf la mule).La mule aussi peut de sustenter

Tabant La ville neuve de Tabant vue de l'ancien village.

On voit la forêt plantée sur l'Adazene et tout au fond, le jbel Tizal.


 

 

 

 

 

 

  

 

La colline de Sidi Moussa, (2008 m) comme celle de Sidi Chita, est couronnée par un grenier collectif. Mais celui-ci a été sauvé de la ruine et restauré.
Il n'est bien sûr plus utilisé mais il abriterait encore la dépouille mortelle de Sidi Moussa, un marabout encore respecté de nos jours.

Sidi Moussa sur fond de Tizal Sidi Moussa
Le soir, le lieu saint est le dernier à être salué par le soleil couchant, alors que la vallée est déjà plongée dans l'ombre des sommets.
Sidi Moussa dans le soleil du soir. Sidi Moussa
Le grenier se visite et on peut visiter successivement le fortin juché sur sa colline, l'espace sanctifié, les pièces attribuées à chaque famille, les dortoirs, la salle de réunion communale, la terrasse et le panorama sur la vallée.
  Ambiance initiatique Sortir de la crypte mortuaire, c'est comme renaitre Un pièce de l'ighrem Les reliques de l'ancien gardien
La crypte, un réduit aveugle, d'accès étroit se visite à la bougie et à l'encens. Ambiance garantie.

L'ancien gardien, mort il y a peu à un âge vénérable a hérité, par contagion, d'un peu de l'aura de Sidi Moussa. Ses oripeaux et sa photo sont exposés !
Le jeu de clair-obscur se poursuit dans les coursives et les salles des étages.

L'accès à la terrasse

Sidi Moussa est aussi un haut lieu de la modernité.

Manifestation subite de la  nature mystique du lieu

L'accès à la terrasse

Sidi Moussa est aussi un haut lieu de la modernité

La nature mystique du lieu peut se manifester à tout moment.

La vue depuis Sidi Moussa vers l'amont. En remontant le cours de l'Assif-n-Aït Bouguemez, la rivière est constituée de la confluence de l'Assif-n-Rbat et de l'Assif-n-Aït Hkim

Aït Hkim avec l'Adazene et sa foret plantée.
Aït Hkim avec l'Adazene et sa forêt plantée.

Rbat et Tabant
Rbat et Tabant

Tabant le vieux et le jbel Waougoulzat
Tabant le vieux et le jbel Waougoulzat 

Au centre, Aguerd-n-Ouzrou, au loin Sidi Chita
Au centre, Aguerd-n-Ouzrou, au fond Sidi Chita

La campagne entre Timit et Aït Ziri
la campagne entre Timit et Aït Ziri

Timit
Timit

La vue depuis Sidi Moussa sur l'Ait Bouguemez vers l'aval.

Nous sommes rentrés de Timit en taxi : Trois à l'avant, quatre au milieu et quatre à l'arrière. Un peu serré mais bonne ambiance. A voir en mouvement.
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Mais quel est ce véhicule si spacieux ?  La Peugeot 504 qui n'est plus produite depuis 2005.
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 Relief du Tafanfante et de l'assif-n-AarousVendredi 20 avril 2012 : L'alpage du Jbel Tafanfante

 

Nous sommes maintenant une formation aguerrie.

 

Nous allons attaquer les pentes du jbel Tafanfante.

 

Et cette fois, pas de mule. On porte le pique-nique.

 

 

  

 

Les premières pentes du jbel TafanfanteOn boit un coupLes premières pentes sont très rudes. On courbe l'échine.

 

 

 

On fait une pause pour admirer l'Azourki mais Mohamed pointe son doigt de l'autre côté. C'est malin.

   

Genévriersles pentes du jbel Tafanfante 

Le chemin qu'on vient de faire avec, tout en bas, la fin de la vallée d'Aarous.

 

De l'autre côté, la suite du chemin.

 

 

Toujours ces mêmes cailloux parsemés de genévriers, cyprès,  thuya (bref des cupressacées) et de buis.

   

Peu à peu, l'Aït Bouguemez se découvre. Mais c'est dans notre dos. Sidi Chita arbore sa livrée mi-partie. L'Azourki impose sa silhouette à l'horizon.    
L'azourki vue du Tafafante Sidi Chita, vu du Tafafante

La crête de TafafanteL'oued Lakhdar La crête du jbel Tafanfante qui culmine à 2 513 m.

 

 De là, on a une vue vertigineuse vers l'Oued Lakhdar augmenté de l'Assif-n-Aït Bouguemez dont les gorges nous séparent du village de Tighza.

 

 

 

A l'ombre d'un genévrier. 

 

 

On profite de l'ombre propice d'un genévrier séculaire pour reprendre un peu d'énergie après avoir passé la crête du jbel Tafanfante

 

 

 


 

 

 

l'Amskik domine le site du haut de ses 3400 m.
le jbel Tifdaniwine
La végétation arbustive de cupressacées est sculptée par la fantaisie des caprins, du gel et du vent.
Judite penchant à gauche. On dirait qu'il y a un trou. Mais oui, il y a bien un trou.
Cones de jeunes genévriers.
Tout au fond, la longue crête de l'Aghrie 

L'Ighil-n-Ikkis (3 207 m) et le jbel Tifdaniwine (3 449 m) dominent un large plateau occupé par une prairie humide.
Le jbel Tifdaniwine (3 449 m) 
Chèvres de Tafanfante
Le plateau du jbel Tafanfant. Au fond, la crete de l'Igoudamene
Ci-dessus, le plateau du jbel Tafanfant. Au fond, la crête de l'Igoudamene
Les moutons de Tafanfante La montagne mouchetée d'ovins Le vaste alpage de Tafanfante
Ca broute. C'est tranquille.

Ovins et caprins sur la Tafanfante. Au fond, la crete de l'Igoudamene. La prairie de Tafanfante
Le berger (au centre) fait facilement la différence entre les touristes (à gauche) déguisés en moutons -Ils gardent leur sac à dos! Trop facile!- et les vrais moutons (à droite).
Les touristes de Tafanfante, au fond, l'aghrie Le Berger de Tafanfante Les moutons de Tafanfante

En cherchant bien, au bord de la rivière, on nous voit. 

Le ruisseau devient ensuite un torrent impétueux se précipitant dans ce défilé.

Nous avons poussé la balade jusqu'au Taghia-n-Aït Hamoudou.
Enfin un bon pique-nique suivi d'une bonne sieste.

C'est la sieste. 

Le ruisseau crée une étroite bande de fraicheur sonorisée du plus agréable effet.
L'amont du ruisseau l'aval du ruisseau

Apres être redescendu des sommets, Mohamed nous entraine dans les profondeurs des Gorges de l'Assif-n-Aarous.
Ca rigole les pieds dans l'eau. C'est que le début. Le passage est étroit. Heureusement, le courant est faible. La priorité est au groupe. On passe une fois rassemblé. Le soleil rasant en fin de journée réchauffe les paroi de son or. La magie du lieu nous gagne et s'exprime par nos corps. L'étroitesse de la gorge exige la trempe des pieds. On peut parfois se mettre au sec, mais à quoi bon. La douche nous guette aussi. Cet énorme rocher qui bloc le passage évoque une caricature de tortue.

A la sortie des gorges, nous retrouvons la route qui mène à Agouti puis Talsanant. La prévoyance de Mohamed, assisté de son téléphone, nous permet de rentrer en taxi (bétaillère). On y prend gout.
 Montée en bétaillère. C'est bien des chèvres qui voyagent avec nous. C'est l'arrivée à Idkkalen.

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Samedi 21 avril 2012 : Retour à Marrakech

Après un dernier salut à la famille de Mohamed, nous faisons un dernier crochet par Timit où se trouve le très discret point de commercialisation des produits de la vallée à destination des touristes. Peu de choix. Cher. Horaires imprévisibles. On pourrait croire qu'il n'existe que pour justifier les subventions d'une ONG, de l'ONU ou de l'état. Mais de bonne qualité. Les noix au miel sont réellement réussies.
Timit Un four à Timit
Puis le minicar nous ramène par le même chemin.
Aa col d'Aghebar
Au col d'Aghebar
Le col d'Aghebar ,
Azilal,
mais pas la
cascade d'Ouzoud),
El Attaouiya,
et jusqu'à
Marrakech
et son riad Omar
et enfin l'aéroport le lendemain matin.
Les cactus de l'aéroport de Marrakech.

 

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Logement

Riad Omar

Déjeuner au riad Omar Dîner au riad Omar Anniversaires au riad Omar !
L'hôtel est particulièrement bien placé, à deux pas de la place Jamaâ El Fna. Mais le bâtiment, en retrait de la rue Bab Agnaou préserve entièrement les chambres de l'agitation de la médina. Le charme authentique de l'ancien riad a été conservé. Nous avons eu des chambres spacieuses, confortables, aménagées sur le patio, avec toutes commodités, y compris une corbeille de fruits. Le petit déjeuner, comme le dîner, sont servis sur la terrasse couverte qui domine la ville. Enfin, l'accueil propose le change des euros à un cours assez favorable.
La chambre des enfants au riad Omar La chambre des enfants au riad Omar

 

Gîte Imarin

Cette carte de visite du gîte Imarin est clicable par endroits.Cette carte aussi est cliquable 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 Le site a changé : Maintenant c'est www.maroc-trekkingadventures.com

 

Le gîte comporte trois bâtiments : Le principal abrite la cuisine, une salle à manger, un salon avec l'internet et à l'étage plusieurs chambres.
Une construction annexe est constituée de trois chambres.
Chaque chambre dispose du confort de base; électricité, sanitaire, douche et eau chaude.
Enfin, derrière le bâtiment principal se trouve le hammam traditionnel. La pièce, assez bien isolée, est construite au-dessus d'un emplacement où l'on peut faire un feu de bois. L'eau placée dans la cuve de métal prise dans la maçonnerie du sol diffuse sa vapeur douce de façon progressive. Le savon noir est sur place. Un moment à ne pas manquer.

 Le gîte dans son environnement.
Un résurgence sourd au pied du gîte Le gîte Imarin Le gîte Imarin
Le gîte se situe sur la partie aval de l'aït Bouguemez, à l'écart du hameau d'Idkkalen, sur la rive gauche, à quelques mètres au-dessus de l'un des bras principaux de la rivière.
Le gîte Imarin avec ses trois batimentsLa vallée prise du Tizal. Passez la souris pour trouver le gîte.

L'extérieur du gîte
Le pont sur l'Assif-n-Bouguemez pour rejoindre Iddkalen depuis le gîte au travers des pommeraies. La colline de Sidi Chita. Au fond, l'Azourki encore enneigé (3677 m).
Le pont sur l'Assif-n-Aït Bouguemez  qui dessert le gîte Même le paysan qui fume ses labours dans le lointain semble se détendre plutôt que travailler. Les pommeraies alentours du gîte.
Le chemin au pied de la terrasse est animé tout le jour durant par les allers et venues des villageois qui partent ou reviennent des champs, plus ou moins chargés, souvent accompagnés d'une mule. Dans le ciel, les cigognes qui nichent dans les vénérables noyers d'Iddkalen alternent avec les aigles descendus du Jbel Tizal ou de l'Ighil-n-Igoudamene qui culmine derrière le gîte à plus de 3500 m.
l'Entrée du gîte Les trois chambres de droite La terasse basse

La vue du gîte
La vue de la terrasse basse le village de Talsanant au pied du Tizal On est bien.
I
l se dégage du paysage de la terrasse un sentiment de paix très profond. Tout semble calme depuis le sommet du Jbel Tizal (3041 m) jusqu'à l'Assif-n-Aït Bouguemez.
En regardant vers Agouti En regardant vers Talsanant En regardant vers Sidi Chita
La terrasse, à deux niveaux, fait face au Jbel Tizal qui exhibe ses étonnantes couches sédimentaires aux multiples nuances. Les ruines de l'ancien grenier à grains dominent le gîte en amont, tandis que la vallée se déploie en aval avec ses pommeraies et ses cultures vivrières jusqu'à Agouti.

La vie du gîte
Le goûter sur la terrasse
Le goûter à la terrasse
La terrasse attire tout le monde ; au moment du goûter,
comme pour le petit déjeuner. Le hamac aussi a ses amateurs.
Petit déjeuner à la terrasse Sophie dans le Hamac
La cuisine du gîteMohamed et son oud
Le vaste espace à vivre du gîte, de plain-pied, est particulièrement convivial le soir (tout le monde s'y retrouve) et chaleureux (il y a une cheminée).
Mohamed avec Saïd, un villageois de sa connaissance, nous y a même gratifiés d'un mémorable concert de chants traditionnels accompagnés d'instruments de même.
Unique.
(Un peu comme ça mais plus masculin et à deux)
Le coin du feuLe séjour, avec internet

Les gens du gîte
Mohamed, le guide 

Mohamed connaît vraiment sa région. Il sait les fleurs, les montagnes, les rivières, les oiseaux, les chemins, les hameaux. Il connaît aussi les taxis, les autorités, les marchands, les artisans, les paysans, les restaurants, les gens. Il dit aussi les techniques, les usages, les légendes, les chants.

S’il semble parfois soucieux, préoccupé, c’est qu’il est à l’écoute, pour prévenir et aplanir les envies, les besoins et les difficultés.

Il adapte avec justesse le programme des journées aux envies et aux capacités de ses visiteurs.

Il est le garant d'un séjour sans problème dans un lieu enchanteur qu'il sait faire découvrir.
Mohamed Nait Said (zaaoite)
Guide officiel  montagne et désert au Maroc.
Téléphone portable; 00212 6 73753180.
Pour lui écrire.

  

 

Ahmed et IbrahimBrahim, à droite, est le frère de Mohamed. Il habite Talsanant. Il est  très serviable et d’une extrême discrétion. C’est lui qui gère l’économat du gîte. Il nous procurera chaque jour un solide petit déjeuner, un pique-nique, un agréable goûter et un dîner typique. Le pain est produit dans le four familial, au fur et à mesure des besoins. Le miel est local, comme les légumes. Bref, sur le plan gastronomique, il n’y a rien à dire. C’est bon, local, et suffisant.

A gauche, c’est Ahmed, le muletier. Il habite le village d'Idkkalen. C’est son fidèle et inséparable mulet (ci-dessous) qui transporte notre pique-nique. Il nous devance à un endroit convenu et prépare tout pour notre arrivée. Ainsi, nous avons pu avoir des repas chauds à la montagne comme dans la vallée. Nous avons aussi eu l’occasion d’aller chez lui prendre le thé, avec de délicieux beignets.

Le mulet d'Ahmed au plateau d'Ikkis. 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Animaux

Je passe ma souris sur l'image pour connaître le nom de l'animal et le lieu de la prise de vue. Je clique pour m'y rendre.
Grenouille (Pelophylax) de la vallée de l'Assif-n-Aït Bouguemez
Oie (Ancer Ancer domesticus) endormie du coté de Tabant Cigognes (Ciconia ciconia) de Marrakech sur une terrasse proche du palais de la Bahia Cigogne (Ciconia ciconia) d'Idkkalen Cigogne (Ciconia ciconia) dans une pommeraie au bord du plateau de Tamzrite. Une cigognes (Ciconia ciconia) dans le ciel de Tabant. Une cigogne (Ciconia ciconia) dans son nid d'Aït Imi. Un faucon crecerelle (Falco tinnunculus) vers les gorges de l'Assif-n-Aarous. Des futurs poulets (Gallus gallus) d'Idkkalen Poule (Gallus gallus) d'Ikkis 
Fourmis (Formicidae) des alentours du gîte Imarin
Ce papillon de la famille des nymphalidae est une mégère (Lasiommata megera) posée sur une pierre au sommet de Sidi Chita Ce papillon de la famille des nymphalidae est un robert le diable (Polygonia c-album) au pied du gîte Imarin
Les vaches (Bos Taurus) d'Idkkalen Les vaches (Bos Taurus) d'Aarous Chèvres (Capra hircus) de Talsanant Cabri (Capra hircus) d'Aarous Chevre (Capra hircus) d'Aarous
Chevre (Capra hircus) au plateau d'Ikkis Chevre (Capra hircus) de Tafanfante Ane (Equus asinus) d'Agouti Ane (Equus asinus) à l'entrée du plateau de Tamzrite Ane (Equus asinus) de Sidi Moussa Mule (Equus asinus x Equus caballus), dans la pommeraie au pied du gîte Imarin. Le mulet (Equus asinus x Equus caballus) d'Ahmed La mule (Equus asinus x Equus caballus) d(Aït Imi Chat (Felis Silvestris) de Timit  Très impressionant de croiser cet élephant (Loxodonta africana) dans les gorges si étroites de l'Assif-n-Aarous. Macaque berbère (Macaca sylvanus) d'Ouzoud les moutons (Ovis aries) d'Aarous. les moutons (Ovis aries) de Tabant les moutons (Ovis aries) de Tafanfante
Couleuvre  (Malpolon monspessulanus) à Marrakech sur la place Jamaâ El Fna
On arrive trop tard. Et les trace du dinosaure sauropode (Sauropodomorpha) semblent anciennes. On reviendra! On arrive trop tard. Et les trace du dinosaure theropode (Theropoda) semblent anciennes. On reviendra!

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Index des toponymes d'Aït Bouguemez cités.
Aarous, Aaros, Arous
Adazene
Agouti
Aghrie
Aguerd-n-Ouzrou
, Agarde-n-Ouzro
Aït Bouguemez, Aït Bougmez, Aït Bou Gmez, Aït Bouguemaz, Aït Bou Guemes, Aït Bou Guemez, Aït Bouguemmaz, Aït Bouguemmez
Aït Hkim
Aït Imi
Aït Ziri
Amskik
Azourki
Ibakkalliwen
, Ibakkaliwen, Ibaklioun, Ibakliwine, Ibakliwn, Ibaqaliwn
Idkkalen, Idoukaln
Igoudamene, Ighedamen
Ikkis, Ikisse
Lakhdar
M'goun
Rbat
Sidi Chita
Sidi Moussa
Tabant
Tafanfante
, Tafenfent
Takhida
Talsanant
, Talsannant, Talsnant, Talsnnante
Tamzrite
Tarkeddid
Tifdaniwine
Tighza
Timit
Tizal
Waougoulzat
, Ouagalzate

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Marrakech Notre promenade dans les souks de la médina Palais de la Bahia Place Jamaa El Fna Riad Omar Marrakech Notre point de départ El Attaouia. Une pause. La cascade d'Ouzoud. Ca vaut le détour Une pause déjeuner à Azilal La cascade d'Ouzoud. Ca vaut le détour A Azilal, c'est la pause déjeuner. C'était bon. Pour en savoir plus sur le gîte, but de cette journée En savoir plus sur le gîte Imarin La vue du col Le passage du gué de l'Assif-n-Sremet Sidi Chita Agouti Le gîte Imarin Talsanant Nous avons contourné ce hameau Ici, y a foot. Là, c'est chez Ahmed. Super bon. On a visité Idkkalen Et oui, c'est bien le gîte Allons au gîte Agouti Le gîte Imarin Le plateau de Tamzrite Aarous Les refuges troglodytiques Le plateau d'Ikkis Un clic pour mieux le voir. Le site a changé. Maintenant c'est www.maroc-trekkingadventures.com Un clic et on écrit. Il faut bien sur remplacer le à par un @ dans l'adresse. Google map centré sur le gite Imarin Ca y est. C'est bien là le gîte Imarin !
Un clic fera apparaitre une carte du Maroc centrée sur le gîte.
Un zoom au max vous le fera découvrir. Sidi Chita Le gite Le retour en taxi Au gré de la promenade Timit Tabante le vieux Portes et fenetres Aït Imi Dinosaures Aguerd-n-Ouzrou Ibakkalliwen Aït Ziri Adazene Il faut bien sur remplacer le à par un @ dans l'adresse. Le site a changé. Maintenant c'est www.maroc-trekkingadventures.com Là bien sur, c'est le gite. Petite pose apres les premières pentes.
On admire la vallée. Ca y est, on passe la crete du Tafafante.
Pose. Le bucolique plateau de Tafanfante. Encore une pose.
Cette fois, on mange. L'entrée dans les gorges de l'assif-n-Aarous. Sortie des gorges de l'Assif-n-Aarous.