[Chapitre III]

Réformés

Le château de cazilhac près duquel s'est installé un masage éponyme est acheté en 1512 par les Peyrottes. Le château est refondé au cours du XVIe siècle.

1560 : Les réformés prennent les armes brusquement, sous la bannière du prince de Condé.
Dans toutes les vallées, du Clapier à Faugères, de Villemagne à Lodève, la lutte est personnalisée par les barons de Faugères pour les protestants, et du Poujol, pour les catholiques.

En 1562, la peste ravage la vallée. Les pertes sont lourdes dans la région. L'épouvantable épidémie impose la fin des combats.
Les protestants du seigneur de Lunas Claude de Narbonne controlent le pays, de la vallée de la Mare à Joncels.

L'hiver 1565-1566, très rigoureux, est à l'origine de disettes. La guerre reprend l'hiver suivant.

En juillet 1573, les troupes du baron de Faugères pénètrent dans Lodève par un égoût et livre la ville au pillage. L’église est mise à sac et le corps de Saint-Fulcran, évêque de Lodève, mort en 1006, est décapité. Sa tête est promenée dans les rues et son corps dépecé est vendu à la boucherie. Saint-Fulcran doit attendre 5 ans sa vengeance.
En 1578, les catholiques prennent le château de Faugères (peut-être aidés par une trahison de Béatrice de Faugères, la mère du Baron, restée catholique), tranche la tête de son baron et l'expédient à Lodève pour une dernier tour en ville.
On voit par cette anecdote que les mœurs de l'époque pouvaient être d'une extrême violence. Nous ne savons pas si nos ancêtres furent protestants comme les nobles et les marchands ou catholiques comme le peuple. Nous savons seulement qu'ils occupaient certainement déjà le Bousquet ou sa région et qu'ils ont du souffrir tout au long de ces années.

En 1589, une trêve est conclue pour les labours. La guerre ne reprendra pas. Henri IV (1589 1610) est courroné roi de France.


      C'est à ce moment que le paysage est transformé sous l'impulsion d'Olivier de Serres.

Agronome, protestant et vivarois, il favorise par ses travaux et écrits l'installation durable du chataigner greffé pour ses fruits sur les reliefs incultes depuis l'ardèche jusqu'à l'Herault et l'Aveyron.

 

 

 

En 1612, la peste ravage la vallée. Les pertes sont lourdes pour le Bousquet.

Le 3 février 1622, le duc de Montmorency, gouverneur du Languedoc vient faire le siège de Lunas qui tombe le 6. Il prend ensuite le fort de Graissessac. On comprend que le Bousquet n'avait pas d'importance militaire et que le château de Cazilhac ne présentait pas de menace. Le 11 février, le duc est devant Bédarieux qu'il ne pourra enlever. C'est sous le commandement du roi Louis XIII (1610-1643) en personne qu'il achèvera la conquête le 21 juillet 1622.


En 1626, le nouveau seigneur de Faugères reprend les armes. La réaction de Montmorency est immédiate.
Le château de Lunas, sur le Redondel, est pris et rasé après 5 semaines de siège en février 1627, en même temps que celui de Cazilhac

 


Le XVII siècle

ETAT DES LIEUX

En ce début de XVIIe siècle, la commune se trouve partagée en deux paroisses.
Au nord, La paroisse de Saint Martin de Clémensan, cœur du futur Saint Martin d'Orb, dont dépendent le village de la Séguinerie et la seigneurie de Cazilhac (les seigneurs Peyrottes ont relevé la bâtisse et l'ont aménagé en demeure seigneuriale) et son masage. Les environs du pont ne sont encore occupés que par des cabanons et des horts.
Au sud, il n'existe que deux masages, pas plus de 5 familles pour chacun. Le Bousquet de Grajan d'une part, futur cœur du Bousquet d'Orb, et au-dessus, sur la pente du Sénégra, les Fontenilles. Leurs ressortissants dépendent de la paroisse de Saint-Xist, et donc de la communauté de Boussagues.
Saint Martin comme Saint Xist dépendent de la sénéchaussées (élevée au rang de présidial) de Béziers, et du parlement de Toulouse. La commune compte au alentours de 40 à 50 feux.

Les habitants vivent principalement d'une agriculture vivrière très diversifiée. Il y a des jardins potagers au près des maisons et au bord de l'eau, des châtaigneraies sur les montagnes, de la vigne et des oliveraies sur les basses pentes, des céréales et des vergers en aval des villages. Concernant l'élevage, chacun entretient sa basse-cour, et qui un animal de charge (mule ou bourrique le plus souvent), qui un cochon, une vache ou une chèvre. L'Orb fournit des poissons et le piégeage des passereaux complète le tableau.

Les affleurements de minerais variés sont exploités, modestement, depuis toujours. Chacun peut, de temps à autre, gagner quelques sous à la mine la plus proche. De fait, il existe un artisanat de clouterie, et le chauffage au charbon (autour d'un foyer unique par maison) est relativement bon marché. L'Orb fait aussi tourner des moulins à huile (d'olive) et à grain.
Durant cette période, les troubles religieux s'apaisent. Les protestants sont tués ou déportés, ils fuient ou se convertissent, ou encore conservent leur foi mais secrètement.


1660-1699 Premiers ancêtres identifiés

C'est François Salasc et Catherine Nicolaud qui sont nos premier ancêtres nommés dans cette chronique du Bousquet. Ils sont paroissiens de Saint-Martin et, en 1662, ont un fils, Julien dont nous ne savons rien.

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1662 Salasc bapteme

 

François Salasc et Catherine Nicolaud donnent à Julien une petite soeur, Marie, en 1666 qui quitte aussitot cette histoire.

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1666 Salasc bapteme

 

Louise Courtois, l'épouse de Jean Rivière meurt à Lunas le 1er février 1685, agée d'environ 70 ans.
Les Rivière sont une importante famille de Cazilhac dont les membres occupent toutes sortes de fonction de pouvoir et de prestige dans les alentours.
Le couple est installé à Taillevent. Mais c'est à Saint-Martin que Louise est inhumée. ==>

Mort de Louise Courtois

  

 1690 Inhumation de Jean Rivière

Notre ancêtre Jean Rivière meurt en avril 1690.
Bien que résident Taillevent, sa sépulture est à Saint-Martin où il rejoint son épouse.
Jean Rivière est un personnage important. Le vicaire et le secondaire de Lunas se transportent à Saint-Martin pour assister à ses obseques. ==>

Le 12 mai 1690, un soldat du régiment d'Alsace blesse le viguier Combal et le menuisier Rivière au Pont d'Orb. Le menuisier meurt le lendemain. Le meurtrier est déferré à la cour de Béziers.

 

Le 7 juin 1690, Etienne Douarche et Marie Jamme se marient à St-Xist.
Etienne est de la paroisse de St-Martin, vraisemblablement de Sérieys (Son frère Jean y est né en 1666). Il a perdu son père Jacques. Sa mère est Marguerite Bourrel(le).
Marie Jamme est de Sénégra. Elle est la fille de Marie Mathieu et de Mathieu Jamme.
Les témoins Jean Bourrel et Pierre Mathieu sont forcément des parents.

Jamme et Douarche ne sont pas des patronymes très fréquents dans la région.
Peut-être leurs parents se sont-ils installé après la Paix d’Alais (1629), ou la peste de 1649... ==>

1690  : Mariage Douarche Jamme

 

Le 2 juin 1692, Jacques Gaubert, 45 ans, est tué par la mine de Charbon du Bousquet.

 

Claire Salasc est la fille de François et Catherine Nicolaud. Elle se marie à François Rivière en avril 1694. C'est un beau parti. Il est rentier du chateau de Cazilhac.

Ils ont un fils, François qui nait le 8 janvier 1695.
Ce garçon dera maitre Chapellier à Lunas et sort de cette histoire.

Claire sera bientot célibataire, et remariée. <== ==>

 

Cette année 1695 commence par les obsèques de notre ancêtre Joachim Rivière.
Les Rivière sont établis à Taillevent, au moins depuis la seconde moitiè du siècle, mais leur nom pourrait laisser croire qu'ils sont riverains des rives de la rivière depuis plus longtemps. Notons enfin que le prénom Joachim, qui plus est sur Lunas, pourrait faire penser à une tendance protestante chez son père Jean.
En tout cas, c'est bien sur le registre catholique de Saint-Martin que figurent ses funérailles.
Avec son épouse Marthe Gaubert, il aura eu (au moins) 9 enfans. ==>

Obsèques de Joachim Rivière.

 

1695-09-17 bousquet douarche n.jpg 

Etienne Douarege et Marie Jamme mariés en 1690 vivent à Sérieys.
Ils sont catholiques et, le 18 septembre 1695, font baptiser à Saint-Martin leur fille Marie, née le 14.

La marraine est Anne Douarege (peut être la tante) et le parrain un Mathieu de Frangouille (sans doute un oncle).
Nous n'avons aucune autre information à propos de ce couple.
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Claire Salasque et Pierre Dupy se marient en janvier 1697.
Ils ne signent pas, mais Guillaume Dupy, sans doute un parent de Pierre, signe.
Salasque est le féminin de Salasc. Pierre est le fils de Jean et Françoise Sauvine. On ne sait rien de plus, sinon qu'ils s'installent à Saint-Martin d'Orb.

Pierre Dupy et Claire Salasque ont reçu la bénédiction nuptiale dans l’église de Saint-Martin ce 24 janvier 1697, le tout en présence et consentement des parties et parents.
Présents, Guillaume Dupy de Saint Martin a signé, et Jean Joseph Carlès de Saint Jean le [ ?] marqué, et le dit Pierre Dupy a dit être illettré ainsi que Claire Salasque. 

1697-12-14_bousquet_dupy_n.JPG

Les Dupy, mariés en janvier, ont une première fille, Claire, en décembre.

Elle est baptisée à Saint Martin et disparait de cette chronique. ==>

 

Françoise Archimbaud et Guillaume Verdeil, eux, fréquentent l'église de St-Xist.
Guillaume est né vers 1675, sans doute au Bousquet. Son père s'appelait aussi Guilhaume.
Sa mère, c'est Marguerite Bonnefe.
Françoise elle, est née (au Bousquet ?), vers 1680. Ils se marient à Saint-Xist en novembre 1697.

Les Verdeil ont aussi très vite une fille, Jeanne, dont on ne sait rien sinon qu'elle nait en août 1698.==>

 

Jeanne Dupine, fille de Pierre Dupy et de Claire Salasque, mariés, a été baptisée dans l’église de Saint-Martin ce 29 janvier 1699.
Le parrain a été François Salasque, de Saint-Martin, et la marraine Jeanne [?] aussi de Saint-Martin, illettrés. Présents les sieurs Grégoire Abbes, bourgeois et François Alcousse, signés avec moi.

Jeanne Dupy, la deuxième fille de Claire Salasque et Pierre Dupy nait fin janvier 1699. Elle est baptisée à Saint-Martin. Son parrain est François Salasque (un oncle ?). Ses parents et parrains ne signent pas mais il y a du beau monde pour ce faire. On remarque que le curé accorde les noms propres en genre. ==> ==>
Le couple a aussi un garçon, Jacques. ==>

  

Nous savons peu de choses sur ces plus lointains ancêtres identifiés.
La signature de Joachim Rivière en 1694Ils ne sont ni nobles, ni bourgeois, ni artisans, ni lettrés, sauf peut-être les Rivières.
Leurs patronymes les inscrivent dans le Languedoc sauf pour les Douarche.

 

La mine de charbon du Bousquet est en activité et déjà meurtrière.

TAILLEVENT

SAINT-MARTIN

SERIEYS

BOUSQUET

Les Rivière de Taillevent, Jean et son épouse Louise Courtois Gaubert sont inhumés à Saint-Martin. C'est aussi le cas de leur fils  Joachim. Son épouse Marthe Gaubert s'occupe seule du petit Michel, 5 ans.

François Salasc et Catherine Nicolaud, on eu 3 enfants dans la année 60. Parmi eux, Claire a épousé François Rivière le rentier de Cazilhac dont elle a eu un fils, puis Pierre Dupy qui lui a donné 2 filles, Claire et Jeanne. Elle vit maintenant à Saint-Martin.

Les Douarege de Sérieys Etienne et Marie Jamme sont une petit Marie, 4 ans.

Guillaume Verdeil et Françoise Archimbaud sont encore de jeunes mariés. Ils vivent au Bousquet avec leur première fille.


 1700-1729 La famille s'élargit

Françoise et Guillaume Verdeil ont encore une fille, Marie en 1700.
De Marie, nous ne savons rien sinon qu"elle est baptisée à Saint-Xist, comme Jeanne. ==>

 

 En Juillet 1701, à Saint Martin, Jeanne Dupy a un petit frere : Jacques. ==>

1701 Baptême de Jacques Dupy

1702 est le début de la dernière vague de troubles religieux.
La région est rendue peu sure par les menées des camisards établis à Saint-Affrique.
Ils tentent en vain de soulever les villages et brulent quelques églises de campagne jusqu'en 1704.

Françoise et Guillaume Verdeil ont encore une filles Françoise, en février 1702. Comme Marie, elle est baptisées à St Xist. Françoise se mariera à Saint-Xist à un Cussol. Elle deux quitte cette histoire.==>

 

1702 sépulture d'Andrine Nespouliere

Le 13 mai 1702 est enterrée Andrine Nespoulière. C'est la mère de Marthe Gaubert, elle même veuve de Joachim Rivière.
Veuve, originaire d'Espondeilhan, elle vivait chez sa fille à Taillevent. Mais comme nous le savons, les Rivière ont un caveau à Saint-Martin où elle est ensevelie. ==>

 

Marguerite Dupy (Le lien de parentée avec Pierre Dupy est probable mais non établi) vit à Saint Martin d'Orb.
Etienne Gaussel, lui, est du masage de Cazilhac.
Ils se connaissent, se fréquentent, et se marient à l'église de Saint Martin (ils sont catholiques) le 30 mai 1703. ==>

 

Marguerite Bonnefe, la grand-mère de Françoise Verdeil meurt au Bousquet en septembre 1703.
Le couple Verdeil a encore une fille, Elisabeth en 1704. ==>

1705 est marqué par une forte inondation.

Les Verdeil ont une nouvelle fille, Marguerite, en 1706. Après Elisabeth, c'est déjà la 5e. ==>

 

le Baptême de Jean, Etienne Gaussel.
Jean Etienne Gaussel, fils d’Etienne et de Marguerite Dupine de Cazilhac a été baptisé 
dans l’église de Saint-Martin ce 14 février 1707, né le 11.
Le parrain a été Jean [] et la marraine Catherine Dupine de Saint Martin… 

Marguerite et Etienne Gaussel s’installent à Cazhilac.
Ils ont un enfant, Jean–Etienne, le 11 février 1707, baptisé à Saint Martin le 14.
Ses parrain et marraine sont Jean-Antoine Gaussel et Catherine Dupy (sans doute des oncles et tantes, ou des grands parents).
Son prénom, tenant du parrain mais aussi du père, indique qu’il est sans doute l’ainé des fils. Il sera suivi de Pierre et de Marthe.
Pierre s'établira à la Séguinerie.
Nous n'avons pas d'autres informations sur Jean-Etienne, ni sur ses parents. ==>

 

Catherine Verdeil nait au Bousquet en 1708. C'est la sixième fille Verdeil. Elle est baptisé à Saint-Xist. ==>

Une vague de froid terrible sévit en janvier 1709. La vallée est gelée plusieurs jours de suite. Le 11 janvier, on relève -17° à Montpellier.

C'est seulement en 1712, le 2 mars, que les Verdeil ont enfin un fils, après 6 filles.
Ils le baptisent Guillaume.
Le couple Verdeil quitte alors cette chronique faute d'informations fiables. ==>

 

Nous sommes en janvier 1713. Pierre Mathieu est certainement du Bousquet d'Orb.
Marie Seguy, elle, est de Sérieys bien que les Seguy du secteur sont souvent de la Séguinerie.
Ils sont en age de se marier, ce qu'il font avant de s'établir au Bousquet.
Ils ont une fille, Marie, en 1715, suivie de Pierre vers 1717.
Il y a aussi Barthélémy et François dont on ne sait rien. ==>

La sécheresse de 1718 ruine les récoltes.

En 1720, Marie et Pierre Mathieu ont encore André, qui nait à Taillevent, face à Cazlhiac.
Il sera suivi de Jean, notre ancêtre, dont nous n'avons pas la date de naissance. ==>

1720 est aussi l'année d'apparition des premiers cas de peste importés de Marseille.
En décembre 1721, l’Orb est décrété barrière sanitaire (comme on dirait aujourd’hui) afin de contenir l’épidémie à l’est du fleuve.
Interdiction est faite de franchir les ponts.
Des avis plantés tous les 100 pas le long de la rive rappellent les peines encourues.
Des troupes de soldats sont affectées à la surveillance des berges. Le blocus durera un an. (D'autres mesures prises à ce moment.)
1722 marque le pic de l'épidémie.

Toutefois, c'est bien en 1722, le 10 septembre, qu'est célébré le mariage de Jeanne Dupy et Michel Rivière. Ils ont respectivement 23 et 27 ans. Michel est le fils de Joachim. Il est né à Lunas. Le couple s'installe à Saint-Martn. Il est déjà formé depuis un moment puisqu'il a une petite fille, Jeanne, dès le 4 octobre, moins d'un mois plus tard. On n'a plus trace de cette petite fille par la suite. <== ==>

Cet épisode tragique a certainement marqué les esprits de nos 6 familles d'ancêtres Les Gaussel de Cazilhac (qui ont au moins 3 ados), les Dupy (leur fille Jeanne a 22 ans) et les Rivière (jeunes parents) de Saint-Martin , les Mathieu (sans doute à Taillevent et qui ont au moins 4 enfants entre 2 et 7 ans) et au Bousquet de Grajan, les Douarege (leur fille Marie a 26 ans), et les Verdeil (avec au moins 4 filles de 20 à 12 ans et un garçon de 9 ans).
L’Orb sort à nouveau de son lit en 1723.
Le printemps et l’été 1724 sont très secs. Les récoltes sont mauvaises.

Catherine Rivière, fille de Michel et Jeanne Dupy nait le 1er octobre 1724. ==>

En 1728, c’est l’hiver très rigoureux qui cause des dommages aux oliveraies.

1729 Mariage de Claire Dupy

Claire Dupy, l'ainée de Claire Salasc et Pierre Dupy se marie en novembre 1729 à Saint-Martin avec Barthélémy Combecal, de Joncels.
Elle quitte la vallée et cette histoire.<== ==>

 

Nos ancetres se répartissent maintenant le long de l'Orb de cazilhac au Bousquet.
Ils sont catholiques, de la paroisse de Saint-Martin ou de Saint-Xist.
Les familles se composent de nombreux enfants.
Ils vivent sans doute de leurs compétences agraires.
Le bousquet a aussi une petit activité de service à la petite enfance. Les bourgeois de Lodève y mettent des enfants en nourrisse. Un coin du cimetierre est dédié aux nourrissons...

SAINT-MARTIN

CAZILHAC

BOUSQUET

Michel Rivière 35 ans a fondé une famille à Saint-Martin avec Jeanne Dupy 30 ans (voir le bleu).
Ils ont déjà 2 filles.

Les Dupy de Saint-Martin Pierre et sa femme Claire Salasque ont eu 1 garçon.
Jeanne Dupy a épousé Michel Rivière (voir le marron).
Claire est mariée à Joncels.

Les Douarege de Sérieys Etienne et Marie Jamme ont marié leur fille Marie 35 ans à Jean Balp.
Le couple vit à Cazilhac mais n'a pas encore d'enfants.

Les Gaussel, Etienne, et Marguerite Dupy se sont établis à Cazilhac.
Ils ont 1 fille, Marthe, et 2 garçons.

Les Verdeil du Bousquet, Guillaume et Françoise Archimbaud ont maintenant 6 filles et 1 garçon, Guillaume, 17 ans.

Les Mathieu, Pierre et Marie Seguy, sont établis au Bousquet.
Ils ont déjà 1 fille et 2 garçons.


1730-1754 La deuxième génération

Le 3 aout 1730, Catherine Rivière, bientôt 6 ans, a un petit frère, Jean que nous ne faisons que signaler ici. ==>

1730 Bapteme de Jean Riviere

 

A ce jour, les archives restent muettes sur la jeunesse de Marie Douarege.
Nous savons seulement qu'elle épouse Jean Balp, vraisemblablement avant 1730 et qu'ils installent à Cazilhac.
En septembre 1730, ils ont une fille, Catherine, baptisée à Saint Martin. Son parrain est Jacques Balp (certainement apparenté à Jean). ==>

 

Les Sals vivent aux Fontenilles, un hameau perché à plus de 200 mètres au dessus de la plaine.
Il y a Jean Sals et son épouse Magdeleine Nouguier, et en 1731, ils ont un petit Pierre. ==>

 

En décembre 1732, les Rivière ont un fils, Jean-Pierre. ==>

baptême de J-P Rivière

 

Les Balp ont aussi une fille, Jeanne Balp, notre ancêtre.
Un acte de baptême de février 1733 est conservé aux archives de Saint-Martin d'Orb.
Il concerne une Jeanne Balp de Cazilhac dont le parrain est Mathieu, de Sénégra, et la marraine Jeanne Balp.
La date et le lieu correspondent, mais la filiation n'est pas indiquée.
Il peut s'agir d'une homonyme.
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Le lendemain, 17 février, Elisabeth Verdeil, 28 ans, épouse Joseph Balp, dans l'église de Saint-Xist.
Nous ne connaissons pas les liens probable entre ce Balp et notre ancêtre Jeanne Balp, baptisée la veille. <== ==>

 

Marie Seguy a maintenant 45 ans. Elle a eu au moins 6 enfants avec Pierre Mathieu, son mari.
Parmi eux Marie, l'ainé, a 18 ans, Pierre 16, André 13. Jean, notre ancêtre, est encore un nourisson.
Marie meurt ce 19 août 1733. Laissant son mari et ses enfants. ==>

 

Bapt. de Marie Anne Sals

Les Sals des Fontenilles ont une fille le 9 novembre.

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Jacques Dupy se marie à Saint Martin le 14 novembre 33 avec Cécile Rivière.

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Mariage Dupy Rivière

 

Jeanne Fulcrand (née vers 1694) est l'épouse de Pierre Commeignes.
Ils vivent au Bousquet de Grajan, au moins depuis 1733, année de la naissance de leur fille Elisabeth (dont nous ne savons rien).
Ils sont catholiques et fréquentent l'office de Saint-Xist (à environ 2,5 Km quand même) comme il se doit.
Une tradition familiale dont les échos se sont répercutés à travers le temps jusqu'à nos oreilles veut que le couple soit originaire de Lodève la catholique. Elle est étayée par le nom de Fulcrand, cher aux lodévois, par la répartition actuelle des Commeignes dont l'épicentre semble être Lodève, et par l'anecdote suivante qui met en scène un Commeignes à Lodève (mais ça peut etre un écran de fumée).
Peut être Jeanne et Pierre sont-ils arrivés après la grande peste de 1722...
Tous deux sont des travailleurs de la terre, c'est à dire des ouvriers agricoles, des journaliers, gagnant leur pain aux travaux des champs des propriétaires alentours.
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Le 21 janvier 1734 meurt Catherine Verdeil. Elle a seulement 25 ans. <== ==>

 

 

Pierre Commeignes nait le 29 novembre 1734 au Bousquet.
Il est baptisé le même jour à Saint-Xist.
Son parrain est Antoine Rivière de Taillevent et sa marraine Françoise Verdel du Bousquet. Antoine Rivière est vraisemblablement un proche parent de Michel, quant à Françoise Verdel, elle pourrait être Françoise Verdeil.
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Le 4 décembre 1734, Marguerite Verdeil épouse à l'église de Saint-Xist Jean Rivière. Jean rivière est sans doute lié aux Riviere que nous connaissons bien, mais nous ne savons pas comment. D'ailleurs, nous ne savons rien d'autre sur ce couple qui sort de notre histoire. <== ==>

 

Ce 23 décembre 1735, Jean Crebasso et Elisabeth Rivière se marient.
Ils s'installent au Bousquet. Nous ne connaissons pas les liens entre Elisabeth et les autres Rivières. ==>

  

La petite Marie Anne Sals a seulement 2 ans quand elle meurt au milieu de l'été 1736.

L'année suivante, le père de Marie Anne, Jean Sals est parrain d'un mariage et d'un bapteme. Il est qualifié de laboureur, c'est à dire qu'il possede une piece de terre et la charrue qui va avec. Il n'est pas un brassier qui n'a que ses bras. Il signe les deux fois.

Il signe aussi la meme année pour l'inhumation d'Antoine Sals, des Fontanilles.Un laboureur dont les "prédécesseurs" ont un tombeau à Saint Xist.

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Nous sommes en 1736. Marie Mathieu, la fille de Pierre Mathieu et Marie Séguy a 21 ans.
Elle se marie avec Gabriel Tronc.
Son frère, Pierre Mathieu, se marie en janvier 1737, avec Catherine Pradel. Il a 20 ans. <== ==>

 

Le 23 janvier 1737, Françoise Verdeil Epouse Jacques Cussol.
Ils s'installent au Bousquet. <==
Nous ne connaissons que des malheurs à ce mariage...

Le 12 décembre 37, les Cussol ont un premier enfant.
C'est une fille, On l'appelle Françoise, comme sa mère.
Elle ne verra pas noël. Elle meurt le 22 décembre... ==>

 

Cette année 1737 est l'occasion d'une mise à jour du Compoix du Bousquet.
Il n'y a que 6 personnes au Bousquet à être assujetties à la taille :
Pierre Mathieu, Antoine Bernadou, Jean Caldier, Antoine Rivière, Jacques Hubert et Pierre Combes.
2 d'entr'eux sont nos ancêtres.

Compoix de Boussagues. 1737. Chapitre du Bousquet Page de Pierre Mathieu

Pierre Mathieu père y a une page de bien taillables.

Le Bousquet de Grajan
Pierre Mathieu

Une vigne dans la paroisse de Saint-Xist, à la plaine de Véreilles.
Confinant du chef terre de Mathieu Sales, du levant, vigne d’Antoine Mouly de Caunas, du pied, vigne de Barthélémy Fumat de Sénégra, couchant faisse de vigne de Pierre Bernadou de Sénégra.
Contient un quart 2 boisseaux et 1/2 estimé au 1er, 2d  et 3e degré alivré 2 sous 8 deniers.

Autre petite vigne au vigner bas de Saint-Xist tenant des garrigues
Confinant du levant, Chemin de Véreilles à Frangouille, [?], du midi, [?], couchant, vigne de Jean Thomas d’Alzou, septentrion vigne de Jacques Hubert.
Contient un setier 2 quarts, 2 boisseaux, estimé 1 setier au 5e degré 2 quartes au 6e, le reste au 7e, alivré 2 sous, six deniers, maille et 1/2.

Herme 3 boisseaux alivré 1 denier.

Une chataigneraie aux Combes
Confinant du levant châtaigneraie de Jean Bessière en le terroir de Lunas, midi châtaigneraie de Gabriel Dejean, couchant Chataigneraie de Pierre Combes, septentrion chemin de Sénégra au Bousquet.
Contient 1 setier réduit en châtaigneraie 2 quarts estimé au 4e et 7e degré alivré 1 sous, 3 deniers.

Reste en terre 2 quartes alivré 1 denier, maille.

Sommé 6 sous 8 deniers 1/2 maille ==>

 

Ce recensement (ou plutot retaillement) met aussi en avant Jacques Hubert parmi les résidents du Bousquet. C'est notre ancêtre, tout comme son épouse Marguerite Devic.
Jacques est le fils de Jean et Jeanne Roustand morte en 1700.

Malgré les lacunes des archives, nous savons qu'ils ont eu (au moins) 3 garçons, Jean, Antoine et Joseph et 4 filles (que nous retrouverons toutes mariées) Marianne, Françoise, Catherine et la quatrième.

Jacques possede
Une vigne au vigner bas de Saint-Xist, tenant des garrigues qui fait 3 pointes confinant du levant tendant au midi vigne de Pierre Mathieu, couchant vigne de Jean Thomas d'Alzou, septentrion chemin de Véreilles à Frangouille. Contient 2 quartes estimées au 4e et 5e alivré 1 sou 3 deniers.

 1737 hubert compoix.jpg

 

Jean Commeignes nait en 1737. Il est baptisé à Saint-Xist à l'âge de deux jours. Son parrain est Jean Crebasso du Bousquet, sa marraine est Jeanne Fulcrand (peut-être sa tante) de Vasplongues au pied de la Baraque de Bral (actuelle commune de Lunas).
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En aout 37, les Crebasso ont un petit Jean, sans doute l'ainé des garçons. ==>

  

Le 18 janvier 1738 a été 
            baptisée Marie Rivière, fille de Michel et Jeanne Dupy, mariés à 
            Saint-Martin, née le 17 du courant. Son parrain Jean Salasque, illetré 
            et sa marraine Jeanne Dupy, aussi illetrée, en présence de Joseph 
            Pradel et de Joseph Rials, témoins, et moi soussignés.

1738, s'ouvre en janvier avec la naissance de Marie Rivière, sœur de Jean-Pierre.
Son parain a le meme nom que sa grand-mère maternel. Et sa marraine, homonyme de sa mère, a bien sur le meme nom que son grand-père maternel. Il sont sans doute ses oncles et tantes.
Elle épousera en 1761 un Valenty et quitte déjà cette chronique. ==>

 

Joseph Rials est mariée à Marianne Séguy.
Nous n'avons pas établi de lien avec Marie Séguy.
Ils sont de Saint-Martin.
Le 28 aout 1738, ils font baptiser leur fille Marianne.
Le parrain est le curé de Vinas Marcellin Rivière, sans doute apparentée aux Rivière. ==>

baptême de Marie Rials

 

1739 Bapteme d'Elisabeth Balp

Le 26 mai 1739, Elisabeth Verdeil et Joseph Balp, de Saint-Martin, ont une petite fille, Elisabeth. La marraine est sa tante Marguerite Verdeil et le parrain Jen Rivière, son mari. <== ==>

 

En juin 1739 nait à Cazilhac Louise Balp, la sœur de Catherine et Jeanne.
Elle est baptisée à l'âge de 3 jours. Ses parrain et marraine sont Jean et Louise Fulcrand, de Cazilhac.
Sa mère, Marie Douarege, a déjà 43 ans. On remarque que le rédacteur de l'acte écrit Douarche plutot que Douarege. Cette nouvelle graphie s'imposera. La prononciation correcte est sans doute intermédiaire...
Nous n'aurons plus de nouvelles de Marie Douarche, ni de Jean Balp, ni d'ailleurs de cette petite Louise... ==> 

 

Le 11 décembre 1739, 2 ans après Françoise, les Cussol ont un deuxième enfant. C'est une garçon, Jacques, comme son père.
Comme sa sœur 2 ans plus tot, il meurt quelques semaines plus tard.
Nous ne retrouverons plus les Cussol <== ==>

 

C'est aussi en 1739 que nait notre ancètre Rose Rivière. Elle est le 6e enfant recensé des Rivière.
Elle a au moins 3 frères et soeurs. Catherine a 15 ans, Marie, 1 an. ==>

 

En juin 1740 nait Catherine Commeignes, sœur d'Elisabeth (7 ans si elle vit encore?), de Pierre (5 ans), et de Jean (3 ans). Elle est baptisée à Saint-Xist.
Son parrain est son oncle Guillaume Verdeil et sa marraine est sa tante, Catherine Fulcrand (peut-être l'épouse du parrain ?).
Ce Guillaume Verdeil n'est sans doute pas Guillaume Verdeil père ou fils.
Catherine est la petite dernière de la famille. Nous ne savons pas ce qu'il lui advint. ==>

 

Les Rivière, Michel et Jeanne ont un dernier enfant, Elisabeth, en octobre 1741. Ils auront eu 7 enfants.
Elisabeth se mariera en 1770, à Lunas, avec un Biscarlet. Elle quitte donc cette chronique, ainsi que ses parents. ==>

 

Les Rials ont à nouveau une fille, Anne en 1742.
Née le 29 mars, elle meurt le 8 avril. ==>

 

Marthe Gaussel passe son enfance à Cazhilac où elle est vraisemblablement née. En février 1743, elle épouse Jacques Guiraudou, un résident du Bousquet agé de 30 ans.
Le mariage a lieu à Saint-Martin.
Les parents de Marthe, illettrés, ne signent pas l'acte de mariage. Ils quittent cette histoire sans plus de cérémonie. On remarque que le curé note Dupi, et non Dupine pour le nom de Marguerite.
Jacques lui, agit en "homme libre", majeur, sans parent ni tuteur.
Après ce mariage, le couple s'installe au Bousquet.
Anne Guiraudou nait de leur union le 22 décembre de la même année. ==>

 

Pierre Mathieu et Catherine Pradel ont un fille, Catherine, dont nous ne connaisons que la naissance.
Son parrain est son oncle André, de Lunas.
Mais un mois plus tard, le 3 mars, la maman décède.
Le 16 juin 1743, après 3 mois de veuvage, Pierre Mathieu se remarie.
Il épouse Marianne Hubert, une fille de Jacques Hubert.
Elle a 23 ans, lui 26. Leurs pères respectifs sont taillables au Bousquet. Il est l'ainé de sa fraterie.
Le couple devrait bénéficier d'une certaine aisance sociale.
Ils auront 9 enfants dont Marie Anne qui se mariera à Magalas avec un Granier et sort donc de notre chronique. ==>

1743, baptême de Catherine Mathieu

 

Le 23 juin 1743 nait Marie Balp, la fille d'Elisabeth Verdeil et Joseph Balp, de Saint-Martin.
La petite famille quitte cette histoire faute d'informations.<==  ==>

 

Marie Rials a cette fois un petit frère, Joseph en septembre 1744. ==>

 

Le flegme lodévois. En 1745 un formidable orage coincé sur les cirques des causses provoqua une crue soudaine de la Lergue. Au moment où le torrent démultiplié arriva sur l'antique pont Vinas, deux passant n'eurent que le temps de se donner rendez-vous à Dieu.
- Adiou Berdel
- Adiou Coummeignès

Le pont fut emporté et les deux compères avec lui.
Cette légende est à rapproché des écrits du curé du Bousquet la même année.

Une crue de l'Orb.  Les Balp à Cazihac, Les Rivière à Saint-Martin, les Guiraudou, les Verdeil, les Mathieu et les Commeignes au Bousquet sont tous les témoins le 11 octobre 1745 d'une crue exceptionnelle de l'Orb. Le cours monte d'au moins 10 mètres. L'Orb est large de plus de 500 mètres ! Le curé consigne l'évènement dans son livre de sacrements ! Cet évènement est à rapprocher de la légende du flegme lodévois.

Il fera mémoire pour les siècles à venir que l’année 1745, le onzième octobre à deux heures après midi, il arriva par la rivière d’Orb une si grande inondation qu’elle emporta tous les moulins, chaussées, prairies, champs et vignes jusqu’au sol. Les maisons, et beaucoup de canaux (?) et beaucoup de patures furent noyés, n’ayant laissé aucun arbre le long du rivage ni gros ni petit. La rivière était rendue depuis la montagne appelée la Varède jusqu’au Bousquet de Grajan. Et le temps était si courroucé qu’il tonna 24 heures sans discontinuer faisant une pluie des plus terribles avec de la grêle d’une grosseur épouvantable. Le peuple fut si fort touché qu’il vint en larmes prier dieu et l’église.

transcription ci-contre. 
 

Pierre Mathieu est enterré au cimetierre de Saint-Xist le 6 septembre 1746.
Le curè lui donne un age approximatif, voire fantaisiste.
Selon toutes vraisemblance le Pierre Commeignes qui a signé l'acte original (perdu) est notre ancêtre Pierre Commeignes.
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Décès de Pierre Mathieu en 1746

 

Baptème de Jacques Guiraudou

Anne Guiraudou est suivie d'un (sans doute) premier garçon en septembre 1746 : Jacques.
Il est baptisé à Saint-Xist.

Son parrain est son oncle Jean Guiraudou et sa marraine Magdelaine Vernette, de Cazhilac.

Nous ne retrouverons plus Jacques.

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En Janvier 1747 nait au Bousquet Pierre Mathieu, homonyme de son père et de son grand-père.
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En septembre 1747, Marie Rials a une petite soeur, Catherine, dont nous ne savons rien. <== ==>

 

Nous connaissons déja André Mathieu et Catherine Rivière. Ils ont respectivement 28 et 24 ans.
Ils se marient le 17 octobre 1748, à Saint-Martin.
Ensemble, ils auront 3 enfants. <== ==>

 

En novembre 1748, 5 ans après sa soeur, Françoise Hubert Epouse Jean Dupy.
Nous ne connaissons pas ce Jean Dupy.
Le couple s'installe au Bousquet. Ils auront 8 garçons. ==>

 

baptême de Jacques Guiraudou

Le 13 novembre 1749, la famille Guiraudou s'agrandit .
Jacques nait au Bousquet. On peut penser que son ainé homonyme est mort. Jacques est baptisé à Saint-Xist. Son parrain est Etienne Gaussel, de Cazhilac (peut-être son grand père ou son oncle Jean-Etienne). Sa marraine est Marie Mouly, une tante (par alliance, plutôt du coté Guiraudou) du Bousquet. Le nom de Mouly, peu répandu dans la vallée, indique sans doute une origine Aveyronaise.

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Le 16 novembre 1749 nait au Bousquet Barthélémy Mathieu, le 3e enfant de Pierre et Marianne Hubert (retrouver son ainé, Pierre).
Nous ne le retrouverons plus. ==>

 

En janvier 1750, après bientot 2 ans de mariage, Françoise Hubert a un petit Jean Dupy que ne laisse que son nom dans cette chronique.
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C'est le 20 avril 1750 qu'est célébré, dans l'église de Saint-Xist, l'union des familles Verdeil et Hubert. Guillaume Verdeil a déjà 38 ans.

Le mariage a pour témoins le tout jeune papa Jean Dupy, que nous connaissons et qui signe. Il y a aussi un autre beau-frere de Catherine, le mystérieux G. Foncés de Bédarieux, qui signe aussi. Il n'est pas le mari de Marianne, l'autre sœur de Catherine puisque celle-ci est avec Pierre Mathieu depuis 1743 et qu'elle en aura des enfants jusqu'en 1767! Il faut donc en déduire que Catherine a une 3e sœur que nous ne connaissons pas. Il y a enfin Joseph Hubert, le frère de Catherine.
Du coté de Guillaume il n'y a pas d'autres témoins hormis la parentèle du curé. Ses parents sont probablement décédés, mais certaines de ses soeurs sont vraisemblablement encore dans la vallée... ==>

Saint Xist, Avril 1750, Mariage entre Catherine Hubert et Guillaume Verdeil

 

C'est en aout 1750, au Bousquet que meurt Marie Mathieu, la fille de Pierre Mathieu et Marie Séguy, épouse de Gabriel Tronc.
Elle a seulement 35 ans. <== ==>

 

Le 26 janvier 1751, Marie Rials a une (dernière ?) petite soeur, Marianne. <== ==>

 

Ce 14 mars 51, à Saint-Xist, est baptisée Catherine Verdeil, La fille de Guillaume et Catherine Hubert.
C'est leur premier né. Comme il se doit, elle se prénommera comme sa mère.
Sa marraine est sa grand-mère maternelle, Marguerite Devic. Son parrain est son oncle Joseph Balp, l'époux de sa tante Elisabeth Verdeil.
Nous ne savons pas ce qui lui advint. ==>

1751 à Saint-Xist, baptême de Catherine Verdeil

 

L'année 1751 se termine tristement par la mort, en décembre du petit Pierre Mathieu, Fils de Pierre et Marianne Hubert.
Il a seulement 4 ans. <== ==>

 

André Mathieu est lui le fils d'André et de Catherine Rivière, le cousin de feu Pierre, mort un mois plus tot.
Il nait en Janvier 1752. Le couple aura 2 autres enfants, Marie et César.
Nous n'en savons pas plus sur ces 3 petits Mathieu sinon qu'ils seront très vite selon toute vraisemblance orphelins de père.
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Avril 52 donne un petit frère à Jean Dupy. Il s'appelle Joseph. Nous ne le retrouverons plus. ==>

En août 1752, c'est Jacques Hubert qui décède. Il a environ 64 ans. Son épouse, Marguerite Devic reste seule.

 

baptême de Jean guiraudou

La famille Guiraudou accueille encore en novembre 1752 la naissance de Jean, au Bousquet. Jean est aussitôt baptisé à Saint-Xist. Il a pour parrain et marraine son oncle et sa tante, Pierre Gaussel et Jeanne Oulier(?), de la Séguinerie.

Jean et son oncle Pierre quittent cette chronique.

 

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1752 se termine, en décembre par la naissance d'une fille, Françoise, dans la famille de Pierre Mathieu et Marianne Hubert.
Déjà 5 enfants chez ces Mathieu.<== ==>

 

En novembre 1753, nos ancêtres Guillaume Verdeil et Catherine Hubert ont une deuxième petite fille, Marguerite, baptisée à Saint-Xist.
Si son parrain est son oncle Joseph Hubert, on peut penser qu'il y a une erreur sur l'identité de la marraine.
En effet, Catherine Hubert est la maman et non la tante. Les soeurs de Catherine, les tantes, ne se prénomment a priori pas Catherine. Il faudrait supposer qu'une homonyme de la maman aurait épousé un frere de Guillaume, mais on ne lui connait que des soeurs (6). Parmi elles il y a bien une Catherine mais elle est morte en 1734.
Le plus vraisemblable est une erreur de prénom, la tante et marraine se prénomerait comme l'enfant Marguerite (classique).
Marguerite Hubert serait la 4e sœur Hubert, l'épouse de G. Foncés qui était aussi au mariage du couple. ==>

1753 baptême à St Xist de Marguerite Verdeil

 

L'année 1754 commence par la mort de Marianne Séguy. Elle a environ 35 ans. Avec la vie, elle laisse son mari Joseph Rials, et 4 enfants entre 20 et 5 ans. ==>

1754 Inhumation de Marianne Seguy à St Xist

 

Février 54 donne un deuxième petit frère à Jean Dupy. Il s'appelle Antoine. Nous ne le retrouverons plus.
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En aout 54, le décès de Françoise, 19 mois apporte le deuil dans la famille de Pierre Mathieu et Marianne Hubert.
C'est probablement cette même année 54 qui accueille Antoine Mathieu dans cette même famille. <== ==>

 

Marguerite Verdeil a tout juste 1 an quand elle meurt début décembre 54. ==>

 

baptême de Claire Guiraudou

Nous connaissons encore Claire, la petite dernière(?) des Guiraudou, qui nait en décembre 1754, au Bousquet et est baptisée à Saint-Xist. De cette famille de 5 enfants, seuls Anne et Jacques, poursuivront cette histoire.

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En dehors de épisodes de crues, cette période de l'histoire, de 1730 à 1754, a plûtot été clémente pour notre section de vallée. Certains sont de petits propriétaires ce qui implique une relative aisance. D'autres de simples ouvriers agricoles. Les familles prospèrent. Beaucoup d'enfants même si certains meurts en bas age.
Les filles partent souvent se marier dans les secteurs voisins.
Nous connaissons la signature de Joseph Hubert 1750_seing_hubert_joseph.jpg présent au mariage de sa sœur Catherine.

Nous avons aussi la signature de Jean Sals très actifs dans les registres. seing de Jean Sals en 1737 seing de Jean Sals en 1737 Jean Sals en 1741 seing de Jean Sals en 1744 1745 Sals Jean
et celle de son frère Louis seing de Louis Sals en 1745.

Du point de vue économique, tous vivent de la terre.
Du point de vue social, on distingue 3 grandes catégories :
- Les familles taillables : Hubert et Mathieu
- Les Laboureurs : Sals
- Les travailleurs de la terre : Commeignes

Sur les 10 familles, 2 sont à Saint-Martin, 1 à Cazilhac, 6 au Bousquet, et 1 aux Fontenilles.

SAINT-MARTIN

CAZILHAC

FONTENILLES

BOUSQUET

Les Rivière de Saint-Martin, Michel et son épouse Jeanne Dupy qui avait déjà 2 filles ont eu encore 2 garçons et 3 filles.
Parmi ces enfants, Catherine a épousé André Mathieu (voir le rose). Elle en a eu 3 enfants, au Bousquet.
Rose a 13 ans.

Chez les Rials une page se tourne.
La mère, Marianne Seguy est morte.
Restent Joseph et ses 4 enfants (Anne n'a pas vécu).
Marie a 18 ans elle se mariera bientôt.
Joseph a 10 ans, Catherine, 7 et Marianne n'a que 3 ans.

Les Balp, à Cazilhac, prennent la suite des Douarege avec le Mariage de Jean Balp et Marie Douarege. Ils ont 3 filles.
Jeanne a 21 ans.

 

Les Sals des Fontenilles, Jean et Magdeleine Nouguier ont eu 2 enfants.
Pierre a 23 ans.
Sa petite sœur est morte à l'age de 3 ans.

 

Les Verdeil du Bousquet étaient 7 enfants :
On ne sait rien des 2 filles ainées.
Françoise vit au Bousquet avec Jacques Cussol, leurs deux enfants sont morts agés de quelques jours.
Elisabeth est mariée à Joseph Balp. Ils vivent à Saint-Martin et ont eu 2 filles.
Marguerite a épousé Jean Rivière.
Catherine est morte à seulement 25 ans.
Enfin, Guillaume, 43 ans vit avec Catherine Hubert (voir le gris) au Bousquet. Ils ont déjà eu à 2 filles et l'une est morte à 1 an.

Jean Crebasso et Elisabeth Rivière vivent au Bousquet avec le jeune Jean, 17 ans.

Les Mathieu, du Bousquet étaient 6 enfants :
Marie s'est mariée. Elle est morte à 35 ans.
Pierre, marié à 20 ans est veuf à 26, avec une fille. Il se remarie avec Marianne Hubert (voir le gris). Ensemble, au Bousquet, ils ont déjà eu 5 enfants dont 2 sont morts en bas age.
André s'est marié à 28 ans avec Catherine Rivière (voir le marron). Il est sans doute mort à présent.
Jean a seulement 22 ans.
Nous ne savons rien des 2 autres frères.

Les Guiraudou, Jacques et Marthe Gaussel vivent au Bousquet. Ils ont eu 3 garçons et 2 filles. Mais l'ainé des garçon est sans doute mort en bas age.
Anne a 11 ans, Jacques 5.

Jacques Hubert, du Bousquet, est mort, laissant veuve Marguerite Devic. Ils ont eu 3 garçons.
Jean et antoine dont nous ne savons rien, Joseph qui est marié.
Puis 3 filles, Marianne qui a épousé Pierre Mathieu (voir le rose), Françoise qui est mariée à Jean Dupy et vit au Bousquet. Ils ont déjà eu 3 garçons. Et Catherine qui a épousé Guillaume Verdeil (voir le Jaune)

Les Commeignes, Pierre et son épouse Jeanne Fulcrand résident au Bousquet.
Ils ont eu 2 filles et 2 fils. Des filles, nous ne savons rien.
Pierre a 20 ans.
Jean 17.

1755-1774 Troisième génération, la dernière période agraire

Tout juste un an après la perte de Marguerite, en décembre 1755, les Verdeil ont une petite Marianne. C'est leur 3e fille.
Sa marraine est sa tante Marianne, la femme de Pierre Mathieu, d'où sans doute le trouble du curé.
Son parrain est sans doute Jean Rivière, le mari de Marguerite Verdeil et donc l'oncle de Marianne.
 ==>

Le baptême de Marianne Verdeil

 

En 1756, Catherine Rivière est (probablement) veuve. Nous ne savons pas ce qu'il est advenu de son mari André Mathieu.
Ni si elle a encore ses 3 enfants.
Catherine a 31 ans. Elle se marie le 10 février avec Barthélémy Cambert, à Saint Martin. Bathélémy a seulement 24 ans.
Ils sont sans doute incité à ce mariage par la perspective de la naissance de Catherine Cambert qui sera effective le 10 octobre.
C'est le seul enfant que nous connaissons à ce couple. Dès 1758, Catherine sera à nouveau sans mari.
Nous n'en savons pas plus sur Catherine Cambert. ==>

 

Joseph Rials meurt à Saint-Martin début juin 1756, après 2 ans et demi de veuvage.
Son ainée, Marie est en age de se marier. ==>

 

Depuis juin, Marie Rials, 18 ans, n'a plus ni père ni mère.
Pierre Sals a lui 25 ans et vit avec ses parents aux Fontenilles.

Le 19 octobre 1756, ils se marient à Saint Martin.

Les signataires ne sont pas identifiés, mais la signature de Sals ressemble à celle que l'on trouve sur l'acte de bapteme de Jeanne Sals et pourrait etre celle de Jean-Pierre Sals, le frere de Pierre.

La signature ci-contreLa signature de Sals en 1759

==>

1756 : Mariage Rials-Sals

 

Février 1757, 3 ans après Antoine, apporte un troisième petit frère à Jean Dupy. Il s'appelle Pierre.
Nous ne le retrouverons plus. ==>

 

<== Catherine Balp se marie en 1757 à Saint-Martin avec François Jean fils de Jean Jean et Marie Thomas. François a 25 ans, elle 26. François n'a plus ses parents et se marie en homme libre. Catherine quitte ainsi cette histoire. ==>

Le mariage de Catherine Balp

 

Naissance de J-P  Sals en 1747

Le 15 Septembre 57, après moins d'un an de mariagePierre Sals et Marie Rials ont un premier né : Jean-Pierre. Contrairement à l'usage, il ne prends pas le prénom de son père. Plus surprenant, il ne prends pas non plus celui de son parrain ! C'est peu vraisemblable.
Son parrain est sans doute Jean-Pierre, son oncle. En effet, le parrain est visé par la mention "tous illettrés". Mais un Sals signe. C'est probablement son grand-père Jean. Les Sals des Fontenilles ne sont pas les paroissiens du curé de Saint-Martin ce qui pourrait expliquer la méprise du curé rédacteur, à moins que Jean-Pierre se fasse d'ordinaire appeler Jean... ==>

 

1758 est encore une année de stress chez les Verdeil du Bousquet.
C'est d'abord la naissance de Guillaume en aout, suivie en septembre du décès de sa grande soeur, Marianne, seulement 2 ans.
Nous laissons aussi Guillaume à ce point du récit.

==>

 1758, le baptême de Guillaume Verdeil.

 

Catherine Rivière, déjà veuve d'André Mathieu (après en avoir eu 3 enfants) est désormais veuve de Barthélémy Cambert (le père de sa fille Catherine). Elle a 34 ans. Elle épouse César Rivière le 17 octobre 1758. ==>

 

Le 29 Janvier 1759, 2 ans après Pierre, apporte un cinquième garçon à Françoise et Jean Dupy du Bousquet. Ce sera Martin. ==>

 

Jeanne Vergnes habite Les Fontenilles, le masage que nous avons déjà rencontré. elle est l'épouse de Jean Pierre Sals. Ce nom nous est familié puisque nous connaissons déjà Jean Sals et Magdeleine Nouguier, des Fontenilles et leur fils Pierre  installé maintenant à Saint-Martin.
Ajoutons que le père de Jean Pierre Sals est Jean Sals et nous avons tout lieu de penser que Jean Pierre est le frère de Pierre. Notre opinion est confortée par les signatures ci-contre..

La signature de Jean Sals en 1760

la signature de Jean Sals en 1757

La signature de Jean, le père de Jean-Pierre est sur l'acte de baptème de son fils Jean-Baptiste.

Mais la meme signature est présente sur l'acte de bapteme de Jean-Pierre, le fils de Pierre.

Un même Sals est donc présent à ces 2 événements, et requis de signer.
Le seul nommé dans ce cas est Jean.

1759 baptême de Jeanne Sals

 

Jean Pierre Sals et Jeanne Vergnes font baptiser leur fille Jeanne (dont le role s'arrete là) ce 6 mars 1759 à Saint Xist. Les parrain et marraine ne sont pas nommés! La signature Sals est celle du père, Jean Pierre, puisque parrain et marraine ont dit ne savoir. ==>

Le 15 Aout 59, à Saint-Martin, Pierre Sals et Marie Rials donne une petit sœur, Marie, à Jean Pierre.
Sa marraine est sa grand-mère, Magdeleine Nouguier.
==>

1759 : baptême de Marie Sals

 

Le 24 janvier 1760, Catherine Rivière l'épouse de César Rivière de Saint-Martin lui donne des jumeaux :
César et Marie que nous laissons aussitot. ==>

 

Notre ancêtre, Jean-Baptiste Sals, fils de Jean Pierre et Jeanne Vergnes est baptisé à Saint-Xist le 31 août 1760. Son parrain est son grand-père Jean qui signe. ==>

1760 le baptême de Jean-Baptiste Sals

En 1761, la communauté de Boussagues (diocèse de Béziers) inclut, outre Boussagues, Alzou, Boubal, Clairac, Frangouille, Le mas Blanc, Sénégra, Véreilles et St-Xist, mais aussi le Bousquet, Camplong, Graissessac (avec Provères et Riols), Saint-Etienne de Mursan, Estréchoux et Vérenoux.

Le 10 Janvier 1761, 2 ans après Martin, apporte un sixième garçon à Françoise et Jean Dupy du Bousquet. Ce sera Barthélémy. Nous le laissons là. ==>

 

En mars 61, Marianne Hubert une petite quarantaine d'année. Elle donne encore un sixième enfant à son mari Pierre Mathieu. Ce sera Pierre dont nous ignorons tout. Le couple avait déjà eu un Pierre mort dix ans plus tot. <== ==>

 

<== En octobre 61, Pierre Commeignes (26 ans) épouse à Saint-Martin Jeanne Balp. Il est du Bousquet et elle est de Cazhilac. Les deux pères ont donné leur consentement.
L'acte nuptial porte la signature d'un Commeignes qui n'est pas nommé...

Le couple s'installe au Bousquet où il aura (au moins) quatre enfants. ==>

Le mariage de Pierre Commeignes et Jeanne Balp

 

Bapteme de Martin Sals

L'acte de bapteme de Martin Sals en octobre 61 est curieusement rédigé.
Son parrain, necessairement présent et qui signe n'est pas nommé. C'est vraisemblablement un Martin Sals.
Le père n'est pas nommé non plus ! C'est Pierre Sals (normalement).
Tout ce que l'on sait de Martin c'est qu'il sera cordonnier. <== ==>

 

En janvier 1762, Rose Rivière et Jean Mathieu se marient à Saint-Martin.
Il a 30 ans et elle 23.
Ils se connaissent bien puisque la sœur de Rose, Catherine avait épousé en 1748 le frère de Jean, feu André. Les Rivière de Saint-Martin (ils y ont un caveau) et les Mathieu du Bousquet (ils y sont taillables) sont des familles de paysans aisés qui s'apprécient et s'allient. Le couple s'installe à Saint-Martin.
Parmi les signataires, il y a un Rivière (père, frère ou beau-frère de la mariée), un Tronc, probablement le beau-frere du marié (Gabriel, mari de feue Marie), et Jean Balp qui pourrait etre notre ancêtre de Cazilhac... <==

 1762 Mariage à St Martin entre Jean Mathieu et Rose Riviere

1762 : Le baptème de Jean-Pierre Mathieu

1762 est riche en naissance dans la famille.
Le 17 octobre, c'est Jean Pierre Mathieu, le fils de Jean et Rose Rivière, mariés de l'année. Son parrain est probablement son oncle du Bousquet Pierre Mathieu (45 ans) et sa marraine sa tante de Saint-Martin Catherine Rivière (42 ans). ==>

 

Anne Commeignes nait en septembre 1762. Elle est baptisée à Saint-Xist.
Son parrain est son grand père Pierre ce qui indique sans doute qu'elle est la première née de la petite famille.Sa marraine est Anne Balp, sans doute une tante, ou une cousine.
La marraine ne signe pas, mais son grand-père, lui, signe.
Ainsi Pierre Commeignes, né au début du XVIIIe siècle a sans doute bénéficié d'une éducation ( généralement réservée aux citadins, ce qui nous ramène vers Lodève) en décalage avec son statut social d'ouvrier agricole (mais il est possible que les actes d'état civil ne lui rendent pas tout à fait justice).

Notons enfin que le curé écrit Valp pour Balp. <== ==>

Naissance d'Anne Commeignes

 

1762-11-01 bousquet sals b.jpg

Jean Pierre Sals et Jeanne Vergnes des Fontenilles ont un nouveau fils, Jean-Pierre en octobre 62 qui ne fait que passer dans cette chronique.
Son parrain, Pierre Sals pourrait etre son oncle des Fontenilles (31 ans). <== ==>

 

Octobre 62, 2 ans après Bathélémy, apporte un septième garçon à Françoise et Jean Dupy du Bousquet. C'est Thomas que nous laissons là. ==>

 

62 se termine par un mariage entre deux Bousquetains, Anne Guiraudou et Jean Crebasso.
Elle a presque 19 ans. Elle vie avec ses parents et son frère Jacques au Bousquet. La famille est modeste. Son père est brassier.
Lui a 25 ans. Il est garçon maçon. Sa mère Elisabeth Rivière, n'est plus.
Il se marient à Saint-Xist, comme de juste.
On reconnait au bas de l'acte la signature de Pierre Commeignes, un de nos ancetres venu en voisin.

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1762 Le mariage de Jean Crebasso et Anne Guiraudou

 

Début, novembre 1763, Marianne Hubert et Pierre Mathieu du Bousqet d'Orb ont une petite Marie. C'est aussi vers 63, peut-etre en début d'année, êut etre l'année suivante qu'est né Jean. <== ==>

 

1763 Bapteme de Josph Sals

Joseph Sals nait en novembre 63. C'est le fils de Pierre et Marie Rials de Saint Martin.
Selon toute vraisemblance, sa marraine est sa tante des Fontanilles, Jeanne Vergnes et son parrain, son oncle de Saint-Martin Joseph Rials. Nous ne le rencontrerons plus.

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Le 17 février 1764, Guillaume Verdeil et Catherine Hubert ont un 5e enfant.
C'est notre ancetre Marie.
On sait que les Verdeil ont déjà perdu deux filles, Marguerite et Marianne.
Nous ne savons pas ce qu'il en est des 2 autres ainés de Marie, Catherine (13 ans) et Guillaume (6 ans).
Marie est baptisée à Saint-Xist.
Il est possible que sa marraine soit sa cousine Marie Anne Mathieu, fille de Marianne Hubert et Pierre Mathieu. ==>

 1764 Bapteme de Marie Verdeil

 

En septembre 1764, Jean Pierre Mathieu du Bousquet d'Orb a un petit frere, André.
<== ==>

 

Anne Commeignes a tout juste 2 ans en novembre 1764, à la naissance de son petit frère Pierre, au Bousquet. Son prénom indique qu'il serait le premier garçon. Baptisé à Saint-Xist, il a pour parrain Jean Balp (sans doute son grand père) et pour marraine Catherine Commeignes (sans doute sa tante), tous deux illettrés. ==>

 1764 Bapteme de Pierre Commeignes

 

Le 24 décembre 1764, Catherine Rivière, 40 ans, l'épouse de César Rivière de Saint-Martin lui donne encore une petite Catherine dont nous ignorons tout. <== ==>

 

 1764 Naissance de Noé Sals

 Naissance et mort d'Etienne Jean Sals et de son jumeau Noé

Le lendemain, jour de noël 64, est jour de délivrance pour Jeanne Vergnes.
Elle donne naissance à des jumeaux Noé (c'est son jour) et Etienne Jean.

Noé a pour parrain Pierre Vergnes, peut-être son grand-père maternel, ou son oncle.
Sa marraine est Catherine Rials, possiblement la sœur de sa tante Marie Rials, épouse de son oncle Pierre Sals.
Etienne Jean a pour parrain Jean Vergnes, là encore, peut-être son grand-père ou son oncle et pour marraine Madeleine Sals, certainement une parente, mais que nous n'identifions pas.

Mais le jumeaux ne vivent que quelques jours et meurent le 29. ==>

 

1765 se termine sur la disparition de Marguerite Devic du Bousquet. Elle a environ 90 ans ! Mariée à 32 ans, elle est veuve depuis 13 ans. Elle a eu 3 garçons et 3 filles. Ses filles lui ont déjà donné 20 petits-enfants :
Des Mathieu, des Dupy et des Verdeil, tous au Bousquet. 4 d'entr'eux sont déjà morts mais ses filles auront encore 4 eng=fants de plus. Pour ses garçons, on ne sait pas... ==>

La mort de Marguerite Devic

 

1766 Naissance de Marie Anne Sals

1766 commence par la naissance de Marie Anne Sals, des Fontenilles. Elle est le sixième et dernier enfant connu de Jeanne Vergnes et Jean-Pierre Sals.<==
Ses parrains, Pierre Vergnes et Marianne Sals sont certainement des parents mais non identifiés. Nous laissons là Marie Anne. ==>

 

Jeanne Fulcrand décède au Bousquet en 1766. Elle a 72 ans.
Elle a eu (au moins) 2 filles et 2 garçons. Ses garçons lui donneront au moins 5 petits-enfants, mais à sa mort elle n'en a que deux Anne et Pierre, de son fils ainé Pierre, 32 ans, le seul marié pour le moment.
Son mari Pierre Commeignes lui survivra quelques temps.
Elle est inhumée au cimetière de Saint-Xist, le long de l'église. ==>

1766 Mort de Jeanne Fulcrand

 

Septembre 66, décidément funeste au Bousquet est aussi marqué par le décès d'André,
2 ans à peine. ==>

 

1766 se termine sur la naissance d'Antoine Verdeil au Bousquet. C'est le 6e enfant de Guillaume Verdeil et Catherine Hubert.
C'est notre ancetre Marie a bientot 3 ans. ==>

 

1767 est l'année des filles Mathieu du Bousquet.
Chez Jean et Rose, en avril, c'est la naissance de Rose.
Chez Pierre et Marianne, en octobre, c'est la naissance de Marguerite. <== ==>

 

Le 12 janvier 1768, Jean-Pierre Rivière se marie à Saint-Martin à Marie Caldié. <== ==>

Le 24 Janvier, le Bousquet accueille un nouveau Crebasso. Jean, comme son père. <==

 

Françoise Hubert, a plus de 40 ans quand elle a un 8e et dernier fils, Pierre Dupy, le 19 juillet 1768, au Bousquet.
Nous ne savons pas ce qu'il devient. <== ==>

 

Le petit Antoine Verdeil, 20 mois, meurt en fin juillet au Bousquet. ==>

1768 Décès d'Antoine Verdeil

 

1768 naissance de Jean Commeignes

Pierre Commeignes et Jeanne Balp, nos ancêtres du Bousquet ont un 3e enfant, un fils, en août 68. Il est baptisé à Saint-Xist.
Son parrain est Jean Commeignes. Certainement son oncle qui se mariera le mois prochain.
Sa marraine est Marie Balp sans doute une parente de sa mère (une tante ?) que nous n'aurions pas identifiée.
Nous n'en savons pas plus sur Jean.

Jean Commeignes, le fils de Pierre et de Jeanne Fulcrand se marie en septembre 68. Il a 31 ans.

Son élue est Marie Fumat de Sénégra, la fille de Pierre (décédé) et de Marguerite Bernadou.

Le père de Jean présent à la cérémonie signe. C'est son dernier signe de vie.

Le couple s'installe à Sénégra.

1768 Mariage de Jean Commeignes

 

1768 la naissance de Jean Koseph Sals

Les Sals des Fontenilles ont un 7e et dernier enfant en juillet 68.

Nous n'en savons pas plus sur lui.

On se souvient de Marie Anne Sals, des Fontenilles, née en 66.

En 68, elle a une cousine homonyme, chez les Sals du Bousquet.
Son parrain est sans doute apparenté à sa grand-mère Madeleine Nouguier.
Sa marraine est sans doute sa tante Marianne.

Son père signe. ==>

1769 naissance de Marie Anne Sals

 

1768 La mort de Joseph Hubert

Joseph Hubert, a 50 ans quand il meurt, au Bousquet, en novembre 68.

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Jean-Pierre Rivière marié d'un an du Bousquet a un petit Jean Pierre en février 1769. ==>

 

Les Verdeil du Bousquet ont une dernière fille, Jeanne en mars 1770.
C'est le 7e enfant du couple qui en a perdu 3 en bas age.
Nous ne savons rien de Jeanne.

 

Les Sals du Bousquet ont un nouveau fils en mars 1771.
Il s'appelle Guillaume. C'est déjà le 6e et tous son vivant (sauf peut-être Joseph dont la trace est perdue). L'ainé, Jean-Pierre a 14 ans.
Son père signe. <== ==>

1771 La naissance de notre ancêtre Guillaume Sals

 

Jean Mathieu et Rose Rivière du Bousquet ont une petite fille, Catherine en Juillet 1771.
Nous n'avons pas suivi son destin. <==

Marie Rials, l'épouse de Pierre Sals a une soeur, Marianne, orpheline à 5 ans.
Nous ne savons pas ce qu'a été son enfance, ni si elle est restée à Saint-Martin.
Marianne a maintenant 20 ans. Marianne épouse Jean Balp en aout 71. <== ==>

 

Jean-Pierre Rivière du Bousquet, le cousin de Catherine Mathieu, a 2 ans et demi à la naissance de sa petite soeur, Marie, en septembre 1771.
On n'en sait pas plus sur Marie Rivière ==>

 

Marianne Rials, après avoir épousé Jean Balp en 71 lui donne une petit Jean, en janvier 1773. Ce Jean quitte aussitot cette histoire. ==>

C'est aussi en 73 que naissent deux sœur de Guillaume Sals du Bousquet, Anne et Marie.
De Marie, on ne sait rien.

 

Joseph Rials, le frere de Marianne a maintenant 29 ans. Il épouse Marie Anne Bonnefé en février 1774 avant de quitté ce récit.
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1774 sera terrible pour les Rivière du Bousquet. C'est d'abord, en juin, la naissance de Catherine qui rejoint Marie, 3 ans et Jean-Pierre, 5 ans et demi.
Mais leur père, Jean-Pierre meurt en Aout.
On ne sait pas ce qu'il advint de Catherine.

 

Jean Sals signe au baptême de ses petits-fils Jean-Pierre en 1757 la signature de Jean Sals en 1757 et Jean-Baptiste en 1760 La signature de Jean Sals en 1760.

Jean-Pierre Sals signe au mariage de son frère Pierre en 1756 La signature ci-contre et au baptème de sa fille Jeanne en 1759 La signature de Sals en 1759.

Pierre Sals signe au baptême des ses enfants Marie-Anne en 1768 seingsalspierre1768.jpg et Guillaume en 1771 seingsalspierre1771.jpg.

Il y a encore un Sals, parrain de Martin en 1761 seingsals1761.JPG. Nous ne savons pas qui il est. Un parent, forcément, sans doute un Martin lui aussi.

Pierre Commeignes père a souvent eu l'occasion de signer, soit dans les registres de St-Martin, soit dans ceux de St-Xist.
Seing de Pierre Commeignes du Bousquet en 1739 seing de Commeignes en 1744 Seing de Pierre Commeignes du Bousquet en 1750 La signature de Pierre Commeignes en 1762 Seing de Pierre Commeignes en 1768
              1739                                     1744                                                1750                                                    1762                                            1768

Pierre Commeignes fils est sans doute ce signataire en 1760 Seing de Pierre Commeignes en 1760 et 1762 Seing de Pierre Commeignes en 1762.

Par contre, le Commeignes qui signe en 1761 Seing d'un Commeignes en 1761 au mariage de Pierre n'est ni Pierre père, ni Pierre Fils. C'est un parent non identifié...

Nous connaissons la signature de deux Nouguier. L'un est témoin en 1756 Nouguier en 1756 au mariage de Pierre Sals. L'autre est le parrain en 1768 Nouguier en 1768 de Marie Anne Sals, la fille du même Pierre Sals. Magdeleine Nouguier est la mère de Pierre Sals. Ces signatures sont probablement celles de frères de Magdeleine.

Nous connaissons la signature d'un Rivière témoin en 1762 Rivière en 1762 au mariage de Rose Rivière. Le plus probable est qu'il s'agit de la signature de l'un de ses frères.

 

Du point de vue économique, tous vivent encore de la terre.
Cette période est assez faste. Epidémies, famines, catastrophes naturelles, guerres de religions sont loins. Les familles grandissent. La population s'accroit.

Sur les 10 familles, 2 sont à Saint-Martin, 1 à Cazilhac, 6 au Bousquet, et 1 aux Fontenilles.

SAINT-MARTIN

CAZILHAC

FONTENILLES

BOUSQUET

Michel et Jeanne, les Rivière de Saint-Martin ont passé les 70 ans, s'ils n'ont pas disparu.
Parmi leurs 7 enfants,
Catherine n'a pas quitté St-Martin. Elle y vit avec (on l'espère) ses 7 enfants (André a 22 ans, Catherine 10) de 3 mariages.
Jean-Pierre aussi est resté à St-Martin. Il s'est marié et a eu 3 enfants entre 1769 et 1774 avant de mourir à 41 ans. Sa petite dernière, Catherine a alors 2 mois.
En 62, à 23 ans, Rose a épousé Jean Mathieu, un cultivateur du Bousquet. (Voir le Rose).

Chez les Rials

Les Balp, à Cazilhac

 

Les Sals des Fontenilles

 

Les Verdeil du Bousquet

Crebasso

Les Mathieu, du Bousquet

Les Guiraudou

Hubert, du Bousquet

Les Commeignes

Anne et Pierre Commeignes ont déjà 14 et 12 ans à la naissance de leur petit frère Antoine en mars 1776. Il y a aussi, probablement Joseph qui a quelques années, mais son acte de naissance est introuvable.    

En 1777, Jacques Guiraudou a 27 ans. Il épouse Jeanne Vernete la fille de Pierre et de Jeanne Rives. Ils se connaissent bien. Les deux familles sont du Bousquet de Grajan. Jeanne a un frère, Jean-Pierre et une sœur, Marie. Tous deux sont le parrain et la marraine de leur nièce Marie Guiraudou, la fille de Jacques et Jeanne, qui nait en 1782. Marie a sans doute des frères et sœurs mais nous n'en avons pas trace.

 

L'établissement de la verrerie.

C'est vers 1774 que l’abbé Martel, devient propriétaire de la mine de charbon du Bousquet dont l'entrée prend dans l'actuelle rue des marronniers. A cette époque, les fours à verre chauffés au bois sont interdits. Le roi veut préserver les forêts (et surtout le bois d'œuvre utile à la marine et aux activités artisanales et agraires). Mais l’abbé obtient, le 10 février 1784, l’autorisation royale d'établir une verrerie au Bousquet sous condition que le four "ne soit chauffé exclusivement que par du charbon de terre". Cela lui donne un débouché à son charbon, l'écoulement du verre est assuré sur le marché local dépourvu de centre de production (Le Bousquet est isolé des grands axes commerciaux, loin des ports et des voies navigables). La proximité de l'Orb avec son eau et son sable (laves volcaniques, feldspaths quartzifères) est aussi un atout technique décisif. L'abbé, plus spéculateur qu'industriel revend dès le 18 avril 1785 ses concessions d'exploitation (mine et verrerie) à Antoine François REY. Celui-ci a en outre les fonds pour faire construire les logements et autres installations nécessaires pour faire venir les premiers ouvriers qualifiés. Les premières bouteilles sont soufflées en 1787. A partir de ce moment, le couple mine-verrerie va déterminer le destin du Bousquet et de ses habitants.

A SUIVRE...